De 1984 à 2805: Le futur au cinéma

Posté par vincy, le 27 octobre 2019

blade runner the road the island 2019La science-fiction fascine. Mais elle se précipite parfois un peu trop vite. Depuis 2001, imaginé en 1968 par Stanley Kubrick, on sait que le futur au cinéma est souvent à côté de la plaque. Et cela se confirme avec quelques films qui imaginaient les années 2010.

En 2012, le monde n'était pas peuplé de zombies et l'humanité ravagée par un virus comme dans Je suis une légende. Ce n'était pas non plus la vision apocalyptique que nous suggérait Mad Max 3. En 2013, Los Angeles n'était pas un lieu d'affrontement entre terroristes et dealers comme dans Scanner Darkly. Que dire de 2015: Back to the Future II s'est complètement planté: le skateboard à suspension magnétique n'existe toujours pas, pas plus que les affiches sous forme d'hologrammes 3D au cinéma ou les chaussures moulant parfaitement le pieds (il faudra juste attendre quelques années). Et puisque Terminator boucle la boucle cette semaine, rappelons-lui  que le deuxième volet se déroulait en 1997 avec une apocalypse nucléaire en jeu et que le quatrième, Terminator Renaissance, avait prédit en 2018, la menace d'une annihilation de l'humanité après une guerre avec les robots. (Souvenons-nous que le premier Terminator prenait moins de risque en se passant en 2029, même si on a du mal à croire que, d'ici 10 ans, il y ait des machines aussi évoluées).

Selon le cinéma, en 2019, on aurait du voir trois types de mondes. Aucun des trois n'est survenu.

La route (John Hillcoat, 2009). Sur une terre post-apocalyptique, ravagée par un cataclysme dont l'origine est inconnue, les animaux et les plantes disparaissent, tandis que quelques humains survivent. Dans ce paysage de cendres où règnent le froid et la faim, le plus grand danger est le cannibalisme. Un homme et son jeune fils veulent rejoindre la mer en direction du Sud. Mais sur ces routes désolées où la barbarie a repris ses droits, il faut trouver un espoir de survie.

The Island (Michael Bay, 2005). Lincoln Six-Echo et sa camarade Jordan Two-Delta font partie des centaines de Produits d'une immense colonie souterraine où la vie est étroitement surveillée et régie par des codes très stricts. Le seul espoir d'échapper à cet univers stérile est d'être sélectionné pour un transfert sur "l'Île". A en croire les dirigeants de la colonie, l'Île serait le dernier territoire à avoir échappé à la catastrophe écologique qui ravagea notre planète quelques années auparavant et en rendit l'atmosphère à jamais irrespirable...

Blade Runner (Ridley Scott, 1982). L'histoire se déroule en novembre 2019, à Los Angeles. La quasi-totalité de la faune a disparu. La population est encouragée à émigrer vers les colonies situées sur d'autres planètes. Les animaux sont artificiels et il existe également des androïdes, des robots à l'apparence humaine appelés « réplicants », fabriqués par la seule Tyrell Corporation. Ceux-ci sont plus ou moins considérés comme des esclaves modernes, qui sont utilisés pour les travaux pénibles ou dangereux, dans les forces armées ou comme objets de plaisir. Ils sont créés à partir de l'ADN humain mais ne sont ni des clones, ni des robots. Après une révolte sanglante et inexpliquée des réplicants dans une colonie martienne, ils sont interdits sur Terre. Mais les androïdes les plus modernes sont difficiles à distinguer des humains.


Il reste quelques films qui ne prennent pas de risque. Alien (2122), Avatar (2154), Matrix (2199), Le Cinquième élément (2263), Star Trek (2387° ou encore Wall-E (2805) peuvent se tromper: on ne sera pas là pour le voir. Si ça se trouve la terre de Wall-E sera déjà au programme à la fin du siècle. Et pour l'instant aucune technologie actuelle ne permet des voyages intersidéraux.

