Netflix gonfle les salaires de Dwayne Johnson, Ryan Reynolds et Mark Wahlberg, acteurs les mieux payés en 2020

Posté par wyzman, le 13 août 2020

Une fois n'est pas coutume, le très sérieux magazine américain Forbes vient de dévoiler la liste des 10 acteurs les mieux payés de l'année. Et force est de constater que la plateforme de streaming Netflix est pour beaucoup dans l'ordre de ce classement !

Une histoire de gros sous

Peu de surprise à la lecture de ce classement, Dwayne "The Rock" Johnson est toujours au sommet avec pas moins de 87,5 millions de dollars touchés au cours des douze derniers mois. S'il perd 1,9 million de dollars en un an, cette somme considérable s'explique notamment par un chèque de 20 millions de dollars signé par Netflix pour la comédie d'action Red Notice attendue pour 2021. Ryan Reynolds suit avec 71,5 millions de dollars liés aux films 6 Underground... et le fameux Red Notice de Rawson Marshall Thumber (le réalisateur de Les Miller, une famille en herbe et Skyscraper) — deux films distribués par Netflix et pour lesquels il a touché plus de 20 millions de dollars.

Mark Wahlberg leur emboîte le pas avec 58 millions de dollars touchés en 2020. La raison ? Le film de Netflix Spenser Confidential a fait un véritable carton pendant le confinement et les docu-séries McMillions et Wahl Street qu'il produit sont deux mines d'or. En quatrième position, Ben Affleck fait un retour tonitruant (55 millions de dollars) grâce à ses cachets sur The Way Back (Warner Bros.) et The Last He Wanted (Netflix). Vin Diesel est cinquième avec 54 millions de dollars. Le neuvième volet de la saga Fast & Furious a certes été repoussé à l'été 2021 mais ça ne l'a pas empêché de s'improviser producteur de la série de Netflix (!) Fast & Furious Spy Races.

Seul acteur issu de Bollywood de cette liste, Akshay Kumar aurait perçu 48,5 millions de dollars cette année grâce à de juteux contrats de sponsoring. Mais en attendant qu'il débarque sur nos grands écran, il travaille sur sa première série pour Amazon Prime : The End. Lin-Manuel Miranda est septième avec 45,5 millions de dollars grâce à la vente des droits de la comédie musicale Hamilton à Disney (pour pas moins de 75 millions de dollars) et il devrait voir son salaire gonfler avec la sortie au cinéma de l'adaptation de son autre comédie musicale In the Heights.

Will Smith est huitième avec 44,5 millions de dollars. Ces revenus sont générés par son cachet obtenu pour King Richard (un film centré sur le père des athlètes Serena et Venus Williams), sa série pour Snapchat et du sponsoring sur Instagram. Après avoir longtemps été l'atout secret des studios américains pour faire exploser une comédie sans grande envergure, Adam Sandler doit désormais se contenter de la neuvième place et de 41 millions de dollars gagnés cette année. Suite au succès de Murder Mystery, Netflix lui a fait signer un contrat concernant pas moins de quatre autre films. Ou comment mettre un sacré paquet de beurre dans ses pâtes ! Enfin, Jackie Chan et ses 40 millions de dollars referment ce classement. Après avoir tourné dans pas moins de cinq films l'an dernier, la star de notre enfance continue de toucher gros grâce à d'énormes contrats de pure promotion.

Et si on regardait… Sa dernière volonté

Posté par vincy, le 12 avril 2020

Adapté d’un roman américain, Sa dernière volonté (The Last Thing He Wanted), présenté à Sundance, est un mélange de film noir, de thriller politique et de film « complotiste ». On peut le voir sur Netflix depuis le 20 janvier.

Le film de Dee Rees (Empire, Mudbound) réunit Anne Hathaway, Ben Affleck, Rosie Perez, Edi Gathegi, Toby Jones, et Willem Dafoe. Ce méli-mélo de film noir, drame romantique et polar d'espionnage a de quoi attirer la curiosité d'un cinéphile.

Nous voici replongés dans les années 1980, sous le règne tout puissant de Reagan, en pleine campagne électorale pour sa réélection. Mais en coulisses, un scandale couve : les liens troubles entre Washington, la CIA, les trafiquants d’armes et de drogue et les rebelles anticommunistes en Amérique centrale. Auxquels se mêlent les services secrets français.

A travers une journaliste – Anne Hathaway, qui sauve toutes les faiblesses du scénario et brille dans ce rôle de journaliste flirtant avec le danger, égarée et manipulée – on va ainsi découvrir les rouages d’une odieuse politique impérialiste, cupide, opaque et immorale.

Car c’est bien son personnage qui nous happe malgré la complexité des imbroglios et liaisons dangereuses. Parfois le récit est confus, on s’y perd, un peu comme l’héroïne, entre tous ceux qui tirent les ficelles, jouent double jeu, mentent ou menacent. Cela affaiblit assurément cette histoire pourtant très romanesque. A vouloir ménager le suspens, les scénaristes ont oublié d’être pédagogue et d’instruire clairement les affaires. On ne sait plus qui fait quoi, les enjeux de chacun, au fil des péripéties.

