Penélope Cruz et Antonio Banderas retournent chez Pedro Almodovar

Posté par vincy, le 17 avril 2018

Le prochain film de Pedro Almodovar, Dolor y Gloria, qui se tournera cet été, va réunir, de nouveau, Antonio Banderas et Penélope Cruz. Ils ont déjà joué ensemble pour Almodovar dans la séquence d'ouverture des Amants passagers. Mais évidemment ce sont aussi deux des acteurs fidèles du réalisateur. Depuis Le Labyrinthe des passions en 1982, Banderas a tourné 7 films pour le cinéaste espagnol. Il lui doit sa notoriété internationale, tout comme l'actrice. Cruz, depuis En chair et en os en 1997, a joué cinq fois pour le réalisateur.

Au générique, on retrouvera également Asier Etxeandia (la série Velvet, La novia) et une fidèle du réalisateur, Julieta Serrano, qui jouait, notamment, Lucia dans Femmes au borde de la crise de nerfs et Alma dans Attache-moi!.

Dolor y Gloria sera un film "masculin". Ce sont les deux acteurs qui porteront les rôles principaux. L'histoire tourne autour de la création, cinématographique et théâtrale, et de la difficulté de séparer cette création de la vie privée. Le scénario s'annonce ambitieux. dans son communiqué, Almodovar affirme qu'il traitera des premiers amours, de la maternité, de la mortalité, du vide et de l'incapacité à réaliser des films, des liens entre un acteur et un réalisateur, le tout dans un spectre s'étalant des années 1960 à aujourd'hui, avec une série de rencontres et des allers-retours dans le temps.

Le 21e film d'Almodovar sera-t-il le plus autobiographique?

Penélope Cruz, à l'affiche demain de Escobar, fera l'ouverture du festival de Cannes le 9 mai avec Everybody Knows d'Asghar Farhadi. Elle devrait aussi tourner le prochain film de Todd Solondz, Love Child. Antonio Banderas vient de terminer le tournage de Life itself de Dan Fogelman et sera au générique de The Voyage of Doctor Dolittle, l'an prochain.

Dr Dolittle s’offre un casting au poil

Posté par vincy, le 31 mars 2018

Robert Downey Jr. a officialisé sur son compte twitter le casting vocal de son nouveau film, The Voyage of Doctor Dolittle. Le film est actuellement en tournage à Londres. La sortie est calée pour le 12 avril 2019.

C'est du lourd niveau casting tout de même: Marion Cotillard et Octavia Spencer, toutes deux oscarisées, Kumail Nanjiani, nommé aux Oscars, Rami Malek, gagnant d'un Emmy Award, Craig Robinson, John Cena, Carmen Ejogo et Frances De La Tour rejoignent les déjà annoncés Ralph Fiennes, Emma Thompson, Tom Holland et Selena Gomez.

Antonio Banderas, Michael Sheen, Harry Collett et Jim Broadbent s'ajoutent à cette longue liste, mais pour des personnages "réels".

Le énième remake de Dr Dolittle est écrit et réalisé par Stephen Gaghan. La série de romans pour la jeunesse de Hugh Lofting, publiée à partir de 1920 (et en France à partir de 1931),  a connu plusieurs versions: une comédie musicale de Richard Fleischer en 1967 et une série de 5 films, dont les deux premiers ont été les derniers grands succès d'Eddie Murphy.

Robert Downey Jr. qu'on verra dans quelques semaines dans Avengers: Infinity War a annoncé qu'il voulait en finir avec Tony Stark / Iron Man. C'est son premier projet d'envergure hors Marvel depuis la suite de Sherlock Holmes en 2011.

La découverte de la grotte paléolithique d’Altamira dans un film de Hugh Hudson

Posté par redaction, le 2 mai 2015

antonio banderas altamira

La France a inauguré la réplique de la Grotte Chauvet, La Caverne du Pont d'Arc, il y a une semaine. Des fresques pariétales qui datent d'il y a 36000 ans et découvertes seulement en 1994 (lire aussi La Préhistoire au cinéma: 12 films où personne ne mange son père). Mais la première fois que l'Homme a découvert une grande caverne ornée , c'était en 1879, en Espagne, à Altamira.

Le naturaliste et archéologue Marcelino Sanz de Sautuola explore cette caverne avec sa fille de 8 ans, qui lève les yeux au plafond et voit alors un bison dessiné. Les ornements picturaux d'Altamira datent d'environ 17000-15000 ans.