Ce qui nous fait douter de la plausibilité d'Interstellar (2070) ou d'Ad Astra ("dans un futur proche"). Et ne parlons pas de Seul sur Mars (2035) et Total Recall (2048) alors qu'on n'a que Curiosity pour faire des selfies sur la planète Mars. Et bien sûr, on a tout autant de mal à croire aux péripéties de Blade Runner 2049.

En revanche, Her, qui se passe en 2025, n'est plus très loin de la réalité. Tout comme Minority Report (2054) et sa société de surveillance (pardon vigilance), ses journaux sur papiers numériques, sa reconnaissance faciale ou ses voitures autonomes. Il est même possible que les technologies de ces deux films soient dans notre quotidien avant l'époque de leur récit.

On sera moins dupe avec les innovations de Gemini Man ou de Looper (2044-2074) qui font coexister le héros avec leur clone ou l'homme qu'il va devenir. Idem pour Source code, dans une époque relativement contemporaine avec une technique de physique quantique et de réalité parallèle.

Reste I, Robot. Le film est censé se dérouler en 2035. Dans 16 ans donc. Le cadre urbain est réaliste. Des robots sont intégrés à notre vie quotidienne mais un incident révèle que ces machines peuvent prendre le pouvoir sur terre. On n'en est certainement pas là. Mais les humanoïdes imaginés sont assez frappant de ressemblance avec ceux que divers laboratoires fabriquent aujourd'hui, dans le même but: assister l'humanité dans ses routines.

On peut malgré tout s'inquiéter. Dès le XIXe siècle Jules Verne avait pressenti qu'on irait sous les mers et sur la lune. Orwell, en 1949, imaginait pour 1984 un monde totalitaire, sans liberté d'expression n’existe plus, où nos pensées  sont minutieusement surveillées, le tout avec un slogan terrifiant: Big Brother is watching you. 35 ans plus tard, on s'en approche. Ce n'est parfois qu'une question de génération, mais la science-fiction a parfois préfiguré la réalité.

Le futur n'est pas si loin, finalement. Même s'il nous appartient encore (un peu).

Disney repousse la sortie d’Avatar 2

Posté par wyzman, le 7 mai 2019

Suite à l’acquisition de la majeure partie des actifs cinématographiques de la 21st Century Fox, Disney vient d’annoncer que la suite d’Avatar ne sortira pas avant 2021.

Une suite plus très attendue

Malgré ses 2,8 milliards de dollars amassés, Avatar semble avoir bien du mal à laisser son empreinte dans la pop culture. Et ce n’est pas Disney qui dira le contraire. En effet, la firme qui s’est offert pour une bonne partie du catalogue cinématographique et télévisuel de la 21st Century Fox ce printemps-ci dans le cadre d’une fusion sans précédent et pour la somme de 71,3 milliards de dollars, a annoncé faire quelques changements au niveau de son agenda des sorties.

La suite d’Avatar de James Cameron n’atteindra pas les salles de cinéma avant une année supplémentaire, soit en 2021. A l’origine prévu pour une sortie le 18 décembre 2020, Avatar 2 sera normalement visible le 17 décembre 2021 aux Etats-Unis — et quelques jours plus tôt dans l’Hexagone. Résultat : Avatar 3 passe du 17 décembre 2021 au 22 décembre 2023 tandis que Avatar 4, initialement annoncé pour le 20 décembre 2024, ne tentera de battre des records au box-office américain qu’à partir du 19 décembre 2025.

Dans cette même logique d’annonces peu attendues, la firme américaine a révélé que trois nouveaux films Star Wars sortiront au cinéma en 2022, 2024 et 2026. Ces films pour l'instant sans titre viendront s'intercaler entre les Avatar.

Pour rappel, Avatar raconte comment un ancien marine immobilisé dans un fauteuil roulant est envoyé sur la planète Pandora et recruté par un groupe industriel afin d'exploiter un minerai rarissime et destiné à résoudre la crise énergétique sur Terre. Le film sorti en France en décembre 2009 a attiré pas moins de 14,7 millions de curieux dans les salles obscures. Au box-office mondial où il siège toujours au sommet, le film sera prochainement battu par Avengers : Endgame.

