Deauville way of life, jour 7 : la journée des futurs gagnants?

Posté par cynthia, le 12 septembre 2014

whiplashSeptième jour à Deauville (déjà!!!), et ce n'est pas la plus reposante de la semaine. On a eu les yeux éblouis par I Origins de Mike Cahill, notre cœur s'est arrêté devant le grand film de Damien Chazelle Whiplash, on a parlé masturbation avec Miles Teller, réincarnation avec Mike Cahill et on a déjà notre petite idée sur le grand gagnant de ce 40eme festival du film américain.

La journée a commencé fort avec le petit bijou "scientifique" de Mike Cahill, I Origins. Mélangeant la science et le spirituel, ce film qui retrace la vie d'un scientifique bouleversé par la rencontre d'une jeune fille (la sublime Astrid-Bergès Frisbey) a ému la salle obscure du CID. Notre liquide lacrymal a bien fait son travail et a coulé avec entrain devant la prestation de Michael Pitt et de la jolie française. Je ne vous en dis pas plus... Le film est à voir les yeux grands ouvert! On a croisé le réalisateur baba cool . Adorable à souhait il s'amuse à sortir des blagues à tout va et n'hésite pas à vous dire «Bonjour» dès qu'il vous croise à la villa Cartier. Un amour sur pattes!

Pour la suite, on a eu des frissons, des crises d'angoisses et de rires, et une émotion folle devant le Whiplash de Damien Chazelle. Avis assez personnel, mais je le vois grand favori de la compétition. L'histoire d'un jeune musicien de batterie qui, entre humiliation et stress, est prêt à tout pour être le meilleur. Une sorte de Black Swan de la musique, la scène de masturbation en moins. «Si, on l'a tournée mais on l'a coupée au montage» nous dit avec humour Miles Teller, l'interprète principal. Sera-t-elle en DVD? «oui elle y sera» nous affirme-t-il avec un sourire taquin le jeune acteur de 26 ans. Bien évidemment, calmez vous les filles, c'était une blague il n'y a pas de scène de masturbation de prévu dans Whiplash. Pour voir l'anatomie de Miles il faudra attendre la sortie d'Awkward Moment avec Zach Efron en janvier.

Après autant de superbes rencontres et une journée bien remplie comme celle-ci, on aurait bien troqué nos vêtements contre une couette bien chaude dans un lit moelleux. Mais comment voulez-vous passer à côté du nouveau film d'espionnage de Pierce Brosnan, ex 007, The November Man. Le repos c'est pour les faibles! Il suffit de voir Mr Brosnan pour en avoir la preuve. Désormais recruté par la CIA, Brosnan continue à manier les armes et les femmes comme personne dans un thriller haut en couleurs et aussi bien ficelé que les barrières de sécurité du 40ème festival de Deauville.

Tiens des barrières...quelque chose me dit qu'on attend du «lourd» demain. Mais ce ne serait pas Mick Jagger par hasard qui arrive? Affaire à suivre...

Les révélations en lice pour les César

Posté par vincy, le 22 novembre 2011

Ils sont 32 comédiens et comédiennes à avoir été retenus par l'académie des Arts et techniques du Cinéma. Seulement 10 seront nommés dans la catégorie espoir. La liste finale sera dévoilée le 27 janvier prochain.

Cette première liste est proposée "à titre indicatif afin de faciliter le vote, sans avoir aucun caractère d’obligation", souligne l'académie. Enfin bien malin sera celui qui spontanément citera le nom d'un jeune comédien dans un film. Omar Sy, star d'Intouchables, pourrait cependant faire exception. Il est éligible et n'est pas représenté dans la liste.

4 des 16 comédiennes en lice pour les nominations ont joué dans L’Apollonide, souvenirs de la maison close. Notons qu'hormis Astrid Bergès-Frisbey dans La fille du puisatier et Naidra Ayadi dans Polisse, aucune actrice n'a joué dans un film vu par plus d'un million de spectateurs.
Enfin Angèle et Tony et Mon père est femme de ménage sont les seuls films présents dans les deux catégories sexuées.