C'est au cinéma de raconter cette histoire. Simplement intitulé Altamira, le film est actuellement entré en post-production et devrait être prêt pour l'automne.

Le synopsis raconte évidemment la découverte qui changera le regard de l'Homme sur la préhistoire. Au point de créer un double débat: scientifique d'abord puisque certains "savants", et notamment le plus grand préhistorien de l'époque, Carthailac, ont douté de l'authenticité de la découverte ; religieux ensuite puisque de nombreuses voix, à commencer par l'épouse du découvreur, très dévote, ont remis en cause le fait que des "sauvages" aient pu être des artistes si accomplis. L'Eglise catholique y a même vu une attaque contre la Bible par les athéistes. La famille Sautuola va alors subir le déshonneur.

Banderas a expliqué avant le tournage qu'Altamira était le reflet des enjeux de la religion et de la société qui font échos à notre époque.

Le film est réalisé par Hugh Hudson, qui revient derrière la caméra après 15 ans d'absence. Oscarisé dès son premier film pour Les Chariots de feu (1981), il a aussi réalisé Greystoke, la légende de Tarzan, Revolution, My Life So Far et Je rêvais de l'Afrique en 2000.

Le tournage a eu lieu l'automne dernier dans la région même de la grotte. Antonio Banderas incarne l'archéologue. Golshifteh Farahani, Nicholas Farrell (Bloody Sunday), Henry Goodman, Pierre Niney, Clément Sibony, et Rupert Everett sont aussi au casting, ainsi que la jeune britannique Allegra Allen dans le rôle de la fille.

Le scénario a été écrit par Olivia Hetreed (La jeune fille à la perle) et le chef opérateur Jose Luis Lopez-Linares.

BIFFF 2015 : 6 films qui prouvent que le cinéma espagnol est (toujours) maître du genre

Posté par kristofy, le 19 avril 2015

Au BIFFF, les films espagnols ont toujours eu la côte. Pour ce qui de la compétition internationale le trophée du Corbeau d’Or a d’ailleurs été gagné par Ghost Graduation de Javier Ruiz Caldera en 2013 et par Les Sorcières de Zugarramurdi de Alex de la Iglesia en 2014.

La Isla Minima (Marshland) réalisé par Alberto Rodriguez (El traje, Les 7 vierges, Groupe d’élite)

C’est le film espagnol qui vient de remporter 10 Goya (les César espagnols) contre l’autre film multi-nominé El nino, pourtant meilleur. Le film se déroule à l'époque de la fin de la dictature de Franco. Dans une région où les ouvriers des champs font grève pour obtenir une augmentation, deux sœurs d’environ 16 ans ont disparue. Les pistes d’une fugue ou d’un enlèvement sont envisagées avant que l’affaire ne soit reliée à un autre crime sexuel sur une autre adolescente… Deux policiers suivent les différents indices qu’ils reçoivent au fur et à mesure (y compris des envois anonymes) plutôt que d'enquêter véritablement. Ils vont parler à différents protagonistes… La Isla Minima est un film qui souffre d'être (trop) proche de la série True detective ; avec deux détectives dans le bayou, ici transplantés dans la pampa espagnole. Même la fin ouverte pour une suite fait attendre un nouvel épisode au spectateur. Sortie en salles le 15 juillet.

El nino réalisé par Daniel Monzon (Cellule 211)

C’est l’autre film espagnol multi-nominé (13 catégories) aux Goya. Le film raconte plusieurs histoires en parallèle. Elles vont se croiser, avec la description de l’organisation d’un trafic de drogue entre le Maroc et l’Espagne via Gibraltar. Ceux qui en profitent et ceux qui essaient de le combattre. Il y a l’histoire des policiers qui enquêtent sur les gros bonnets d’un réseau international et qui patrouillent en hélicoptère au dessus de la mer pour intercepter les embarcations chargées de marchandises, le récit de trois jeunes qui après avoir participer au transport pour une bande vont organiser eux-mêmes leur réseau, et la chronique de différents gros trafiquants qui ont des indics dans la police pour organiser des leurres et faire passer des tonnes de marchandises dans des containers… Au casting on retrouve Luis Tosar, Sergi Lopez, et la révélation du jeune Jesús Castro qui est ici la vedette du film (il a aussi un rôle dans La Isla Minima). Le film serait comme une version européenne du Traffic de Steven Soderbergh, avec un aspect plus documentaire et une immersion encore plus réaliste.