Kate Winslet retrouve James Cameron pour la saga Avatar

Posté par vincy, le 4 octobre 2017

C'est la surprise du mois. Kate Winslet embarque dans la saga Avatar réalisée par James Cameron, à qui elle doit son statut de star depuis Titanic il y a 20 ans. Avouons que la nouvelle rend désormais la franchise de Cameron un peu plus excitante. Elle incarnera Ronal dans les quatre suites prévues. Avatar 2 est calé pour le 18 décembre 2020, Avatar 3 pour le 17 décembre 2021, Avatar 4 pour le 20 décembre 2024 et Avatar 5 pour le 19 décembre 2025.

Le tournage a (enfin) débuté la semaine dernière en Californie. 8 ans après la sortie d'Avatar (qui a rapporté 2,8 milliards de $). Le seul risque pour la Fox et James Cameron tient à l'écart entre le premier film et le deuxième (11 ans, soit une génération de cinéphiles). L'entreprise a pris beaucoup de retard: à l'origine il ne devait y avoir que deux suites, dont la première devait sortir en 2016.

Kate Winslet rejoint ainsi Sam Worthington, Zoe Saldana, Sigourney Weaver, CCH Pounder, Stephen Lang et Oona Chaplin. Elle sera bientôt à l'affiche de The Mountain Between Us, un "survival" avec Idris Elba, et de Wonder Wheel, le prochin Woody Allen.

Les quatre suites d’Avatar calées après 2020

Posté par vincy, le 22 avril 2017


James Cameron a profité de la Journée mondiale de la Terre pour annoncer le nouvel agenda des quatre suites d'Avatar.

Avatar 2 sortira finalement le 18 décembre 2020, le troisième opus est prévu un an après, le 17 décembre 2021. Puis il faudra attendre le 20 décembre 2024 pour le quatrième épisode et le 19 décembre 2025 pour l'épilogue.

James Cameron déclare être "heureux de travailler avec la meilleure équipe qui soit !"

"Les suites d’Avatar sont imaginées comme des films pleinement divertissants à part entière, qui une fois ensemble, formeront une saga épique" indique le communiqué.

En 2013, James Cameron avait annoncé trois suites, qui devaient sortir au mois de décembre des années 2016, 2017 et 2018. Il y a un an, alors que le projet était déjà décalé, le réalisateur révélait qu'un cinquième film verrait le jour. Avatar 2 était prévu alors pour Noël 2018 puis les trois autres films fin 2020, fin 2022 et fin 2023. Depuis quelques semaines, on savait que ce calendrier ne serait pas garantit.

Avatar 2 sera donc en salles avec quatre ans de retard, et onze ans après le premier film, qui avait 2,8 milliards de $ au Box office mondial.

Le Cirque du Soleil enchante James Cameron avec son spectacle sur Avatar

Posté par vincy, le 31 octobre 2016

En attendant les suites d'Avatar, le public américain peut profiter de l'univers du film de James Cameron en "live" avec Toruk, la nouvelle création du Cirque du Soleil. En tournée dans tous les Etats-Unis, au Canada et au Mexique (l'Europe n'est toujours pas dans le programme), Toruk a reçu l'imprimatur du réalisateur, qui a publiquement loué les costumes, les coiffures et les idées chorégraphiques. "J'aime l'idée de ce dialogue entre deux mondes, celui du spectacle et celui du cinéma" affirme-t-il. "J'aime beaucoup la culture du Cirque du Soleil, leur manière de penser, de repousser les milites et d'enrichir le travail artistique. Leur équipe travaille comme Hollywood devrait travailler. Ils aiment l'innovation, la folie."

Conversation créative

Toruk est nom d'un géant aux allures de dragon qu'on a pu voir dans le premier film. Cameron a avoué que les suites d'Avatar suivraient Jake, Neytiri et leurs enfants: "C'est une saga familiale au sein d'un conflit avec les humains. Mais, thématiquement, Toruk s'approche de très très près de ce que seront les histoires des prochains films" explique-t-il. "C'est comme une conversation créative."