Pourtant on capte bien le tourbillon (de boue et de sang) dans laquelle est entraînée la journaliste. On voit bien qu’elle se perd dans ce labyrinthe de jungles et de lieux faussement paradisiaques. Elle perd le contrôle de sa destinée dès lors qu’elle devient la marionnette de chacun, ne sachant plus à qui se fier, se faisant bernée. Sa dernière volonté est un portrait de femme – revenue d’un cancer et mutilée de son sein gauche, loin de sa fille, divorcée, en deuil de ses parents – à la fois combattive et résistante, passionnée et résignée, égoïste et dévouée.

Une femme qui finalement est victime de ce pouvoir patriarcal et de ces jeux entre mâles. Non pas parce qu’elle est faible, mais bien parce qu’elle les dérange en étant plus persévérante et clairvoyante. C’est à travers ses yeux qu’on voit le monde horrible, pour ne pas dire l’enfer, qui l’entoure. Que les diables soient en costume cravate ou en treillis. De toute façon, ils ont peu de considération pour ceux qui parasitent leurs ambitions et sont prêts à toutes les trahisons, même les plus fatales.

Un duel entre Matt Damon et Adam Driver pour Ridley Scott

Posté par vincy, le 16 novembre 2019

Disney commence à digérer la Fox et a choisi comme l'un des premiers projets post-acquisition le prochain film de Ridley Scott, The Last Duel. Le feu vert a été lancé pour ce film alors que l'agenda de la Fox restait relativement anémique pour les deux années à venir.

Le film, scénarisé par Matt Damon et Ben Affleck, oscarisés pour leur scénario de Will Hunting il y a plus de 20 ans, et qui ont collaboré Nicole Holofcener (Les faussaires de Manhattan), sortira le 25 décembre 2020 en Amérique du Nord, à temps pour les Oscars. Il s'agit de l'adaptation du livre d'Eric Jager, Le dernier duel (publié en France chez Flammarion).

Le casting réunit Matt Damon et Ben Affleck, mais aussi Adam Driver et Jodie Comer (Killing Eve, Doctor Foster).

Il s'agit de l'histoire du duel judiciaire qui a opposé en 1386 sur ordre du roi Charles VI, les seigneurs normands rivaux et rancuniers Jacques Le Gris (Damon) et Jean de Carrouges (Driver). Marguerite de Carrouges (Comer) avait accusé Le Gris de l'avoir violée, et son époux n'ayant pu obtenir que son suzerain le comte Pierre lui fasse justice. Aussi l'affaire avait été portée jusqu'au roi et le Parlement de Paris a tranché en faveur d'un duel judiciaire. Ce sera la dernière fois qu'un tel jugement sera rendu en France. Le 29 décembre 1386, à Paris, devant le roi, les deux hommes qui vont se battre à mort avec pour seul juge Dieu. Celui qui tuera l'autre verra sa cause reconnue et son honneur lavé et le vaincu sera réputé menteur à la face de Dieu et des hommes, et son corps pendu.

La Fox boucle son programme pour 2020...

Certains films, trop engagés dans la production, ont survécu à la fusion de la Fox avec Disney: Deep Water, thriller d'Adrian Lyne avec Ben Affleck et Ana De Armas, d'après le roman de Patricia Highsmith, dont la sortie est planifiée pour novembre 2020, The King's Man, préquelle de la franchise The Kingsman, désormais calée à l'automne 2020.

Se spécialisant de plus en plus dans les films de genre pour ados ou adultes, la Fox a aussi en stock Underwater, avec Kristen Stewart (janvier 2020), The New Mutants, avec Antonio Banderas (mars 2020), La femme à la fenêtre, reporté à mai 2020, avec Amy Adams, Gary Oldman et Julianne Moore, Free Guy, avec Ryan Reynolds, Jodie Comer et Channing Tatum (juin 2020), Bob's Burgers: The Movie, un film d'animation musical (juillet 2020), The Empty Man (août 2020), Mort sur le Nil, d'après Agatha Christie, avec Gal Gadot, Armie Hammer et le réalisateur Kenneth Branagh (octobre 2020), le musical Everybody's Talking About Jamie (octobre 2020) et West Side Story, le remake de Steven Spielberg (décembre 2020). Fox Searchlight distribuera aussi au printemps The Personal History of David Copperfield, biopic avec Tilda Swinton, Dev Patel et Hugh Laurie.

En revanche, au-delà de noël 2020, le planning de la Fox reste assez vide. Il y a bien Ron Gone Wrong, film d'animation dorénavant prévu pour février 2021 et le film d'animation de Blue Sky, Nimona, programmé pour l'hiver 2022. Sans oublier la saga Avatar à partir de Noël 2021, qui s'intercale entre les Star Wars pour les fêtes de fin d'année. Mais c'est le seul grand studio qui n'a pour l'instant rien annoncé pour l'été 2021. C'est là qu'on pourra comprendre la stratégie du groupe Disney pour sa nouvelle filiale.