La Ignorancia de la Sangre réalisé par Manuel Gomez Pereira (Entre ses jambes , Reinas)

Ici, malheureusement, le film ne parvient pas à convaincre, il commence en Espagne avec des mafieux russes proxénètes et se termine avec des terroristes islamistes au Maroc, avec, comme fil rouge, l’enlèvement du fils de Paz Vega, la compagne du policier Juan Diego Botto . L’histoire est l’adaptation d’un roman de Robert Wilson (le quatrième volume d’une série dans le style Robert Ludlum). Dans le film, seul le charisme du héros parvient à convaincre dans une narration sans réel intérêt…

Automata réalisé par Gabe Ibanez (découvert à La Semaine de la Critique de Cannes 2009 avec Hierro)

Dans un futur peut-être pas si éloigné, les conditions de vie sur Terre se sont bien dégradées avec quelques pluies acides sur la Cité où demeure à peine 1% de la population, cohabitant avec quelques robots. Comme dans la plupart des films sur la robotique, il y a au départ les célèbres principes d’Asimov: ici les robots ont été conçus selon deux protocoles : un robot ne peut pas nuire à une forme de vie humaine et un robot ne peut pas se modifier lui-même. Tout comme le film I Robot avec Will Smith, Eva de l’espagnol Kike Maillo (avec Daniel Brühl  et Marta Etura ) ou la série danoise Real Humans, on se doute que quelque chose d’imprévu va arriver avec les machines… Antonio Banderas est un agent d’assurance qui trouve le cas d’un robot qui se serait réparer tout seul : ‘une auto-réparation implique la notion de conscience’. Ici Antonio Banderas va être emmené dans le désert où des robots ont un projet… Il est question de Biokernel modifié (le système opérationnel des robots) qui va amener plusieurs interrogations métaphysiques. Par deux fois on entendra la phrase clé du roman de Michael Crichton Jurassic Park : ‘la vie finit toujours par trouver son chemin’ à propos des progrès de la science qui ne sont pas forcément un progrès pour l’Homme. Automata est un récit d’anticipation qui évoque la possible fin de l’humanité sur Terre.

L’altra Frontera réalisé par André Cruz Shiraiwa

On découvre des gens qui marchent péniblement sur des routes, c’est semble-t-il la guerre et il n’y a plus ni essence ni eau. Une mère et son petit garçon vont emmener avec eux une fillette. La destination est un refuge où ils espèrent être accueillis; il s’agit en fait d’un immense campement où chaque famille peut vivre dans un genre de mobil-home à condition de suivre les règles de cette nouvelle communauté, comme travailler à des tâches imposées. Dans cette vaste enceinte, tout est filmé et écouté pour un programme de téléréalité, et à l’intérieur on comprend vite les règles. Pour passer du niveau C au niveau A (plus de confort et l’espérance d’un visa pour une vie meilleure), il faudra faire tout ce qu’il faut pour gagner des points de popularité : être le plus fort, être la plus séductrice, protéger son secret, trahir… Le film est une énième critique de la téléréalité qui a des années de retard pour être pertinent, sauf avec un rebondissement surprise à la fin…

Musarañas réalisé par Juanfer Andrés et Esteban Roel (coproduit par Alex de la Iglésia)

Dans l’Espagne des années 50, deux sœurs imprégnées des principes de la religion vivent ensemble confinées dans le même appartement depuis trop longtemps, depuis la mort de leurs parents. L’ainée inquiète de l’avenir est couturière mais souffre d’une agoraphobie qui l’empêche de sortir de l’appartement, l’autre qui vient tout juste d’avoir 18 ans espère s’éloigner de son passé. Un jour un homme blessé tombe devant leur porte. Les deux sœurs vont s’en occuper de manière différente et vont devoir s’affronter… On y retrouve Macarena Gómez, extraordinaire, Nadia de Santiago, Hugo Silva et Luis Tosar et Carolina Bang.
Chaque année ou presque l’Espagne produit un film de genre qui fait date comme L’echine du Diable, Les autres, Le labyrinthe de Pan, L’orphelinat, Rec, Les yeux de Julia, Insensibles…, et cette année le grand film espagnol sera donc Musarañas . Le film, presque un huis-clos, commence par montrer différentes pièces d’un puzzle avant des les réunir dans un ensemble qui va devenir de plus en plus oppressant pour devenir sanglant. Un petit chef d’œuvre, qui a fait le tour des festivals, et dont on va reparler bientôt. Si un distributeur français est trouvé.

