Ce qu’il faut savoir sur le 31e Festival du film de Cabourg

Posté par vincy, le 14 juin 2017

Le 31e Festival du film de Cabourg, dédié au cinéma romantique, s'ouvre ce mercredi 14 juin et se clôturera le dimanche 18 juin. Qui succédera à Diamond Island (Grand prix du jury l'an dernier) et Mr. Ove (Prix du public)?

Un jury très étoilé: Marion Cotillard (Swann d'or de la meilleure actrice en 2007) préside le Grand jury qui décernera le Grand prix du jury samedi 17 juin. Elle sera entourée d'Aure Atika, Camille Cottin, Anne Dorval, Hugo gélin, Nathanël Karmitz, Camille Laurens, Ibrahim Maalouf et Manu Payet (Swann d'or du meilleur acteur en 2016). Le jury jeunesse, composé de 6 collégiens et lycéens, sera parrainé par Nora Arzeneder et Stéphane de Freitas. Pour les courts-métrages, le jury est présidé par Gabriel Le Bomin, avec à ses côtés Swann Arlaud, Olivier Chantreau, Elodie Frégé,Yaniss Lespert, Salomé Richard et Solène Rigot.

Une compétition éclectique: Ava de Léa Mysius, prix SACD à la dernière Semaine de la Critique, Cuori Puri de Roberto De Paolis, sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs, Eté 93, prix du meilleur premier film à Berlin, Heartstone de Gudmundur Arnar Gudmundsson, Grand prix du jury et prix du public à Angers, Queer Lion à Venise, Mobile Homes de Vladimir de Fontenay, sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs, Une femme fantastique de Sébastian Lelio, Ours d'argent du meilleur scénario et Teddy Award à Berlin, et Walk With Me de Lisa Ohlin.

Un panorama "romantique" pour le public: le prix du Public sera choisi parmi les 12 films suivants.

120 battements par minute, Grand prix du jury à Cannes
L'âme du tigre
Cherchez la femme
Le chemin
Le ciel étoilé au-dessus de ma tête
Les Ex
Jeune femme, Caméra d'or à Cannes
Loue-moi!
Lumières d'été
The Bloom of Yesterday
Their Finest
Une vie violente

Premiers Rendez-vous: pour ce prix qui récompense la première apparition d'un(e) comédien(ne), sont en lice Jamais Contente d'Emile Deleuze avec Lena Magnien et Patients de Grands Corps Malade et Mehdi Idir, avec Pablo Pauly. La cérémonie a lieu vendrredi 16 juin.

Dans les salles, sur la plage, pour la musique, pour la passion: Cabourg proposera aussi de revoir ou de découvrir des films "romantiques" de l'année écoulée tels Django, Monsieur & Madame Adelman, Nocturama, Sage femme, Mountain Cry, La tortue rouge, Mademoiselle, Passade ou encore Even Lovers get the blues...

Une histoire de plumes: signatures, lectures, conférences, Cabourg propose aussi des rencontres hors-cinéma. Christine Citti lira ainsi le scénario de Caroline Vignal, Cévennes, Aure Atika et Camille Laurens ont été invité à dédicacer leurs livres (Christine Citti lira également des extraits de leurs romans), et Gonzague Saint-Bris animera une conférence où se mêleront sexe et pouvoir. Chaud!

Aure Atika ne sait plus si elle couche avec Stéphane de Groodt ou avec Louise Bourgoin

Posté par vincy, le 9 juillet 2016

Le pitch: Pierre et Aimée sont en couple. Eric et Pénélope aussi. Et le quatuor est lié par une longue amitié. Cependant, Pierre et Pénélope sont devenus amants. Trop compliqué à gérer, ils décident de coucher une dernière fois ensemble avant de rompre. Malheureusement, au réveil, Pierre se retrouve dans le corps de Pénélope, et inversement. Si ça, ce n'est pas compliqué... Car désormais, Pénélope, dans le corps de Pierre, va devoir vivre avec Aimée et Pierre, en Pénélope, va devoir cohabiter avec Eric. Vous suivez?

Stéphane de Groodt (Pierre), Aure Atika (Aimée), Pierre-François Martin-Laval (Eric) et Louise Bourgoin (Pénélope) seront à l'affiche de cette comédie "fantastique" (qui rappelle Ce que veulent les femmes, Freaky Friday, Dans la peau d'une blonde et tant d'autres). L'un sans l'autre est réalisé par Bruno Chiche (Barnie et ses petites contrariétés, Hell, Je n'ai rien oublié) et produit par Vendôme production.

Selon Le film français, le tournage est prévu du 15 septembre au 10 novembre prochain, pour une sortie programmée au second semestre 2017.

La vérité si je mens 3 : Atika fait le buzz sur Twitter

Posté par Claire Fayau, le 29 août 2010

la verite si je mens 3 scenarioQuand les acteurs font le buzz sur le web... Il y a exactement une semaine , Aure Atika faisait paraître sur son compte Twitter un sibyllin "J'ai dit oui" assorti d'un lien menant à une photo d'un scénario.

On découvre que non, l'actrice ne passe pas chez Monsieur le Maire, mais qu'elle va rejoindre l'équipe de La Vérité si je mens 3 de Thomas Gilou.