Trois films et deux projets pour Ben Affleck

Posté par vincy, le 26 février 2019

Ben Affleck abandonne le costume de Batman mais enchaîne les projets. L'acteur, absent des écrans depuis Justice League fin 2017, est attendu dans 3 films et vient de confirmer un quatrième.

Universal Pictures a acquis les droits de distribution de I Am Still Alive, adaptation du roman éponyme de Kate Alice Marshall, qui, selon l'éditeur américain est un mix entre Into the Wild et The Revenant, avec une dose de girl power.

Lori Evans Taylor écrira le scénario: l'histoire d'une adolescente gravement blessée après un accident de voiture, qui a tué sa mère. Elle est obligée de migrer chez son père, qui vit reclus dans le Canada sauvage, et va devoir trouver des ressources en elle pour s'adapter à cet environnement isolé et hostile. Affleck incarnerait le père.

L'acteur va être en vedette d'une prochaine sortie attendue sur Netflix le 13 mars, Triple frontière, réalisé par J.C. Chandor, avec Charlie Hunnam, Adria Arjona, Oscar Isaac, Garrett Hedlund et Pedro Pascal.

Toujours sur Netflix, il sera ensuite aux côtés d'Anne Hathaway et Willem Dafoe dans The Last Thing He wanted de Dee Rees. Enfin, cette fois-ci en salles, il sera une ancienne star de basket et veuf dans le drame Torrance de Gavin O'Connor.

Côté réalisation, après l'immense flop de Live at night, le réalisateur d'Argo, a en projet l'adaptation d'un Agatha Crhistie, Witness for the Prosecution (Témoin à charge), déjà transposé au cinéma en 1957 par Billy Wilder avec Marlène Dietrich et Charles Laughton. Le scénario a été confié à Christopher Keyser.

Nos films les plus attendus en 2019 (3/3)

Posté par redaction, le 7 janvier 2019

Première partie
Deuxième partie

Cette année sera aussi sous le signe des femmes. De nombreuses réalisatrices seront au rendez-vous. Céline Sciamma sera-t-elle à Cannes avec son Portrait de la jeune fille en feu, avec Adèle Haenel, Valéria Golino et Noémie Merlant? Greta Gerwig, un an après sa nomination à l'Oscar du meilleur réalisateur, sera parmi les favorites des palmarès de fin d'année avec sa version de Little Women, incluant Saoirse Ronan, Timothee Chalamet, Florence Pugh, Laura Dern et Meryl Streep. Dee Rees revient avec The Last Thing He Wanted et un trio chic et choc composé d'Anne Hathaway, Willem Dafoe et Ben Affleck. Il y aura aussi Joanna Hogg avec The Souvenir (et Tilda Swinton). Et on retrouvera Gia Coppola, avec Maintsream (et Andrew Garfield en tête d'affiche). On attend aussi les nouveaux films d'Alice Winocour (Proxima, avec Eva Green et Matt Dillon), Kelly Reichardt (First Cow) et le grand retour de Miranda July (avec Evan Rachel Wood). Sans oublier le nouveau Julie Delpy, My Zoe, avec Gemma Arterton, Daniel Brühl et Richard Armitage.

Des acteurs derrière la caméra, il y en aura quelques-uns, et notamment le retour prometteur d'Edward Norton avec Motherless Brooklyn (en compagnie de Bruce Willis, Willem Dafoe et Gugu Mbatha-Raw), les premiers pas de Chiwetel Ejiofor avec The Boy Who Harnessed The Wind ou de Jonah Hill avec 90's avec Lucas Hedges (24 avril).

Parmi les cinéastes hype de ces dernières années, on a hâte de voir le nouveau film d'Ira Sachs, Frankie (25 septembre), avec Isabelle Huppert, Greg Kinnear, Marisa Tomei et Jérémie Renier. On attend aussi les frères Safdie avec Uncut Gems (et Adam Sandler), J.C. Chandor avec Triple Frontier (et Ben Affleck, encore, Oscar Isaac, Charlie Hunnam; Garret Hedlund). Charlie Hunnam qu'on retrouvera aussi dans le film de Justin Kurzel, True History Of The Kelly Gang, aux côtés de Russell Crowe et Nicholas Hoult. Le réalisateur de Victoria, Sebastian Schipper, revient avec Roads (et un duo inattendu: Stéphane Bak et Fionn Whitehead). Tobias Lindholm réunit Jessica Chastain et Eddie Redmayne dans The Good Nurse (Redmayne qu'on verra aussi dans The Trial Of The Chicago 7, le nouveau film du scénariste Aaron Sorkin). Taiki Waititi sort des blockbusters de super-héros pour l'insolite Jojo Rabbit avec Scarlett Johansson. On est aussi impatient de découvrir ce que nous réserve le réalisateur des Bêtes du sud sauvage, qui n'a rien tourné depuis 7 ans et revient avec le mystérieux Wendy. Et enfin, que va nous proposer Jordan Peele, deux ans après Get Out, en enrôlant Lupita Nyong’o pour Us (20 mars).