Ford, Gibson et Banderas rejoignent Expendables 3

Posté par vincy, le 10 août 2013

Sylvester Stallone a bouclé son casting pour le troisième opus d'Expendables, qui sera réalisé par l'Australien Patrick Hugues (Red Hill, inédit en France).

Après le tweet-clash avec Bruce Willis ("paresseux" et "cupide" selon Stallone) qui réclamait un million de $ par jour de tournage, "Rambo" a annoncé sur Twitter qu'Harrison Ford le remplacerait : "WILLIS OUT, HARRISON FORD IN !!!! GREAT NEWS !!!!! Been waiting years for this!!!!”.

Ford ne reprendra pas le personnage de Willis, Mr Church, présent dans les deux premiers films.

Autres nouveaux muscles : Mel Gibson, qui pourrait être le méchant de l'histoire ("Mad Max vs. Barney Ross", le nom du personnage incarné par Stallone, avait twitté Rocky), et Antonio Banderas. Ils rejoignent Arnold Schwarzenegger, Jason Statham, Kellan Lutz, Ronda Rousey et Victor Ortiz, déjà engagés.

En revanche Jackie Chan, Wesley Snipes, Nicolas Cage ou encore Milla Jovovich n'ont pas été confirmés malgré les rumeurs.

Les négociations ont eu lieu jusqu'au dernier jour. Lionsgate voulait annoncer le casting lors de la présentation de ses résultats financiers, hier, vendredi 9 août.

Le tournage débute ce mois-ci. The Expendables 3 sortira le 15 août 2014., deux ans après le 2e épisode et quatre ans après la première aventure. Dans le monde, The Expendables (avec Jet Li et Mickey Rourke) avait rapporté 300 millions de $ et la suite (avec Dolph Lundgren, Chuck Norris et Jean-Claude Van Damme) 275 millions de $.

Almodovar reçoit un prix et embarque Banderas, Cruz, Roth dans son prochain film

Posté par vincy, le 22 juin 2012

Le producteur, et frère du réalisateur Pedro Almodovar, Agustin, a donné quelques détails supplémentaires sur Los amantes pasajeros (Les amants passagers en français, I'm so excited en américain), le prochain film du cinéaste espagnol (voir notre actualité du 18 avril).

Le tournage débutera en juillet, entre Madrid et Barcelone (où Almodovar avait filmé Tout sur ma mère) et devrait être en salles durant l'été 2013.

Il s'agit d'une comédie "chorale", située dans un avion. Almodovar s'amusera des mâles, représentés sous toutes leurs coutures et typologies.

On y trouvera les comédiens déjà annoncés : Cecilia Roth, Javier Camara , Lola Duenas, Raul Arevalo, Carlos Areces, Antonio de la Torre, Hugo Silva, Willy Toledo, Miguel Angel Silvestre, Blanca Suarez, Jose Luis Torrijo, Jose María Yazpik et Laya Marti... Mais, en bonus, le producteur a également annoncé qu'il y aurait les collaborations spéciales de Penelope Cruz, Antonio Banderas et Paz Vega.

Par ailleurs, mardi, au cours du Madrid de Cine, Pedro Almodovar a été primé par les producteurs espagnols pour ses résultats au box office international. Le prix Fapae (l'association des producteurs audiovisuels espagnols) qui met en avant le cinéaste ayant eu le plus d'impact commercial à l'étranger lui a été décerné suite au bon bilan de La piel que habito qui a séduit près de 4,2 millions de spectateurs dans le monde, soit le 4e meilleur box office (en recettes) à l'international pour un film du cinéaste. Le film avait fait son avant-première mondiale au Festival de Cannes 2011.

Carlos Saura repeint le Guernica de Picasso avec Gwyneth Paltrow et Antonio Banderas

Posté par vincy, le 19 mai 2012

Carlos Saura, 80 ans cette année, revient sur les plateaux de cinéma, deux ans après Flamenco Flamenco. Ours d'or à Berlin en 1981, Grand prix du jury à Cannes en 1976, le mythique cinéaste espagnol a décidé d'affronter une autre légende : Picasso. Guernica 33 jours, co-scénarisé par le réalisateur, Elias Quejeta et Louis-Charles Sirjacq, décrira comment le maître a peint son tableau le plus grandiose, exposé au Prado à Madrid (avec ses esquisses et ses différentes évolutions). L'oeuvre est l'illustration des ravages des bombardements qui anéantirent la ville de Guernica en avril 1937.