Le réalisateur a servi de consultant sur le spectacle du Cirque du Soleil, lancé il y a un an à Montréal par Michel Lemieux et Victor Pilon. Le récit prend place sur Pandora, avant que les humains ne prennent contact avec les Na'vi. Dans le show, deux guerriers Na'vi (qui parlent Na'vi) partent en quête d'une série d'objets sacrés.

Avatar ne s'arrêtera pas au cirque. Même si pour l'instant on est loin de l'exploitation d'une marque comme pour Star Wars, les Marvel ou Harry Potter, la franchise veut se décliner au-delà des jeux-vidéos et des parcs d'attraction.

La première suite d'Avatar devrait arriver sur les écrans pour Noël 2018. Si tout va bien. Le réalisateur canadien peut encore retarder le rendez-vous: il veut être sûr de pouvoir sortir un film par an dès le deuxième film terminé.

Edito: les liaisons de plus en plus amoureuses

Posté par redaction, le 8 septembre 2016

Les rentrées s'entrechoquent: littéraire, musicale, scénique, cinématographique, médiatique et politique. On savait déjà que les livres étaient toujours un matériau riche pour le cinéma (au minimum deux adaptations par semaine). Il est intéressant de constater que le cinéma se décline lui aussi de plus en plus sur la scène. Finalement tout se mélange. Le Fantôme de l'Opéra (à Paris dès le 13 octobre, après trente ans de succès à Londres et New York) est un livre français, un film américain et c'est le spectacle britannique qui est devenu la référence. Réparer les vivants fut un livre qui s'est très bien vendu, avant de devenir un seul-en-scène (actuellement au Théâtre du Rond-Point) et connaît une nouvelle vie au cinéma (le film est sélectionné à Venise). Et que dire de la franchise Harry Potter, devenue "l'univers magique de J.K. Rowling", qui se décline cette année au théâtre (à Londres), en livres (trois nouvelles numériques, la pièce publiée) et en film (premier épisode de la trilogie des Animaux fantastiques).
On s'y perdrait presque.
Le phénomène n'est pas si neuf. Après tout Le Roi Lion a d'abord été un carton au cinéma avant de devenir un phénomène musical. Idem pour Sister Act, Hairspray, Shrek, Mary Poppins, La belle et la bête (qui va être rebooté en "live-action")...
Mais le phénomène s'accentue. Actuellement, Avatar a été transformé par Le Cirque du Soleil : Toruk promet un spectacle dans l'univers de Pandora. On nous annonce Moulin Rouge! sur les planches d'ici deux ans (avec l'accord de Baz Luhrmann). Mais surtout Amélie, d'après Le Fabuleux destin d'Amélie Poulin, en comédie musicale là aussi, pour le printemps 2017. Pour la saison 2017/2018, pas moins de douze films ou livres déjà adaptés pour le cinéma seront transposés en pièces de théâtre ou comédies musicales à Broadway. La plus attendue sera évidement La Reine des neiges.

En France, on avait déjà eu le droit à Kirikou, Sur la route de Madison, La maman et la putain, Un singe en hiver, Le bal des vampires (par Polanski himself), etc... Désormais ce sont Les Choristes, la hit de Christophe Barratier, qui va être transposé en spectacle musical, mis en scène par le réalisateur lui-même. Lever de rideau le 23 février 2017. Et à la Comédie-Française, après son triomphe à Avignon, c'est l'adaptation du film de Visconti, Les Damnés qui fait l'événement de cette rentrée.

Trouple entre littérature, cinéma et théâtre

On voit bien que cinéma et théâtre entretiennent de plus en plus leur flamme amoureuse. On pourrait aussi se désoler de constater un manque d'originalité ou d'inspiration à vouloir chercher la recette qui peut fonctionner. Autant le cinéma a sa réputation de vampire, suçant livres, théâtre et histoires vraies. Autant le théâtre ne nous avait pas habitué jusque là à ce genre d'usages. Pourtant, regardons bien les affiches: Le rouge et le noir, Le fantôme de l'opéra, Oliver Twist, Notre-Dame de Paris. Tous ces spectacles musicaux de la rentrée sont issus de bouquins populaires et étudiés à l'école. Tous ont aussi été déclinés au cinéma. Alors pourquoi ne pas pousser la chansonnette sur une histoire que tout le monde connaît? Il y a une part d'inceste artistique, certainement. Une ambition amoindrie pour limiter les risques, assurément.