Si Ben Whishaw devrait passer l'hiver sur le tournage de James Bond, on le verra aussi dans deux films: The Personal History of David Copperfield d'Armando Ianucci, avec Dev Patel et Tilda Swinton (elle est partout) et Little Joe de l'autrichienne Jessica Hausner. Autre doublé du côté de Steven Soderbergh avec High Flying Bird ET The Laundromat (et un cast rêveur: Zachary Quinto, Kyle MacLachlan, Meryl Streep, Gary Oldman, Antonio Banderas, David Schwimmer, Matthias Schoenaerts...). Autre doublé potentiel, celui de Richard Linlater, avec le certain Where’d You Go Bernadette? (Cate Blanchett en tête) et un projet en cours de tournage dont on ne sait pas grand chose hormis qu'il se déroule en 1969.

Si Will Smith ne sera pas un reboot de Men in Black dans la suite MIB:International (avec Chris Hemsworth, Tessa Thompson et Liam Neeson, le 12 juin), il sera la star de Gemini Man, SF signée Ang Lee (9 octobre). Sans aller aussi loin, on sera déjà pleinement satisfaits si les films de cinéastes que l'on aime bien sont réussis: Ema de Pablo Larrain (avec Gael Garcia Bernal), le musical de Danny Boyle (avec Richard Curtis au scénario), La chute de l'empire américain de Denys Arcand (sorti en 2018 au Québec), Marino Llias (le quatre volets intrigants de La flor), About Endlessness de Roy Andersson ou Sorry We Missed You de Ken Loach (avec Paul Laverty au scénario).

Hollywood fera diversion avec des blockbusters divers. On surveillera Chaos Walking de Doug Liman (avec Tom Holland et Daisy Ridley), Velvet Buzzsaw de Dan Gilroy (avecJake Gyllenhaal et Toni Collette), The Devil All The Time de Antonio Campos (avec encore Tom Holland, mais aussi Chris Evans, Robert Pattinson et Mia Wasikowska) et bien entendu Joker de Todd Phillips avec Joaquin Phoenix et Robert De Niro.

L'année 2019 sera l'occasion de découvertes, de révélations, de déceptions, d'emballements, de surprises. Elle se finira avec Star Wars: Episode IX le 18 décembre. De quoi faire rebondir la franchise après le semi-échec de Solo. J.J. Abrams sera aux manettes de cette production réécrite et reprise en mains. Il remplace Rian Johnson, qui fera l'événement à la même période avec Knives Out et son générique sans fin : Daniel Craig, Chris Evans, Michael Shannon, Jamie Lee Curtis, Toni Collette, Christopher Plummer, Don Johnson et Lakeith Stanfield.

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Ben Affleck et Matt Damon se retrouvent pour une arnaque au Monopoly de McDonald’s

Posté par wyzman, le 7 août 2018

La nouvelle est tombée il y a quelques jours sur le site Deadline. Ben Affleck réalisera prochainement un film sur une arnaque plutôt comique au début qui a défrayé la chronique aux Etats-Unis par la suite.

Happy Meal et happy end ?

Selon les informations du média américain, Fox est sur le point d'acquérir les droits d'un récit tiré de faits réels écrit par Jeff Maysh. Cet écrivain a récemment publié sur le site de The Daily Beast l'article "How An Ex-Cop Rigged McDonald’s Monopoly Game And Stole Millions" qui revient les péripéties d'un ex-policier qui aurait volé plus de 24 millions de dollars grâce à une arnaque bien huilée. L'histoire débute en 2001 à Rhode Island alors qu'un chèque d’un million de dollars est remis à un homme qui déclare avoir remporté le grand prix après avoir collecté des pièces de Monopoly attachées à des produits de McDonald's.

Une équipe de tournage se rend chez l’homme qui a gagné pour écouter son histoire. Mais il s'agit d'agents du FBI qui ne mettent pas longtemps à comprendre que quelque chose dans cette histoire cloche. l'homme qui n'avait qu'une chance sur 250 millions de remporter le grand prix enchaîne les mensonges et fait mention d'un certain "oncle Jerry" qui vendait de fameuses pièces de jeu volées. Par la suite, ils découvrent qu'un certain Jerry Jacobson, responsable de la sécurité dans une société de Los Angeles fait partie d'une conspiration faisant intervenir gangsters, trafiquants de drogue, propriétaires de clubs de strip-tease ainsi qu'une famille mormonne qui assure avoir gagné 24 millions de dollars grâce au fameux jeu.

