Cannes 2016 – Télex du marché: Scorsese, Paradis, Demoustier, Cassel, et un célèbre chat

Posté par vincy, le 18 mai 2016

- Le vieux projet de Martin Scorsese, The Irishman, pourrait renaître puisque STX Entertainment a racheté les droits internationaux à Paramount, qui conserve la distribution américaine éventuelle du film. Cette adaptation du livre de Charles Brandt (inédit en France) tourne autour du gangster Frank Sheeran, dit l'Irlandais, et notamment son rôle dans la disparitionn de Jimmy Hoffa (qui avait fait l'objet d'un film avec Jack Nicholson). Scénarisé par Steve Zaillian, le projet est censé être réservé à Robert De Niro, 20 ans après Casino. Le tournage pourrait commencer en janvier prochain.

- Vanessa Paradis, membre du jury, a plusieurs projets en cours. Elle a accepté d'être à l'affiche du prochain film de Yann Gonzalez. Et elle sera aux côtés de JoeyStarr et Isabelle Carré dans L'angle mort, drame fantastique de Pierre Trividic et Patrick Mario-Bernard, où il s'agit d'un homme invisible (ou visible, c'est selon ses caprices).

- Anaïs Demoustier a aussi plusieurs projets sur le feu puisqu'elle sera à l'affiche du prochain film de Robert Guédiguian, La villa, réinterprétation de La cerisaie version Marseille, avec les fidèles Darroussin, Meylan, Ascaride et Robinson Stévenin. Juste avant ce tournage en novembre, elle sera aussi dans le premier long de Yann Le Quellec, Cornelius le meunier hurlant, aux côtés de Gustave Kervern et Denis Lavant.

- Vincent Cassel, en compétition avec le film de Xavier Dolan, Juste la fin du monde, partagera le générique avec Romain Duris et Sandrine Kiberlain, dans le prochain drame d'Erick Zonka (La vie rêvée des anges), Fleuve noir. Cassel incarnera un flic sans illusions qui commence à enquêter sur la mort d'un enfant quand son fils, délinquant, revient dans sa vie.

- Enfin, Joann Sfar, qui a déjà confirmé il y a quelques jours qu'il allait réalisé un film d'animation adapté de sa BD Petit Vampire, a annoncé qu'il écrivait et réaliserait une nouvelle adaptation du Chat du Rabbin (César du meilleur film d'animation en 2012). Mais cette fois-ci le film sera tourné en prises de vues réelles. Le film sera, comme sa version animée, écrit et réalisé par Joann Sfar.

L’éveil d’Edoardo charme les jurys du Festival de Cabourg

Posté par kristofy, le 15 juin 2015

La cérémonie de clôture du 29ème Festival du Film de Cabourg a offert une chaleureuse standing-ovation à Michel Legrand pour lui remettre un Swann d’Or Coup de cœur, en hommage à sa carrière.

Le Swann d’Or qui récompense le romantisme de ces derniers mois au cinéma a été l’occasion de réunir à Cabourg les équipes des films A trois on y va avec la présence de Anaïs Demoustier, Sophie Verbeeck, Félix Moati, Jérôme Bonnell ; Caprice avec, encore, Anaïs Demoustier, Emmanuel Mouret et Virginie Elfira ; Un peu beaucoup Aveuglément avec Clovis Cornillac et Lilou Fogli ; Trois souvenirs de ma jeunesse d'Arnaud Desplechin avec son duo Lou Roy-Lecollinet et Quentin Dolmaire…

Pour les 7 films en compétition, cette année il y a eu un rassemblement des voix en faveur de L’éveil d’Edoardo de Duccio Chiarini (dont la sortie est d’ailleurs prévue ce mercredi 17 juin) avec à la fois le prix du jury de la jeunesse et aussi le grand prix du jury présidé par Juliette Binoche.