Cependant, si on est assez objectif, qui peut dire lequel Roi Lion est le meilleur, le Disney ou le Broadway? Comment avez-vous découvert Les Misérables entre le pavé d'Hugo, le mastodonte musical milliardaire et les différentes adaptations audiovisuelles? Cela prouve surtout que les bonnes histoires ne meurent jamais.

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James Cameron annonce 4 suites pour Avatar

Posté par vincy, le 15 avril 2016

avatar

On est passé d'une suite à deux puis à trois. Avatar aura finalement quatre autres histoires. C'est ce qu'a annoncé James Cameron lors du CinemaCon de Las Vegas, lançant "La prochaine fois que je vous verrai ça sera sur Pandora !". La prochaine fois ce sera donc pour Avatar 2, après de multiples retards à l'allumage décalant la sortie à Noël 2018.

Ensuite les épisodes s'enchaîneront en 2020, 2022 et 2023. De quoi ne pas affronter Star Wars, dont les suites sont prévues en 2017 et 2019.

Cette stratégie n'est pas étonnante. Malgré son succès mondial (2,8 milliards de $ dans le monde), Avatar n'est (pour l'instant) pas Star Wars. Il n'y a pas de phénomène de fans autour du film de Cameron, pas de produits dérivés et de licences (Légo et autres) qui enrichissent leurs créateurs. Avatar veut donc se positionner en franchise à cash, créer un univers fédérateur. Pour l'industrie hollywoodienne, c'est ce qui différencie une "marque" (comme les Marvel) d'un carton mondial (type Titanic). Il n'y a pas que le box office qui compte, il y a toutes les recettes parallèles qu'un film génère: jeux, jeux vidéos, livres, ...

Avec cinq films (et on peut imaginer des spin-off), des livres programmés, James Cameron espère ainsi faire son Star Wars. Celui du XXIe siècle. Evidemment, c'est un risque puisqu'on ne peut pas prévoir le succès des quatre suites. Mais le réalisateur, qui travaille sur la suite d'Avatar depuis bientôt 7 ans maintenant, semble confiant, et devrait tourner les quatre nouveaux films quasiment à la suite. La production doit être lancée incessamment.

Star Wars épisode 7 : Le messie de l’année ciné ?

Posté par wyzman, le 29 novembre 2015

Le 16 décembre 2015. Voilà un jour que tous les fans de blockbusters, les nostalgiques et tous les autres cinéphiles attendent avec impatience. En effet, c'est ce 16 décembre que le nouveau film de J. J. Abrams sortira, j'ai nommé Star Wars - épisode 7 : Le Réveil de la Force. Véritable challenge pour l'écurie Disney (détentrice des droits) et pour les studios Lucasfilm et Bad Robot, ce nouveau volet aura pour objectif de faire oublier la seconde trilogie bourrée d'effets spéciaux numériques. Premier film d'une nouvelle trilogie et doté d'un budget de 200 millions de dollars, Le Réveil de la Force aura également pour ambition de doper un box office mondial qui a particulièrement brillé grâce à de mauvais films cette année. A l'exception de Mad Max : Fury Road, les amateurs d'explosions, de course-poursuites, de scènes de combat ou de bonnes grosses comédies se sont bien ennuyés en 2015. Explications.