Un pitch très apprécié

Très intéressés par cette histoire, les différents studios en concurrence auraient accepté de mettre une option de 350.000 dollars sur le projet et d'ajouter 1 million si le celui-ci finit par devenir un film. Payés bien plus que cela, Ben Affleck et Matt Damon ont trouvé dans ce pitch l'occasion de se retrouver devant la caméra. D'après les informations recueillies par Deadline, Ben Affleck filmera son ami avec lequel il a remporté un Golden Globe et un Oscar du meilleur scénario original pour Will Hunting à la fin des années 1990.

Et les deux hommes devraient être particulièrement bien entourés. L'écriture du scénario aurait été confié à Paul Wernick et Rhett Reese, les scénaristes de Deadpool. Ben Affleck et Matt Damon produiront le film via leur société Pearl Street Films. Enfin déjà à l'oeuvre sur The Town, Matt Reilly jouera officiera comme producteur exécutif pour Fox.

2017 dans le rétro: #MeToo, le hashtag qui a fait vaciller Hollywood

Posté par wyzman, le 29 décembre 2017

Souvent critiqué pour la lenteur de son processus, le journalisme d'investigation a prouvé en 2017 qu'il avait encore de beaux jours devant lui. En effet, il a suffi de trois articles pour dévoiler au monde entier les travers de Hollywood. Ces articles, ce sont bien évidemment ceux de Jodi Kantor et Megan Twohey pour le New York Times, celui de Ronan Farrow pour le New Yorker et enfin celui d'Adam B. Vary pour BuzzFeed.

Le pouvoir des témoignages

Si les deux premiers s'intéressent à Harvey Weinstein et donnent la parole à des victimes présumées de harcèlement sexuel, d'agressions sexuelles et de viol, le troisième évoque le cas d'Anthony Rapp. L'acteur de Star Trek Discovery y raconte la nuit où Kevin Spacey a tenté de l'agresser sexuellement. Ces articles auraient pu faire le buzz et disparaître tout aussi vite s'ils ne comportaient pas autant de témoignages de personnalités. Parmi les victimes de Harvey Weinstein, on trouve ainsi Asia Argento, Rosanna Arquette, Kate Beckinsale, Emma de Caunes, Cara Delevingne, Judith Godrèche, Romola Garai, Heather Graham, Claire Forlani, Eva Green, Jessica Hynes, Florence Darel, Mira Sorvino, Ashley Judd, Angelina Jolie, Minka Kelly, Gwyneth Paltrow, Sarah Polley, Mia Kirshner, Léa Seydoux.

Et ceci n'est qu'un aperçu des victimes les plus célèbres du producteur de Pulp Fiction et Sin City. Aujourd'hui, qui sait combien de jeunes actrices pleines de rêves ont été agressées par l'homme de 65 ans. Du côté de Kevin Spacey, son tweet d'excuses adressées à Kevin Rapp et dans lequel il fait son coming out n'a fait que confirmer ce que beaucoup dans l'usine à rêves redoutaient : l'acteur principal de House of Cards a énormément de choses à se reprocher…

L'explosion de #MeToo

A l'origine issu de l'esprit de l'activiste Tarana Burke, l'expression avait pour ambition de dénoncer les violences sexuelles vécues par les femmes noires. Nous sommes alors en 2006 et l'expression n'est qu'une phrase. Mais dans la foulée des multiples accusations portées à l'encontre de Harvey Weinstein, l'actrice de Charmed Alyssa Milano décide de transformer la phrase en hashtag et veut, par son utilisation, inciter toutes les victimes de violences à caractère sexuel à parler. Nous sommes le 15 octobre et personne n'est en mesure de prévoir ce qui va se passer par la suite.

Car ce ne sont pas quelques réponses que l'actrice de 45 ans va recevoir mais bien des milliers. Son tweet est partagé 25.000 fois et plus de 68.000 internautes lui déclarent avoir également été victimes de violences sexuelles. Mais ça ne s'arrête pas là. Le groupe d'internautes déclarant avoir été agressés comporte aussi des personnalités publiques et des figures majeures de Hollywood.

C'est ainsi le cas de Reese Witherspoon, America Ferrera, Jennifer Lawrence, Lady Gaga, Gabrielle Union, Evan Rachel Wood, Björk, Hilarie Burton, Jenny Slate, Rosario Dawson, Debra Massing, Anna Paquin, Viola Davis, LauraDern, Anna Faris, Ellen Degeneres, Pauley Perrette, Busy Philipps, etc. Quelques hommes auront également le courage d'évoquer le harcèlement et les attouchements qu'ils ont subis. On peut notamment citer Terry Crews, James Van Der Beek et Javier Munoz.

Des accusés de plus en plus célèbres

La viralité de l'hashtag est si impressionnante que très vite, ce sont d'autres noms qui commencent à faire surface. Si Harvey Weinstein a très vite été renvoyé de The Weinstein Company et Kevin Spacey a perdu son rôle dans House of Cards et sa place dans la course aux Oscars avec Tout l'argent du monde, ils sont rejoints dans la tourmente par des célébrités auxquelles on n'aurait sans doute jamais pensé.