La légèreté, parfois empreinte de gravité, était donc au rendez-vous avec ces différentes histoires de famille décomposée ou recomposée. Le couple à l’épreuve du temps ou l’évolution du sentiment amoureux ont souvent été mieux traités par les cinéastes étrangers: Cabourg a fait découvrir que nos voisins cinéastes proposent des films qui peuvent faire vibrer, sourire et pleurer comme rarement. Il faudra voir les très réussis films Pause du suisse Mathieu Urfer avec Julia Faure qui était présente (elle avait été citée le César du meilleur espoir féminin pour Camille redouble) même s'il n'y a toujours pas de date de sortie française prévue malgré des sélections aux festivals de Locarno, Namur, Arras... ; et 45 years du britannique Andrew Haigh avec Charlotte Rampling et Tom Courtenay (Ours d'argent d’interprétation pour les deux comédiens au dernier festival de Berlin) en salle le 25 novembre.

juliette binoche cabourg 2015

Voici le palmarès des Swann d'Or du Festival du Film de Cabourg 2015 :

- Swann d’Or Coup de cœur : Michel Legrand

- Grand Prix du Festival de Cabourg : L’éveil d’Edoardo, de Duccio Chiarini
- Prix Spécial : Zurich, de Sacha Polak
- Prix de la Jeunesse: L’éveil d’Edoardo, de Duccio Chiarini
- Prix du public: Lessons in love, de Fred Schepisi

- Swann d’Or du meilleur film: Caprice, de Emmanuel Mouret
- Swann d’Or du meilleur premier film: Un peu beaucoup aveuglément, de Clovis Cornillac
- Swann d’Or du meilleur réalisateur: Arnaud Desplechin pour Trois souvenirs de ma jeunesse
- Swann d’Or de la meilleure actrice: Anaïs Demoustier dans A trois on y va
- Swann d’Or du meilleur acteur: Benoît Magimel dans La tête haute
- Swann d’Or de la Révélation féminine : Joséphine Japy dans Respire
- Swann d’Or de la Révélation masculine : Kévin Azaïs dans Les combattants

-Meilleur court-métrage : Copain, de Jan et Raf Roosens
-Meilleure actrice court-métrage ex-aequo : Louisiane Gouverneur et Ilys Barillot, dans A qui la faute de Anne-Claire Jaulin
-Meilleur acteur court-métrage : Benoît Hamon, dans Jeunesse des loups-garous de Yann Delattre (court qui avait été découvert à La Semaine de la Critique à Cannes)

Par ailleurs les Prix Premiers Rendez-Vous qui récompensent les débuts à l’écran d’une actrice et d’un acteur dans un  premier grand rôle ont été donné à Sophie Verbeeck dans A trois on y va de Jérôme Bonnell et à Rod Paradot dans La tête haute de Emmanuelle Bercot.

Fresh french 2014 : les nouveaux visages du cinéma français

Posté par MpM, le 8 janvier 2014

Tout part d'un constat un peu alarmant : où est la relève, côté comédiens, du cinéma français ? Qui sont les acteurs (actrices) qui feront les stars non pas de demain, mais déjà d'aujourd'hui ?

Force est de constater que la très jeune génération (moins de vingt-cinq ans) peine à s'imposer dans un cinéma français qui privilégie les visages interchangeables, et surtout les têtes d'affiche "bankables". Quand aux Etats-Unis, on est une star avant 25 ans, en France, c'est à peine si, à cet âge-là, on vous fait déjà confiance.

Confiance : le mot est lâché. Car là semble bien être le problème du cinéma français qui redistribue éternellement les mêmes acteurs par manque de foi dans les nouveaux ou, pire, les inconnus. Cette absence de renouvellement finit par enrayer un système qui tournait déjà en rond : parce que les télés produisent le cinéma, elles imposent des noms connus des téléspectateurs, et refusent frileusement tout jeune acteur qui n'a pas suffisamment fait ses preuves. Ce faisant, elles se détournent de plus en plus franchement d'une classe d'âge (les 20-30 ans) qui n'avait guère besoin de cela pour se désintéresser du cinéma français. Pas étonnant qu'il s'agisse de la cible privilégiée du cinéma américain, qui, lui, ne l'a jamais négligée.