Pour le César du meilleur espoir féminin 2012 :
Naidra Ayadi dans Polisse
Anne Azoulay dans Léa
Alice Barnole dans L’Apollonide, souvenirs de la maison close
Astrid Bergès-Frisbey dans La fille du puisatier
Agathe Bonitzer dans Une bouteille à la mer
Lola Créton dans Un amour de jeunesse
Marie Denarnaud dans Les adoptés
Amandine Dewasmes dans Toutes nos envies
Golshifteh Farahani dans Si tu meurs, je te tue
Adèle Haenel dans L’Apollonide, souvenirs de la maison close
Clotilde Hesme dans Angèle et Tony
Joséphine Japy dans Le moine
Céline Sallette dans L’Apollonide, souvenirs de la maison close
Christa Théret dans La brindille
Alison Wheeler dans Mon père est femme de ménage
Iliana Zabeth dans L’Apollonide, souvenirs de la maison close

Pour le César du meilleur espoir masculin 2012 :
Nicolas Bridet dans Tu seras mon fils
François Civil dans Nos résistances
Jérémie Duvall dans Mon père est femme de ménage
Franck Falise dans La fin du silence
Raphaël Ferret dans Présumé coupable
Grégory Gadebois dans Angèle et Tony
Guillaume Gouix dans Jimmy Rivière
Iabe Lapacas dans L’ordre et la morale
Nicolas Maury dans Let my people go !
Pierre Moure dans Où va la nuit
Pierre Niney dans J’aime regarder les filles
Pierre Perrier dans American Translation
Aymen Saïdi dans L’assaut
Mahmud Shalaby dans Les hommes libres
Alexandre Steiger dans L’ordre et la morale
Dimitri Storoge dans Les Lyonnais

Cannes 2011 : Astrid Bergès-Frisbey et Niels Schneider, Espoirs Chopard

Posté par vincy, le 15 mai 2011

Astrid Bergès-Frisbey et Niels Schneider ont reçu samedi soir, au 64e Festival de Cannes, les trophées Chopard 2011 en tant qu'espoirs du cinéma. Ces deux prix encouragent les nouveaux talents. Côté filles, Audrey Tautou, Ludivine Sagnier, paz Vega, Diane Kruger, Marion Cotillard, Kelly Reilly ou encore Léa Seydoux font partie des lauréates depuis 2001. Côté garçons, le palmarès comprend Hayden Christensen, Gael Garcia Bernal, Rodrigo Santoro, Jonathan Rhys-Meyers...

Cette année, Robert De Niro, Uma Thurman et Jude Law se sont déplacés sur la terrasse privatisée du Martinez pour la réception.

Astrid Bergès-Frisbey, 25 ans, est à Cannes cette année pour Pirates des Caraïbes 4, où elle incarne une sirène romantique. On l'a vue dans Sa Majesté Minor de Jean-Jacques Annaud, Un barrage contre le Pacifique de Rithy Pahn, et elle joue actuellement La Fille du puisatier de Daniel Auteuil.

Niels Schneider, 23 ans, a commencé avec Tout est parfait de Yves-Christian Fournier. mais c'est Xavier Dolan qui l'a révélé à Cannes l'an dernier avec le rôle du bel hétéro convoité dans Les Amours imaginaires. Avec le jeune cinéaste québécois, il avait aussi tourné J'ai tué ma mère. Il sera prochainement dans Un autre monde de Gabriel Aghion avec Dominique Blanc.

Daniel Auteuil retrouve Pagnol pour sa première réalisation

Posté par vincy, le 2 mai 2010

Pour ses 60 ans, Daniel Auteuil se lance lui aussi dans la réalisation. Son premier long métrage, actuellement en tournage, est le remake de La Fille du puisatier, tragédie mélodramatique de 1940 d'un auteur à qui il doit beaucoup : Marcel Pagnol. Il y a 24 ans, Auteuil crevait l'écran en inoubliable Ugolin dans Jean de Florette et Manon des Sources. Il avait obtenu un César du meilleur acteur pour sa prestation et sa carrière 'était alors orientée vers des rôles plus dramatiques et des films d'auteurs prestigieux.