Parmi celles-ci, on peut citer Ben Affleck, Oliver Stone, Lars Von Trier, Terry Richardson, George H.W Bush, Jeremy Piven, Brett Ratner, Dustin Hoffman, Ed Westwick, Charlie Sheen, Jeffrey Tambor, Steven Seagal, Louis C.K., Matthew Weiner, Russell Simmons, Andrew Kreisberg, George Takei, Mark Schawhn, Nick Carter, Matt Lauer, Bruce Weber, Bryan Singer, Larry King, L.A. Reid et la liste est encore longue !

A l'heure actuelle, la plus grande action collective entamée par les victimes présumées est d'appeler à modifier la législation sur le délai de prescription des viols. A côté, de multiples associations tentent de capitaliser sur l'essor de l'hashtag #MeToo pour modifier la vision que l'on a des victimes d'agressions sexuelles. Exporté dans des dizaines de pays, #MeToo a trouvé une résonance toute particulière en France où il a été transformé en #BalanceTonPorc par Sandra Muller.

Pour rendre hommage aux victimes de ces agressions, de nombreux acteurs et actrices porteront du noir à la prochaine cérémonie des Golden Globes qui se tiendra le 7 janvier prochain à Beverly Hills.

Forbes balance les 100 stars les plus riches en 2015/2016

Posté par vincy, le 12 juillet 2016

Taylor Swift, la nouvelle petite amie de Tom Hiddleston, domine le classement des célébrités du showbiz et du sport les plus fortunées de l'année selon le classement annuel de Forbes. Dans le haut du classement on retrouve ainsi Christiano Ronaldo, Adèle, Lionel Messi ou encore Madonna. Le sport et la musique paye bien mieux que le grand écran et musiciens et sportifs trustent ce top 100. On compte ainsi deux magiciens, un top model (Gisele), quatre tennismen (aucune Serena? come on), un groupe de K-pop, un seul écrivain, un DJ néerlandais et pas un francophone (même pas Céline). Idem: aucun réalisateur (allons allons, avec le pourcentage sur les recettes de certains films?) ni même DiCaprio (on se pince). On a quelques, du coup, de sérieux doutes autour de ce classement.

Surprise, le premier artiste dans le cinéma est l'humoriste Kevin Hart (87,5M$) qui bat au passage le record détenu précédemment dans sa catégorie par Jerry Seinfeld (57e cette année, avec 43,5M$). Il est 6e du Top 100. Il est actuellement à l'affiche de Central Intelligence, qui vient de dépasser les 100M$ au box office nord-américain.
Rihanna, plus chanteuse qu'actrice, mais tout de même, a récolté 75M$ (13e). Première vraie "star" de cinéma, Dwayne Johnson, ex-The Rock, qui a empoché 64,5M$ (19e). Derrière on retrouve Jackie Chan (23e, 61M$), Matt Damon (30e, 55M$), Tom Cruise (37e, 53M$), Johnny Depp (46e, 48M$). Jennifer Lawrence est la première femme œuvrant dans le cinéma, avec 46M$ et une bonne 49e place. C'est la deuxième année consécutive où elle domine ses consœurs. Suivent Ben Affleck (58e, 43M$), Jennifer Lopez (davantage chanteuse désormais que comédienne, avec 39,5M$, 68e), Vin Diesel (78e, 35M$), Robert Downey Jr (86e, 33M$, acteur le mieux payé en 2014/2015), les Indiens Shah Rukh Khan (86e, 33M$) et Akshay Kumar (94e, 31,5M$), Melissa McCarthy (86e, 33M$) et Brad Pitt (94e, 31,5M$)

Ben Affleck et Warner: Toxic affair ?

Posté par wyzman, le 21 avril 2016

Ben Affleck n'aurait pas dû accepter de réaliser le prochain Batman. Voilà qui est dit. Si vous avez pris la peine d'aller voir Batman v Superman : L'Aube de la justice au cinéma, vous n'aurez aucun mal à comprendre où nous venons en venir. Si ce n'est pas le cas, nous allons dès maintenant expliciter.

A 43 ans seulement, Ben Affleck n'a eu de cesse de nous épater. Eh oui, il n'y a pas si longtemps que ça, l'acteur qui jouait dans l'horrible Daredevil était le simple boytoy de Jennifer Lopez. Mais depuis son mariage (et son divorce) avec Jennifer Garner, l'homme et l'acteur ont bien changé. Plus encore, nous avons découvert des facettes de sa personnalité dont nous ignorions tout simplement l'existence. Outre le fait de savoir écrire de bons scénarios, Ben Affleck est un excellent réalisateur : Gone Baby Gone ? The Town ? Argo ? Si vous ne les avez pas vus, vous savez ce qu'il vous reste à faire.