Alors les jeunes comédiens font leurs armes chez les jeunes réalisateurs (avec plus ou moins de succès) ou en marge de l’industrie. Quitte à ramer, ensuite, pour s'extraire d'une étiquette "art et essai" qui finit par être aussi sclérosante qu'une autre. Or, jeunesse, ça rime avec promesse. Il s'agit d'y croire, alors que le cinéma français réfléchit à une grande réforme de son financement, constatant une désaffection d'une partie du public. Les jeunes comédiens, c'est un pari de rajeunissement certes, mais surtout de renouvellement, et donc de désir. Ce qui manque cruellement actuellement. En regardant les grands succès français de l'année - Les profs, La vie d'Adèle (avec la révélation Exarchopoulos), Au bout du conte, Le passé ou encore 20 ans d'écart, Paris à tout prix, Jeune & Jolie, on constate que les moins de 30 ans peuvent pourtant séduire et même épater le public, entourés ou non de comédiens "confirmés".

Sélection subjective mais rationnelle

Il y a donc des raisons d'y croire. Fragiles, certes, mais bien réelles. En préparant ce dossier, la rédaction d'Ecran Noir a établi de longues listes de jeunes acteurs et actrices qui, au moins une fois dans leur courte carrière, ont crevé l'écran. Pour certains, on attend encore une confirmation avant de s'enflammer (à l'image de Zacharie Chasseriaud ou Paul Bartel très prometteurs dans Les Géants de Bouli Lanners, ou Pauline Burlet épatante dans Dead man talking et Le passé).

Pour d'autres, on espère qu'ils rebondiront après un apparent passage à vide. Ainsi Christa Théret et Lola Créton, qui n'ont pas (encore) de projets annoncés pour 2014, ont été écartées du dossier. Au vu de leur filmographie passée, impossible, pourtant, de penser qu'elles en resteront là.

Finalement, huit comédiens et comédiennes figurent dans le premier volet de ce dossier qui pourrait s'enrichir au fil du temps. Certains creusent leur sillon depuis plusieurs années, d'autres n'ont fait que dernièrement leur apparition sur nos grands écrans, mais tous seront au premier plan pendant l'année 2014. Leurs visages ne vous sont probablement pas inconnus, et quoi qu'il en soit, ils ne le resteront pas. C'est en tout cas le pari que nous prenons en cette période de souhaits pour l'avenir.

Les nouveaux visages du cinéma français (part 1)

Anaïs Demoustier, la belle personne

Ana Girardot, the girl next door

Adèle Haenel, la combattante

Vincent Lacoste, crocodile dandy

Charlotte le Bon, le bon canal

Pierre Niney, le jeu de l'amour et du hasard

Solène Rigot, graine de star

Niels Schneider, l'âge de la séduction

Tavernier tourne Quai d’Orsay avec Thierry Lhermitte et Raphaël Personnaz

Posté par vincy, le 1 décembre 2012

raphael personnazLe réalisateur Bertrand Tavernier avait acquis les droits de la bande dessinée Quai d'Orsay l'an dernier (lire notre actualité sur ce sujet). Le tournage de cette adaptation a débuté fin octobre. Les deux albums de la série se sont déjà vendus à 280 000 exemplaires en France.

Thierry Lhermitte y endosse le rôle du Ministre des affaires étrangères inspiré de Dominique de Villepin. Raphaël Personnaz (photo) - déjà l'une des vedettes du précédent film de Tavernier, La Princesse de Monpensier - incarnera le jeune candide ambitieux qui rédige les discours du Ministre et se fait croquer par cette machine institutionnelle dévorante (voir à ce sujet l'irrésistible Tumblr Chroniques diplomatiques). Julie Gayet, Sonia Rolland, Bruno Raffaelli, Anaïs Demoustier, Thierry Frémont et Niels Arestrup complètent le casting.

Thierry Lhermitte sera aussi à l'affiche, en 2013, de La Marque des anges, transposition du best-seller Miserere de Jean-Christophe Grangé, au côtés de Gérard Depardieu et Joey Starr.