Dès janvier, les choses ont mal commencé. Entre Tak3n et Into the woods, comment espérer être rassasié ? Le premier était une véritable catastrophe quand le second aura gonflé les ventes de Doliprane. Février ne nous aura pas non plus épargné. American Sniper s'est avéré plus psychologique que spectaculaire - même si certaines scènes en valaient la peine ; Jupiter Ascending a plus que divisé et Cinquante nuances de Grey, eh bien… Phénomène trop attendu, déception en vue ! Nous pourrions évoquer le cas de Divergente 2, mais à quoi bon ? On a beau aimer Shailene Woodley, elle ne fait pas le poids face à une certaine Jennifer Lawrence

Si Fast & Furious 7 aura permis aux fans de Paul Walker de lui dire au revoir, le blockbuster motorisé nous aura également rappelé que parfois, plus c'est gros moins c'est bon. Un peu comme cet Avengers : L'Ere d'Ultron. Une chose est sûre : si les deux films ont secoué le box office mondial, nos petits cœurs sont restés sur leur faim. En mai, alors que le Festival de Cannes récompensait Dheepan, un film qui n'a pas fait l'unanimité, George Miller balançait son énorme road-movie nouvelle génération qu'est Mad Max : Fury Road. Si vous ne l'avez pas vu, il n'est pas trop tard. Et si c'est déjà fait, placez-le en haut de votre liste de cadeaux adressée au Père Noël !

Après cela, il y a bien évidemment eu Jurassic World et Terminator Genisys. Oui, le premier nous a franchement rendu nostalgique et oui, nous avons (encore) craqué pour Chris Pratt. Mais entre nous, ce n'était pas parfait. Quid du duo Arnold Schwarzenegger/Emila Clarke ? Eh bien, si sur le papier, accoler la star du Game of Thrones à l'ex-Monsieur Muscles était une bonne idée, sur les écrans ce fût autre chose… Les plus jeunes d'entre nous auront tout de même eu la possibilité de savourer Vice Versa et Les Minions. Si les deux n'ont en commun que le fait d'être des films d'animation, ils nous auront tout de même bien fait rire - avec un léger avantage côté public aux petites têtes jaunes qui ont plu à 6,2 millions de Français !

Quant au reste de l'année jusqu'ici… Quel sacré foutoir ! Les Quatre Fantastiques ? Un échec. Ted 2 ? Raté. Mission Impossible 5 ? Un James Bond à l'américaine. Le Labyrinthe 2 ? Trop long et bruyant pour être bon. Spectre ? Pas aussi bien que Skyfall. Hunger Games 4 ? Une conclusion sans grand intérêt. Ce qui nous laisse avec Star Wars 7. Réalisé par J. J. Abrams (Star Trek Into Darkness) et co-écrit avec Lawrence Kasdan (L'Empire contre-attaque) et Michael Arndt (Toy Story 3), ce nouvel opus a peu de chance d'être raté. Enfin, ça c'est que l'industrie du cinéma souhaite. Car après des mois de buzz acharné (le premier teaser remonte à novembre 2014), le film ne peut pas et ne doit pas se planter.

Et si les spécialistes estiment que le film pourrait rapporter 200 millions de dollars dès son premier week-end d'exploitation américain, ce n'est pas pour rien : Star Wars 7 totalise déjà plus de 50 millions de dollars en prévente ! De là à espérer que le film atomise le record de 208,8 millions de dollars actuellement détenu par Jurassic World, il n'y a qu'un pas. Avec son casting mêlant la nouvelle génération aux anciennes, Star Wars 7 semble taillé pour détrôner Avatar de sa place de plus gros succès mondial avec 2,7 milliards de dollars amassés. Vous n'y croyez pas ? Attendez le 16 décembre ! Avec des chiffres aussi monstrueux que ceux annoncés, l'Académie des Oscars n'aura d'autre choix que de se pencher une bonne fois pour toutes sur le cas du space opera. Après avoir récompensé Titanic (11 Oscars) et Avatar (3 Oscars), on la voit mal snober le nouveau bébé de J. J. Abrams !