Antonio Banderas incarnera l'artiste tandis que Gwyneth Paltrow sera son amante, la photographe française Dora Maar, qui utilisa son art pour immortaliser cette création. Paltrow a l'avantage d'être hispanophone. A leurs côtés, on retrouvera Imanol Arias dans le rôle de l'écrivain Jose Bergamin.

Le film, budgété à hauteur de 8 millions d'euros, sera tourné entre la mi-septembre et la mi novembre à Guernica même et en France. Il devrait être prêt pour le Festival de Cannes 2013.

Carlos Saura avait déjà réalisé un film sur un grand peintre espagnol, Francisco Goya, dans Goya à Bordeaux (1999).

16 nominations pour La piel que habito aux prochains Goyas

Posté par vincy, le 12 janvier 2012

Dans la course aux prix Goyas 2012, Pedro Almodovar arrive, une fois de plus, en tête. La Piel que habito, présenté au Festival de Cannes l'an dernier, n'est ni le plus gros succès du réalisateur (même si c'est le 3e film espagnol le plus vu de l'année dans son pays) ni son film le plus primé à l'international, et pourtant, il fait figure d'incontournable dans le cinéma ibérique, malgré une forte concurrence : No habra paz para los malvados, thriller de Enrique Urbuzu, en récolte 14 et Eva, premier film de Kike Maillo en remporte 12.

Pour Pedro Almodovar, cela reste, cependant, une belle moisson. Dans sa filmographie, seul Femmes au bord de la crise de nerfs (1988), avait été autant de fois cité. La Piel que habito rejoint ainsi le club très fermé des films plus de 16 fois nommé, aux côtés de Dias contados, La niña de tus ojos, Belle époque et Celda 211. Son film le plus primé reste Tout sur ma mère (en 1999) avec 7 prix. Almodovar l'a reçu deux fois comme meilleur réalisateur (Tout sur ma mère, Volver). Avec La Piel que habito, il enregistre un record dans l'histoire des Goyas, avec 8 nominations comme meilleur réalisateur depuis la création du prix en 1986. Notons aussi qu'Antonio Banderas, nommé comme meilleur acteur, n'a jamais obtenu de Goya.

Le film d'Almodovar est cité dans 16 catégories sur 28 : film, réalisateur, actrice, acteur, révélation féminine, révélation masculine, scénario (adaptation), musique, image, montage, direction artistique, décors, costumes, maquillages, son, effets spéciaux.

Les trois autres oeuvres nommées dans les catégories du meilleur film et du meilleur réalisateur sont Black Thorn, La voz dormida et No habrá paz para los malvados. Ce dernier, beau succès critique et joli succès public pourrait créer la surprise. Notons, par ailleurs, que le triomphateur du box office espagnol, Torrente 4, repart bredouille.

Parmi les autres nommés, on notera la présence de l'allemand Daniel Brühl, révélé dans Good Bye Lenin!, pour Eva, Salma Hayek pour La chispa de la vida, Woody Allen pour le scénario de Minuit à Paris.

Dans la catégorie du meilleur film européen, Carnage, Melancholia, Jane Eyre auront face à eux le français The Artist. Dans celle du meilleur film latino-américain, le cubain Boleto al paraíso, le mexicain Miss Bala, le chilien Violeta se fue a los cielos devront rivaliser avec le favori, l'argentin Un cuento chino, gros succès de Sébastian Borestein avec Ricardo Darin.

Un Goya d'honneur sera remis à Josefina Molina Reig, réalisateur et Président d'honneur de la CIMA (Association de des femmes réalisatrices de cinéma et d'audiovisuel). Vénérable figure du cinéma espagnol (elle a 75 ans), son film Esquilache en 1989 avait été sélectionné à Berlin et elle avait été nommée au Goya du meilleur réalisateur.

La 26e cérémonie des Goyas se déroulera à Madrid le 19 février.

Antonio Banderas, acteur pour Almodovar et réalisateur en Solo

Posté par redaction, le 16 août 2011

Antonio Banderas, un nom qui résonne régulièrement dans nos têtes cette année !

De Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu (octobre 2010), au Chat Potté (30 novembre 2011), en passant par La piel que habito (en salles dès demain), et Or Noir (23 novembre 2011), l’acteur espagnol hante les écrans et les esprits. Mais le comédien est aussi réalisateur.

Après La tête dans le carton à chapeaux (1999) et Summer Rain (2006), il repasse donc derrière la caméra pour un troisième film, un thriller psychologique, dont le scénario, Frères d’armes, a été écrit par Erik Jendesen. Solo, racontera l’histoire d’un colonel espagnol souffrant d’un trouble post-traumatique d’après-guerre.