Mais pourquoi ne pas se réjouir à l'idée de le voir réaliser le prochain film centré sur Batman ? Eh bien tout simplement parce que son interprétation de l'homme-chauve-souris ne casse pas trois pattes à un canard ! Plus encore, nous aurions aimé un peu de nouveauté dans l'univers DC Comics. Très à l'aise dans ce que l'on appellera grossièrement des films d'auteurs (The Company Men, Gone Girl par exemple), l'acteur pourrait avoir bien dû mal à surpasser - ou même égaler - ce que Christopher Nolan a fait avec sa trilogie The Dark Knight. Alors oui, les challenges sont formateurs mais celui-ci sonne creux.

Présent dans Suicide Squad qui sort en août prochain, le contrat qui lie Ben Affleck à la Warner ressemble de plus en plus à un pacte avec le diable. Rappelons dès maintenant que Live By Night, le prochain film de et avec Ben Affleck (forcément produit et distribué par la Warner) devait sortir le 25 décembre dernier. Cela avant d'être repoussé au 7 octobre 2016 puis carrément relégué au 20 octobre 2017... Si la logique de l'Oscar season est intéressante, les plus stratèges d'entre nous auront compris que cela "libère" Ben Affleck pendant un moment.

Pile ce qu'il faut pour continuer le tournage de Justice League Part One (qui vient de commencer), mettre en chantier The Batman (c'est le titre actuel du projet) et tourner des scènes de The Flash et Aquaman ! Seul hic : Justice League Part One sortant le 17 novembre 2017, Ben Affleck sera tôt ou tard contraint de faire le tour du monde pour assurer en même temps la promotion du blockbuster qui doit rivaliser avec les Avengers et celle de son film d'auteur oscar-worthy. Pas sûr que le résultat soit à la hauteur. Et surtout, pas sûr que Warner Bros. soit vraiment gagnant, vu la tête que l'acteur révélé pas Will Hunting faisait déjà en découvrant les critiques négatives de Batman v Superman

En ne sortant presque que des blockbusters pour la fin 2016 (Conjuring 2, The Legend of Tarzan, Suicide Squad, Les Animaux Fantastiques) et 2017 (The Lego Batman Movie, Kong : Skull Island, Wonder Woman, Dunkirk, Justice League Part One), Warner Bros. semble bel et bien donner la priorité à la rentabilité autour de licences et de marques, même si le studio continue de suivre fidèlement des auteurs comme Clint Eastwood et Christopher Nolan. Les projets personnels de Ben Affleck semblent s'éloigner encore et toujours un peu plus. Et en cas de succès de The Batman, on voit difficilement comment il aurait le temps de tourner des films sans collants. Ainsi, si Live By Night finit par sortir en octobre 2018... cela n'étonnera personne !

Comment Batman v Superman est devenu un vulgaire « film de fans »

Posté par wyzman, le 29 mars 2016

A moins de vivre dans une grotte depuis une semaine, vous n'avez pas pu échapper à tout ce ramdam entourant la sortie de Batman v Superman : L'Aube de la justice. (Oui, je me rends compte que ce titre est horrible. Surtout maintenant que j'ai vu le film... mais peu importe !) La nouvelle œuvre de Zack Snyder, quoiqu'un peu farfelue, était très intéressante sur le papier. Réunir deux héros majeurs de la pop culture dans une superproduction, nous en avions tous rêvé. Et d'entrée de jeu, le réalisateur de 300 avait tout pour lui : un talent certain, deux gros studios prêts à financer, des teasers et autres bandes annonces excellents et un casting impressionnant (Henry Cavill, Ben Affleck, Amy Adams, Jesse Eisenberg, Diane Lane, Laurence Fishburne, Jeremy Irons, Holly Hunter, Kevin Costner pour une séquence et Gal Gadot en cerise sur le gâteau).

Plus encore, après l'avant-première mondiale, les spectateurs semblaient plus que ravis. Comme on dit outre-Atlantique, les premiers avis étaient in. Bref, tout allait bien. Puis l'embargo a été levé et là, le massacre a commencé. Genre, vraiment. "Inachevé" pour Indie Wire. Juste "visuellement spectaculaire" pour Variety. Sauvé de sa "monotonie vaseuse" par Gal Gadot d'après The Wrap"Pas fun" et "absurde" pour le New York Times. Bref, vous avez compris l'idée. Et en France, même son de cloche. "Anti-spectaculaire" et "décevant" pour Première. De son côté, Le Figaro pointe "la lourdeur de l'intrigue, la lenteur des plans, l'omniprésence écrasante des effets pyrotechniques". C'est "une pâté réflexive" pour Le Plus. Et même Le Journal du Geek l'a perçu comme "supermou" et sans "aucun frisson". Ecran Noir y a vu "une valse de pantins" dans "un script peu subtil".