Un tweet accrocheur, et la couverture du scénario, voilà de l'excellent marketing viral pour l'annonce d'un tournage qu'on n'attendait plus pour cause d'imbroglios juridiques autour du scénario dont il a fallut récupérer les droits. Selon Le Film Français, le script de Jean-Loup Dabadie avait été mis en suspens "quand les auteurs des deux premiers opus, Michel Munz et Gérard Bitton, avaient fait valoir leur droit de suite."

Et Atika n'a pas été la seule à dire oui. Ils ont tous accepté. La comédienne retrouvera Richard Anconina, José Garcia, Bruno Solo, Gilbert Melki, Vincent Elbaz (qui reprend son rôle de Dov, qu'il avait laissé dans le second opus à Gad Elmaleh), et du côté des filles, Amira Casar et Elisa Tovati reprennent aussi du service. Le tournage débute le 19 septembre

La vérité si je mens ! avait séduit 4,9 millions de spectateurs en 1997 et le deuxième opus avait attiré 7,5 millions de fans en 2001. De l'or pour les producteurs. Mais dix ans après, le film devrait sortir en 2011, le désir sera-t-il toujours là? Question de scénario sans doute...

Julie Delpy tourne avec Eric Elmosnino et Aure Atika

Posté par vincy, le 16 juin 2010

Forte des critiques très positives autour de son travail de réalisatrice (Two days in Paris, La comtesse), Julie Delpy s'attaque à son troisième film. Depuis quelques jours, elle tourne Le Skylab en Bretagne. L'histoire se déroule en 1979, où, pour l'anniversaire d'une grand mère, toute une smala familiale se réunit dans une maison bretonne. Cette chronique est vue à travers les yeux d'une gamine de dix ans.

Ma famille sera composée de comédiens venus d'univers différents : Eric Elmosnino (Gainsbourg, vie héroïque), Aure Atika, Noémie Lvovsky, Bernadette Laffont, Albert Delpy (le père de la cinéaste) Sophie Quinton, Vincent Lacoste ou encore Emmanuelle Riva.

L’ADAMI aide les jeunes talents

Posté par MpM, le 28 mai 2008

Les jeunes talents 2008 et la réalisatrice Lea Fazer

Quel meilleur endroit que le festival de Cannes pour révéler les comédien(ne)s de demain ? Chaque année depuis quinze ans, l’Adami (Société civile pour l'administration des droits des artistes et musiciens interprètes) emmène sur la Croisette une poignée de jeunes acteurs sélectionnés dans le cadre de son programme "Talents Cannes". Aure Atika, Sylvie Testud ou encore Alice Taglioni ont ainsi été du voyage. Cette année, ils étaient douze comédiens confirmés à avoir été choisi parmi les 1700 candidatures reçues par l’Adami, tous réunis devant la caméra de Lea Fazer (Notre univers impitoyable) pour le court métrage Demain j’arrête, un huis clos désenchanté sur l’univers du peep-show qui leur servira désormais de carte de visite professionnelle. Rencontre avec la réalisatrice et deux de ses actrices, Emilie Chesnais et Marie Kremer.

EcranNoir : Lea, qu’est-ce qui vous a séduit dans le projet de l’adami ?

Lea Fazer : Le fait de pouvoir expérimenter, de réaliser un film sans pression commerciale. D’habitude, tourner avec beaucoup de comédiens coûte très cher ! Le film permettait aussi de nouvelles rencontres.

EN : Vous avez participé au comité de sélection des jeunes talents ?

LF : Oui, j’ai vu passer les 1700 candidatures… Il faut le reconnaître, à ce stade-là, il y a de l’aléatoire dans le choix. Quelque chose dans la lettre de motivation, une photo…

EN : Comment avez-vous préparé vos comédiens à l’expérience cannoise ?

LF : Je leur ai dit à quel point cela peut être une expérience douloureuse. Ce sont tous des artistes qui arrivent avec la passion de leur art, et ici c’est le monde de la hiérarchie… Par certains côtés, on dirait un camp de pionniers soviétiques !

EN : Emilie, vous êtes déjà apparue au cinéma dans Le cœur des hommes 1 et 2 ou Le carton. Que vous a apporté cette nouvelle expérience ?

Emilie Chesnais : On a répété pendant une semaine, ce qui nous a permis de bien préparer les rôles et de former le groupe, si bien qu’au moment du tournage, il y avait déjà une réelle complicité entre nous. Le fait de jouer tous ensemble nous a tous nourri en tant qu’acteur. Ca tire vers le haut.

EN : Marie, vous tournez vous depuis quatre ans, notamment dans Le couperet, Quand j’étais chanteur ou Les toits de Paris. Même chose, qu’est-ce que cette expérience pouvait bien vous apporter de nouveau ?

Marie Kremer : C’est un très beau projet pour aborder Cannes ! Ce qui compte, c’est une question de rencontre et d’énergie, peu importe la taille du film ou du rôle… C’était mon premier court métrage, mais ça m’a donné envie d’en faire d’autres. Et puis j’ai aimé le fait de devoir composer, l’aspect un peu "transformiste " de mon rôle.

EN : Votre regard sur Cannes ?

EC : Tout va très vite…Mais qu’elle chance d’y participer !
MK : Je l’ai pris très simplement. Dans notre métier, c’est important de rencontrer des gens, de faire parler de nous. C’est une chose simple et chouette. Je ne porte pas de jugement sur l’aspect paillettes et star system. Le cinéma est là pour faire rêver les gens, c’est quelque chose d’important ! Même si je sais que c’est éphémère.

(Photo : Marie-Pauline Mollaret)