Pour raconter cette histoire, Antonio Banderas dispose d’un budget de 14 millions de dollars. Le film sera co-produit par sa société Green Moon.
En plus de réaliser le film, l’acteur-réalisateur sera également à l’affiche du film en incarnant le personnage principal.

Le tournage commencera au début de l’année prochaine et devrait comporter des éléments de science-fiction. Le long métrage sera tourné en anglais, malgré son casting hispanique, car cela permet “une meilleure diffusion” d’après Banderas. La sortie est prévu courant 2013.

Cannes 2011 : Le Chat Potté présenté par Antonio Banderas et Salma Hayek

Posté par kristofy, le 12 mai 2011

Souvenez-vous du petit chat qui était apparu dans la saga de Shrek, au 2e épisode, présenté hors-compétition à Cannes en 2004 : c’était un hors la loi à l’accent hispanique, sa fougue à l’épée et ses yeux rusés en ont fait un des personnages secondaires les plus appréciés. Si l’ogre vert est laissé à son bonheur avec ses amis des contes, un nouveau film d’animation arrive avec comme héros principal ce chat latino-lover. Ce nouveau film d’animation n’est pas vraiment un spin-off dérivé de Shrek, il s’agit plutôt d’une autre aventure centrée sur un autre personnage. Tout comme Kung-Fu Panda que l’on a pu voir en avant-première à Cannes mardi soir, Le Chat Potté (Puss in Boots) est en 3D.

C’est le dirigeant de Dreamworks Animation, Jeffrey Katzenberg, qui nous a présenté le début de leur nouveau film d’animation : « C’est une tradition pour nous de venir au Festival de Cannes, Shrek a été le premier film d’animation en compétition. » Ce film est réalisé par Chris Miller qui avait déjà travaillé sur la franchise Shrek. Il indique que le chat était bien entendu son personnage préféré à cause de son costume mais aussi parce qu’il avait un grand cœur malgré les apparences frimeuses.

Voici un avant-goût du début de ce nouveau film d’animation dont on a pu apprécier les 20 premières minutes. Une ombre se profile (sur une musique présente dans le Kill Bill de Tarantino), c’est le chat potté qui rentre dans un bar pour y boire un verre de lait. Tout les autres personnages sont des humains qui dialoguent avec lui, ils se moquent d’abord de lui avant de le reconnaître et d’avoir peur : le chat potté est un bandit recherché. On apprend qu’il est en quête de haricots magiques qui ont une grande valeur, mais c’est le couple de bandits Jack et Jill qui en ont pris possession. Alors que le chat potté s’introduit par une fenêtre pour les voler, il tombe sur un autre chat venu en quête des mêmes fèves : ils se poursuivent à travers la ville. Les félins vont se mesurer à un duel de danse flamenco, et le chat potté découvre qui est son adversaire : en fait c’est une chatte…

Après la projection les voix des personnages principaux ont pris corps avec la venue de Antonio Banderas, toujours marié à Mélanie Griffith, et de Salma Hayek, alias Mme Pinault, propriétaire du groupe PPR (la Fnac et quelques grosses marques de luxe, ce qui peut expliquer le chic de ses tenues).

- Salma Hayek : C’est la première fois que je fais le doublage d’un personnage de film d’animation. Je réalise que là avec Antonio Banderas à côté c’est comme un come-back de nous deux à Cannes, on était déjà réunis ensemble il y a douze ans pour Desperado.

- Antonio Banderas : Cette fois c’est pour de l’animation en 3D. Et quand je regarde Salma avec ces lunettes 3D et bien je suis encore plus heureux de la retrouver !

- Salma Hayek : Ce qui n’a pas beaucoup changé ce sont les rôles hispaniques, c’est toujours un peu limité dans le cinéma. Ici on est des chats dans un film animé qui n’est pas un univers 100 % américain, on y voit des choses de notre culture, c’est génial.

- Antonio Banderas : On m’avait montré l’allure du personnage au tout début, il est différent des autres car il est beaucoup plus petit, ma voix grave lui donne de la grandeur et en même temps ça provoque aussi un décalage qui est un élément de comédie.

Le Chat Potté devrait sortir en 3D en France courant novembre 2011. Au même moment, Banderas sera à l'affiche du nouvel Almodovar, La Piel que Habito, présenté dans une semaine en compétition à Cannes.