De manière simpliste, on pourrait mettre le décalage d'avis fans/critiques sur le dos du marketing : 250 millions de dollars de budget, 150 millions (minimum) pour la promotion, des teasers bandants, un "combat du siècle" promis, tout était là. En allant mater Batman v Superman, ce que l'on voulait voir c'est du grand spectacle, des trucs qui pètent, avoir le souffle coupé et se dire que c'était l'idée du siècle que de réunir les deux hommes dans un film. Sauf que cela n'arrive pas. On pourrait blâmer le scénario qui se veut politisé mais ennuie souvent. Nous pourrions évoquer la noirceur que Zack Snyder a voulu insuffler grâce à la présence de Batman. Mais cela ne prend pas car Christopher Nolan a déjà fait tout cela. Ce que le Hollywood Reporter a noté au moment de conseiller à Zack Snyder de "laisser les films de Christopher Nolan à Christopher Nolan".

Le fan, rempart bulletproof ?

Et une fois n'est pas coutume, au moment de vendre un film et d'esquiver des critiques unanimes, le fan est parfait. Le fan permet de se dédouaner de tout. Le fan est une excuse imparable. Pour le fan, studios, distributeurs et acteurs seraient prêts à faire ou dire n'importe quoi. Et cela notamment parce que le fan est souvent un bon client. Oui, le fan est loyal - jusqu'à ce que le résultat soit vraiment trop mauvais. Le fan vous soutiendra du mieux qu'il peut. Le fan ira voir le film. Une fois, deux fois, peut-être même plus. Le fan parlera du film sur les réseaux sociaux, à ses amis, au boulot, aux repas de famille. Le fan fera le travail pour vous, à partir du moment où vous le contentez. En d'autres termes, faire "un film de fans" ou "un film pour les fans" expliquerait la qualité moindre de certaines adaptations. Voilà qui est sympa pour les fans ! Mais de là à dire que les fans présents à l'avant-première mondiale ont été éblouis par les acteurs présents, il n'y a qu'un pas…

Le fan n'est pas nécessairement aveugle car fan ou pas fan, il faut bien reconnaître que la communication autour du film était géniale, que notre attente à tous était élevée et qu'au fond de nous, nous voulions y croire. En cela, nous pourrions faire le parallèle avec Le Réveil de la Force. Son réalisateur, J. J. Abrams, est un homme de génie et sur le plan technique, on ne peut rien reprocher à son film. Mais le scénario ne casse pas trois pattes à un canard ! C'est un fait, une vérité générale presque. Fans et/ou critiques, nous avons fait avec et sommes passés à autre chose. Malheureusement, et comme c'est souvent le cas, c'est plus simple à dire qu'à faire.

Une industrie pourrie ?

Tandis que certains fans ont déjà commencé à signer une pétition pour évincer  Zack Snyder des prochains projets de DC Comics, Rolling Stone a mis le doigt sur ce qui est peut-être la véritable raison d'un tel bad buzz autour de Batman v Superman : "les films de super-héros ne sont pas en train de tuer l'industrie du film. L'industrie du film est en train de tuer les films de super-héros" écrit le magazine. Eh oui, à force d'enchaîner les adaptations, de multiplier séries dérivées, remakes et autres reboots, il faut bien que quelqu'un se casse la figure. Daredevil et Green Lantern étaient de bons exemples de ratage complet, mais ça n'a pas arrêté Hollywood. A l'inverse, le carton de Deadpool prouve qu'on peut encore divertir avec une certaine singularité et un super-héros qui ne se prend pas au sérieux.

Persuadés que les fans de comics et le public en général seront toujours au rendez-vous, Marvel a réussi à incruster Spider-Man dans la dernière bande annonce de Captain America : Civil War (ou Avengers 3 si vous préférez), tandis que DC Comics a plus ou moins bien introduit ses prochains hits grâce à Batman v Superman. Nous attendrons avec impatience Wonder Woman, Aquaman sera un véritable plaisir coupable que James Wan annonce déjà comme plus "fun" que L'Aube de la justice, Flash devrait faire du bruit et Cyborg méritera le coup d'œil. Et il y aura bien évidemment cette Justice League qui devrait tout déchirer.

Une chose est sûre : au moment d'attirer les fans, Marvel et DC Comics savent y faire. A l'instar de Michael Bay ces dernières années, Batman v Superman vient de prouver que les studios pouvaient officiellement se passer de critiques positives dans la presse pour amasser du fric. Plus gros lancement de Pâques aux Etats-Unis avec 166 millions de dollars en 3 jours, quatrième meilleur démarrage dans le monde en dépassant les 400 millions de dollars en 5 jours… Batman v Superman va marquer l'histoire du cinéma côté recettes. Et ça sans l'adhésion de la presse ! Cela mérite qu'on lui lève notre chapeau. Du coup, bien malgré nous et ce que l'on en a pensé, on ne saurait que trop vous recommander de vous faire votre propre opinion sur l'œuvre en la voyant directement en salles. Ou pas. Dans un mois, Captain America affronte Iron Man dans un autre match de titans. Leur invincibilité garantit aux franchises d'être sans fin. Et hélas, c'est aussi ça qui tue le suspense. Car pour Hollywood, la seule incertitude n'est pas de savoir si un super-héros peut mourir (c'est impossible), mais de savoir combien les fans dépenseront et à quelle place il terminera au box office !