Raphaël Personnaz devrait connaître une belle année également : on le verra en décembre, dans Anna Karenine de Joe Wright, où il tient un second rôle, puis en Benjamin Malaussène, le héros de Daniel Pennac, dans Au bonheur des ogres et enfin en Marius dans le Marius et Fanny de Daniel Auteuil.

Pathé distribuera le film.

Lady Pascale Ferran revient derrière la caméra

Posté par vincy, le 17 avril 2012

Le Film français a révélé les deux têtes d'affiche du prochain film de Pascale Ferran : Anaïs Desmoustier et l'américain Josh Charles.

Six ans après Lady Chatterley (5 Césars dont celui du meilleur film, prix Louis-Delluc), Ferran, a attaqué hier le tournage de son quatrième film : Bird People.

Coécrit avec Guillaume Bréaud, le scénario suivra les destins croisés de différents personnages dans une zone aéroportuaire.

La jeune Anaïs Demoustier est l'un des jeunes espoirs du cinéma français : elle était récemment à l'affiche des Neiges du Kilimandjaro. On la retrouvera bientôt dans le dernier film de Claude Miller. Josh Charles, vedette de la série The Good Wife, a été révélé comme l'un des adolescents du Cercle des poètes disparus. Il vient de tourner la prochaine comédie réalisée par Ben Stiller.

Diaphana devrait sortir le film de Ferran en 2013.

Cannes 2011 : Qui est Anaïs Demoustier ?

Posté par MpM, le 15 mai 2011

Deux nominations aux César (meilleur espoir féminin en 2009 et 2011, battue respectivement par Déborah François et Leila Bekhti), le prix Romy Schneider il y a quelques semaines et maintenant un film en sélection à Cannes : ça y est, Anaïs Demoustier a pris son envol.

A même pas 24 ans, la jeune fille a pourtant déjà plus de dix ans de carrière derrière elle. Un premier film face à Michel Serrault en 2000 (Le monde de Marty), un rôle marquant face à Isabelle Huppert dans Le temps du loup (2003), des personnages secondaires dans plusieurs comédies (Le prix à payer, Hellphone), des apparitions à la télévision (P.J., Reporters...), elle tourne presque sans interruption pendant toute la décennie 2000.

Mais c'est dans Les grandes personnes d'Anna Novion (2008) qu'on la remarque vraiment. Mutine et rebelle, elle campe la fille adolescente d'un Jean-Pierre Darroussin surprotecteur et fait preuve d'un sens inné de la comédie. Instantanément, on retient son nom, son visage couvert de taches de rousseur, sa spontanéité naturelle.

Suit Sois sage de Juliette Garcias où elle incarne une jeune femme à la recherche de son amour perdu. Elle est aussi du casting en forme de portrait d'une génération de La belle personne de Christophe Honoré, aux côtés notamment de Grégoire Leprince-Ringuet et Léa Seydoux.

En 2010, elle retrouve cette dernière dans Belle Epine de Rebecca Zlotowski, mais c'est surtout dans D'amour et d'eau fraîche d’Isabelle Czajka qu'elle crève l'écran. Elle est Julie Bataille, une jeune fille surdiplômée qui est obligée d'accepter des petits boulots ingrats pour survivre. Une fois encore, elle brille par son naturel et sa vivacité, à la fois extrêmement mature et incroyablement fragile. Le César lui échappe une seconde fois (un peu injustement) mais cette fois c'est sûr, ce n'est que partie remise.

D'autant qu'Anaïs Demoustier semble n'avoir aucune envie de s'enfermer dans un style, ou un art. Depuis le début de l'année, elle est au théâtre dans Le problème de François Bégaudeau, mis en scène par Arnaud Meunier. Et à Cannes, donc, dans Les neiges du Kilimandjaro. L'occasion pour elle d'intégrer la "famille" Guédiguian et de revenir (par le grand escalier) dans ce festival qui l'a propulsée sur le devant de la scène. Tout ce qu'on peut lui souhaiter, c'est d'en repartir avec un prix d'interprétation sous le bras, enfin.

