Alf, son amour des chats et ses 9 estomacs arrivent sur grand écran

Posté par vincy, le 10 août 2012

The Hollywood Reporter a annoncé la mise en production de l'adaptation sur le grand écran de la série télévisée Alf (Alien Life Form). Vous savez cet extra-terrestre de la planète Melmac assez canaille, très sarcastique, un peu alcoolique, persécuté par le gouvernement, et plutôt inadapté au quotidien terrestre, doté de neuf estomacs et amoureux des chats (enfin disons obsédé à l'idée de les manger, vidéo). Au total, la série comporte 102 épisodes diffusés avec succès aux USA entre 1986 et 1990 sur le réseau NBC. Les tensions sur le plateau de tournage et l'inflation des cachets ont eu raison d'une cinquième saison. Un téléfilm avait été réalisé en 1996, sorte d'épisode final. Une série animée a vu le jour. Marvel avait également décliné le personnage sous forme de BD (plus d'une soixantaine d'épisodes). Sans oublier tous les produits dérivés : peluches, t-shirts, mugs... Alf état une marque, un empire commercial précurseur, avant qu'on ne transforme les jouets en héros de cinéma.

Sony Pictures Animation, qui en acquis les droits, a déjà signé le contrat pour que Paul Fusco, cocréateur de la série, reprenne la voix du personnage velu. Fusco a mis à peine deux mois à convaincre Sony avec un pitch et une vision du film. Le film sera tourné dans un mélange de prises de vues réelles et d'images de synthèse par ordinateur, à l'instar des Schtroumpfs, carton 2011 du studio (563 millions de $ dans le monde, une suite annoncée pour juillet 2013).

C'est d'ailleurs le producteur Jordan Kerner, à l'origine du succès des petits lutins bleus, qui sera en charge, avec les deux créateurs de la sitcom, Fusco et Tom Patchett, du film.

Il reste à choisir le scénariste et le réalisateur. Et les acteurs qui reprendront les rôles de la famille Tanner.

Steven Soderbergh passe de Che Guevarra à Liberace

Posté par MpM, le 15 septembre 2008

Après la fresque épique en deux parties sur Che Guevara (que l’on découvrira à l’écran début 2009), Steven Soderbergh prépare un nouveau film inspiré de la vie d’un personnage célèbre, le pianiste Liberace, connu pour son mode de vie flamboyant et ses tenues vestimentaires kitsch. Michael Douglas devrait interpréter le rôle principal face à Matt Damon, pressenti pour incarner Scott Thorson, qui avait vécu avec le pianiste pendant cinq années, et l’avait attaqué en justice en 1982 afin d’obtenir une pension. En plus de l’homosexualité (toujours démentie) du personnage, ce sera l’occasion pour Soderbergh d’aborder les années SIDA (dont Liberace est décédé en 1987). Ce nouveau biopic ne devrait toutefois pas voir le jour dans l’immédiat puisqu’un scénariste vient seulement d’être embauché pour travailler sur le script.

Deux personnes en une : une mauvaise recette de plus

Posté par Morgane, le 18 juin 2008

La personne aux deux personnesSynopsis :

C'est l'histoire de Gilles Gabriel, ex-star de la chanson des années 80, qui meurt dans un accident de voiture causé par Jean-Christian Ranu, petit employé coincé de la COGIP, une grande entreprise de la Défense. Mais Gilles Gabriel n'est pas totalement mort : son esprit a en fait atterri dans la tête de Jean-Christian, lequel ne comprend pas bien qui lui parle tout d'un coup... Quant à Gilles, qui conserve toute sa fougue, il n'a pas le contrôle des mouvements de son hôte. Gilles et Jean-Christian passent par tous les états avant de se rendre à l'évidence : il va falloir faire avec, à deux dans la même personne, malgré leurs personnalités opposées. Condamnés à une extrême promiscuité, ils vont s'apprivoiser, s'épanouir et se surprendre.

Critique :

Nicolas et Bruno ? Même plus besoin de citer leurs noms de famille, ils sont désormais comme Eric et Ramzy, inséparables. Tous deux (allez, je les cite quand même : Nicolas Charlet et Bruno Lavaine) sont déjà connus comme étant les créateurs de la série TV Le Bureau et les scénaristes de 99F réalisé par Jan Kounen. Cette fois-ci, les deux compères se lancent dans la réalisation d’un long métrage, rien qu’à eux. Mais le résultat n’est pas des plus fameux, malheureusement.

Ils se jettent donc dans la grande aventure d’une âme perdue (le chanteur mort dans un accident de voiture) qui trouve refuge dans le corps d’un autre (le comptable coincé d’une grande entreprise). La première demi-heure du film fait doucement rire. Deux esprits pour un seul corps… cela donne lieu à quelques situations cocasses. Mais qui parle donc ? Cependant, ces situations font très vite chou blanc. Le rire n’est rapidement plus au rendez-vous et le film semble devenir très long, très lent.

Parmi les nombreuses comédies françaises du moment, bien souvent ratées il faut l’avouer ou tout du moins peu originales, le duo Chabat-Auteuil ne réussit pas à tirer son épingle du jeu. Le scénario reste cousu de fil blanc et sans réelles surprises. Les personnages sont une fois de plus très caricaturés. Gilles Gabriel, ancienne star de la chanson, certes ringard, adore s’éclater comme il dit, alors que Jean-Christian Ranu est plutôt un employé looser dont la vie est réglée comme du papier à musique. Vous devinez la suite…