Les nouveaux films de Nanni Moretti, Ari Folman et François Ozon en chantier…

Posté par vincy, le 21 mai 2009

Et l'on pense déjà à l'année prochaine. Cannes n'a pas encore retrouvé sa tranquillité, que les accords signés préfigurent des films à venir. Ainsi Nanni Moretti, Palme d'or 2001, et sélectionné régulier, va réaliser son nouveau film à Rome et à Florence cette été et devrait être prêt pour le festival de l'an prochain. Nous avons un Pape est budgété à 9 millions d'euros. Moretty y sera un psychiatre appelé par un Cardinal du Vatican qui ne sent pas prêt à devenir Pape.

De même Ari Folman, à qui l'on doit Valse avec Bashir, a décidé d'adapter le roman de Stanisla Lem, The Congress. Le film mélangera prises de vues réelles et animation et vise une sortie en 2011. Enfin, François Ozon ne sera pas à Cannes, mais il termine actuellement le tournage de son nouveau film, Le refuge, avec Isabelle Carré et Melvil Poupaud (avec qui il avait tourné Le temps qui reste). Sorties en salles autour de Berlin 2010.

César : premières réactions d’Ari Folman, Cécile Cassel et Laurent Cantet

Posté par MpM, le 27 février 2009

Cécile Cassel Défilé de Césarisés et de remettants dans la salle de presse du Théâtre du Chatelet. Cécile Cassel (à gauche) vante son partenaire du Premier jour du reste de ta vie, Marc-André Grondin, meilleur espoir masculin, retenu sur un tournage. "C'est tout ce que j'ai à vous montrer de lui", dit-elle, piteuse, en montrant le carton qui était dans l'enveloppe.

Ari Folman, César du film étranger pour Valse avec Bashir, est un peu plus prolixe. "Le rêve s'achève", avoue-t-il. "C'est le dernier jour de mon voyage et c'est très symbolique d'avoir commencé à Cannes et de finir ici. Tout ce qui est arrivé avec ce film est incroyable. Par contre, ça a été bien plus dur de voyager que de faire le film..." Son dernier projet devrait être moitié live, moitié animation. "Vous ne me verrez plus", précise-t-il. "Il y aura de vrais acteurs !".

Premier César (d'une longue série ?) pour Laurent Cantet (et Robin Camillo), celui de la meilleure adaptation littéraire pour Entre les murs. Pour le réalisateur, un prix non anodin : "C'est très plaisant de rectifier le quiproquo sur le fait que le film ressemble à un documentaire, même si je me réjouis que ce quiproquo ait eu lieu. Je suis fier que certains spectateurs aient pu se demander à un moment ou un autre si ce qu'ils voyaient était vrai ou pas. J'ai l'impression d'avoir comme le beurre et l'argent du beurre." Au sujet de son prochain film, pas de scoop : "Je n'ai pas eu le temps de réfléchir, j'attendais que vous me donniez une idée..."

Crédit photo : Marie-Pauline Mollaret

Berlin-Cannes-Venise : les trois étapes du festivalier

Posté par MpM, le 11 septembre 2008

Mostra de VeniseBerlin, Cannes et Venise sont généralement considérés comme les grands festivals de cinéma dans le monde, ceux qui permettent tout au long d’une année de prendre le pouls de la cinématographie internationale. Pour la première fois en 2008, Ecran Noir a réalisé le "Grand Chelem", et est ainsi en mesure de faire un comparatif (forcément un peu subjectif) de ce triumvirat des grandes fêtes du cinéma.

Ambiance : Indéniablement, Cannes reste la référence absolue, car nulle part ailleurs on n’a tant l’impression d’un gigantesque cirque dont il faut faire partie à tout prix. C’est aussi le seul festival que l’on connaisse où l’on ne s’arrête jamais, où un confrère pressé n’hésite pas à vous bousculer (voire vous insulter) si vous êtes un peu long à ranger vos affaires en salle de presse… A Berlin, seules les grandes stars hollywoodiennes déchaînent quelques passions (on en a eu l’exemple avec Scarlett Johannson et Natalie Portman ou encore Madonna), le reste du temps tout le monde reste très policé et tranquille. A Venise, on a même franchement l’impression que les festivaliers sont trop occupés à profiter de la ville et de la plage toute proche pour être obsédés par les films ou les célébrités…

Organisation : Berlin et Venise ont en commun d’être très ouverts au public, qui a même ses propres séances réservées. Le jeu des multiples diffusions de films empêche que cela soit un handicap pour quiconque et rares sont les journalistes à rester sur le carreau lors des projections… sans pour autant qu’il soit nécessaire de subir de longues files d’attente. A Cannes, c’est tout le contraire. Malgré une hiérarchie quasi militaire (une douzaine de niveaux d’accréditation différents), il est parfois difficile d’avoir accès aux films de la compétition. Le 4e volet d’Indiana Jones a déclenché une telle hystérie que deux heures avant la séance, certains membres de la presse attendaient déjà devant la salle, en plein cagnard. A noter qu’à Venise, il y a tout de même trois sortes d’accréditation presse, et qu’il est quasi impossible pour les deux niveaux inférieurs de voir certains films de la sélection avant les conférences de presse.

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Une deuxième valse avec Bachir ?

Posté par Morgane, le 18 août 2008

Fort de son succès cinématographique, Valse avec Bachir se retrouvera prochainement... en bulles ! Castermann va en effet publier une bande dessinée du même nom, dont les auteurs ne seront autres qu’Ari Folman (réalisateur du film) et David Polonsky (directeur artistique du film). La bande dessinée reprendra les images du film, redécoupées mais non redessinées. La sortie est prévue pour le début de l’année 2009, probablement pour le festival d’Angoulême qui se tiendra du 29 janvier au 1er février.