Mais il reste une inconnue: les Oscars, qui n'aiment pas trop les grosses machines et optent pour des films d'auteur la plupart du temps, doivent déjà caser Mad Max et Vice-Versa dans la liste finale. Alors, Star Wars va devoir surprendre, briller par sa qualité et surtout ne pas décevoir les fans. Le marketing fera le job: les recettes seront là. Cependant, même si le film fracasse des records, emballe une partie de la critique, entre nostalgiques et geeks, il restera à la saga un défi à relever: attirer ceux qui n'ont jamais vu ou aimer Star Wars. Car si la Force se réveille, c'est bien pour que la franchise vive de nouveau longuement sur les grands écrans.

James Horner (1953-2015) : silence pour le compositeur de Titanic et d’Avatar

Posté par vincy, le 23 juin 2015

james horner

James Horner est décédé tragiquement cette nuit dans un accident d'avion à l'âge de 61 ans. Le compositeur de la musique des films de James Cameron et Ron Howard est né le 14 août 1953. Il pilotait lui-même l'avion qui s'est crashé au nord de Santa Barbara en Californie.

James Horner a été nommé 8 fois aux Oscars: Aliens, Fievel et le nouveau monde, Jusqu'au bout du rêve, Braveheart, Apollo 13, Un homme d'exception, House of Sand and Fog, Avatar et surtout Titanic qui lui fait gagner deux Oscars pour la meilleure musique et pour la meilleure chanson ("My Heart will go on"). Avec Titanic, il bat aussi le record de la BOF la plus vendue dans le monde (environ 30 millions de disques).

Ses compositions symphoniques, mélodieuses ont fait de lui l'un des musiciens les plus demandés de ses 20 dernières années. Cette année, on avait entendu sa musique grâce à Jean-Jacques Annaud qui avait fait appel à lui pour Le dernier loup. Horner et Annaud avaient également collaboré sur Or noir, Stalingrad et Le nom de la rose.

Sa musicographie est impressionnante et comprend une centaine de films: The Amazing Spider-Man, le remake de The Karate Kid, Troie, Le Grinch, En pleine tempête, Deep Impact, Jumanji, L'affaire Pélican, Légendes d'automne, Glory, Chéri j'ai rétréci les gosses, Willow, Cocoon, Le petit dinosaure et la vallée des merveilles, 48 heures... Ces dernières années, il alternait blockbusters et films d'auteurs et même documentaires. Il a écrit la musique du prochain Antoine Fuqua, La rage au ventre, en salles le 22 juillet, mais aussi des deux docus - One Day in Auschwitz et Living in the Age of Airplanes - et d'un film mexicain de Patricia Riggen, The 33.

Avec 6 Grammy Awards et 2 Golden Globes, James Horner touchait à tous les écrans, y compris la fameuse attraction de Michael Jackson à Disneyland, Captain EO et le journal du soir de la chaîne CBS. Récemment, il préférait composait des concertos pour violons, violoncelles, pianos et autres instruments à vent.

Sigourney Weaver rempile pour Avatar 2, 3 et 4

Posté par vincy, le 11 juin 2014

sigourney weaver avatarGrace Augustine mourrait dans le premier épisode d'Avatar. A l'époque, James Cameron n'imaginait pas que son film allait être un triomphe mondial. Faire mourir le personnage de Sigourney Weaver permettait un sacrifice nécessaire pour émouvoir le spectateur.

Maintenant que Cameron a prévu trois suites, tournées les unes à la suite des autres, il ne veut pas se priver de son actrice charismatique. Le cinéaste a confirmé que Weaver va revenir dans Avatar, à travers un autre personnage. "Sigourney et moi avons une longue histoire qui a commencé en 1985 avec Aliens. Nous sommes de bons amis qui avons toujours bien travaillé ensemble. Du coup, cela me semble bien qu'elle revienne dans les suites d'Avatar" explique le réalisateur.

Cameron promet que son nouveau personnage sera radicalement différent.

Sigourney Weaver rejoint donc les trois acteurs du premier film, Sam Worthington, Zoe Saldana (lire notre actualité du 16 janvier) et Stephen Lang.

Les tournages des trois suites d'Avatar commenceront au second semestre 2014. La première suite ne sortira qu'en décembre 2016, sept ans après le premier épisode qui a rapporté 2,8 milliards de dollars de recettes dans le monde.