Il a réunit des acteurs avec lesquels il n'a pas souvent tourné en tant que comédien : Kad Merad, Sabine Azéma (son épouse dans Peindre ou faire l'amour), Jean-Pierre Darroussin (avec qui il partageait l'affiche de Dialogue avec mon jardinier), Nicolas Duvauchelle (tous deux dans Le deuxième souffle) et la jeune Astrid Bergès-Frisbey. Cette dernière, remarquée dans Un barrage contre le Pacifique et La première étoile sera aussi à l'affiche du quatrième Pirates des Caraïbes.

la fille du puisatier affiche 1940Auteuil sera lui-même devant la caméra, reprenant le rôle du puisatier que tenait Raimu dans la version originale. Bergès-Frisbey incarnera la fille qui tombe amoureuse de l'aviateur (Duvauchelle). Mais quand celui-ci part à la guerre, il laisse le champ libre à un autre courtisan : l'assistant du puisatier, joué par Kad Merad, qui reprend ici le rôle de Fernandel. Il ignore que la jeune fille est enceinte. Darroussin et Azéma interpréteront les parents, pas forcément sympathiques, de l'aviateur.

Le tournage a lieu dans les environs de Saint-Rémy de Provence et se déroulera jusqu'au 12 juin. La sortie est prévue pour les fêtes.

Outre ses propres films,Pagnol a toujours été une source inépuisable du cinéma et de la télévision. Les gros succès populaires de Jean de Florette et Manon des Sources (de Claude Berri) puis de La Gloire de mon père et du Château de ma mère (d'Yves Robert) avaient relancé l'auteur dans les années 1986-1990. Puis Gérard Oury avait refait Le Schpountz en 1999, qui fut un lourd fiasco financier.

Futurs talents romantiques à Cabourg

Posté par kristofy, le 22 juin 2009

C’est court mais c'est bon, et même parfois très bon. Le Festival de Cabourg fait une place importante aux courts-métrages avec plusieurs séances et une sélection de courts de haute volée en compétition. Robin Renucci présidait le jury, entouré de Cécile Cassel, François Vincentelli, Nick Rollinger, Bouraouïa Marzouk, Jeanne Cherhal (la chanteuse était ici l’année dernière en faisant l'actrice dans La copie de Coralie) et de cinéphiles.

Phone Story de Binevsa Berivan raconte une envie d’histoire d’amour d’un immigré kurde dans un Bruxelles en noir et blanc.

Clément Michel qui découvre la paternité dans Bébé (avec Marie Denarnaud) est certainement le plus drôle de tous.

C’est gratuit pour les filles déjà découvert à Cannes dans lequel on voit les dégâts que provoque une vidéo compromettante mise sur internet est une bouffée de fraîcheur. Vingt minutes après, on voudrait voir le long métrage...

Le réalisateur Nicolas Miard avait déjà eu son premier court remarqué à Cabourg avec le prix d’interprétation pour Adrien De Van, l’acteur est encore le personnage principal de son nouveau court Le chant des sirènes (avec aussi Pauline Acquart). C’est d’ailleurs un peu le point de départ d’une histoire que Nicolas Miard compte bien réaliser en long-métrage.

Nous aurions bien élu meilleur acteur le belge Thomas Roland pour La balançoire où il joue un père divorcé qui voudrait rester le plus longtemps possibles avec son fils avant que sa femme ne le récupère. La meilleure actrice aurait été Camille Claris pour En douce où elle est une adolescente qui fantasme sur son voisin.

Et j'aurai décerné le prix du meilleur court pour Les moineaux de Runar Runarsson où deux jeunes à peine ados vont basculer de manière dramatique dans le monde des adultes.

Autant de courts-métrages où l’originalité est une bonne surprise. Le Festival de Cabourg veut soutenir les jeunes talents du cinéma avec le Prix du Premier Rendez-vous qui récompense la première apparition à l’écran d’un acteur et d’une actrice.  Ce prix a été remis à Firat Ayverdi. Il a crevé l’écran en jeune clandestin dans Welcome de Philippe Lioret. C’est d'ailleurs son partenaire Vincent Lindon qui lui a donné son trophée : "ce prix est un encouragement à continuer mais pas n’importe comment."

Sandrine Bonnaire a même insisté : "pour continuer ce métier ce qui est important c’est aussi avec qui on commence." Elle a transmios le prix féminin à l’actrice Astrid Berges-Frisbey découverte dans Un barrage contre le Pacifique de Rithy Pan.