16 gars, 16 filles pour le César du meilleur espoir

Posté par vincy, le 25 novembre 2010

Les professionnels de la profession vont devoir choisir cinq acteurs et cinq actrices parmi les 32 comédiens proposés.
Comme d'habitude, de réels jeunes talents et des comédiens plus confirmés (Salim Kechiouche a commencé en 1996 par exemple), forment ce patchwork, certes, un brin cosmopolite (venus d'Argentine, Cuba, Vénézuéla...).
Un film, Belle Épine réussit même à placer deux acteurs dans chaque catégorie.

Notons que certains ont déjà été nommés parmi les meilleurs espoirs les années précédentes : Léa Seydoux (2009), Anaïs Demoustier (2009), Pio Marmaï (2009) et Grégoire Leprince-Ringuet (2004, 2008 et 2009).

Côté espoir féminin :

Raphaëlle Agogué (La rafle)
Clara Augarde (Un poison violent)
Leila Bekhti (Tout ce qui brille)
Judith Chemla (De vrais mensonges)
Vanessa David (Sweet Valentine)
Anaïs Demoustier (D’amour et d’eau fraîche)
Adèle Exarchopoulos (Tête de Turc)
Ana Girardot (Simon Werner a disparu…)
Annabelle Hettmann (Le sentiment de la chair)
Audrey Lamy (Tout ce qui brille)
Elise Lhomeau (Des filles en noir)
Nina Meurisse (Complices)
Veronika Novak (Les invités de mon père)
Agathe Schlencker (Belle épine)
Léa Seydoux (Belle épine)
Yahima Torres (Vénus Noire)

Côté espoir masculin :

Olivier Barthelemy (Notre jour viendra)
Cyril Descours (Complices)
Arthur Dupont (Bus Palladium)
Cyril Guei (Lignes de front)
Salim Kechouiche (Le fil)
Grégoire Leprince-Ringuet (La princesse de Montpensier)
Johan Libereau (Belle épine)
Pio Marmaï (D’amour et d’eau fraîche)
Guillaume Marquet (Crime d’amour)
Nicolas Maury (Belle épine)
Arthur Mazet (Simon Werner a disparu…)
Jules Pelissier (Simon Werner a disparu…)
Nahuel Perez Biscayart (Au fond des bois)
Raphaël Personnaz (La princesse de Montpensier)
Edgar Ramirez (Carlos)
Thibault Vinçon (Le sentiment de la chair)

Week-end Romantique à Cabourg

Posté par kristofy, le 15 juin 2009

cabourg_affiche.jpgAprès l’effervescence méditerranéenne de Cannes, c’est presque la fête du cinéma français sur la côte fleurie de Normandie.

Du 10 au 14 juin le tapis rouge de la 23ème édition du Festival du film de Cabourg a été déroulé pour ses Journées Romantiques et ses Journées Européennes. Il s'agit d'une large sélection de films, proposée en plus d’une compétition de longs-métrages (Sam Karmann est président de ce jury) et une autre de courts (Robin Renucci préside cet autre jury), auxquelles s'ajoutent des projections et des concerts sur la plage.

"Ici, peu de paillettes mais beaucoup de sourires, en toute simplicité. Notre Festival est le seul de cette importance où le public peut rencontrer d’aussi près les actrices et les acteurs d’aujourd’hui et de demain. Cette 23ème édition sera également le théâtre de bien des nouveautés : une journée en plus et le vote des spectateurs pour un Prix du Public", selon l'écho de quelques mots des officiels, lors de l'ouverture de la manifestataion. 

Durant cinq jours Cabourg et sa promenade romantique si chère à Marcel Proust s’animent au rythme du passage des personnalités qui sont nombreuses à venir. Le Festival de Cabourg est aussi le premier rendez-vous entre le public et les films français qui vont sortir cet été, en commençant par Les Beaux Gosses et Je Vais Te Manquer, sortis cette semaine. En avant-première il y a eu notamment Fais moi plaisir de Emmanuel Mouret avec Frédérique Bel et Judith Godrèche. Didier Bourdon  est venu avec sa chienne Bambou et avec Anne Consigny. Les actrices étaient à la fête : Je ne dis pas non avec Sylvie Testud, Tricheuse avec Hélène De Fougerolles, Une Semaine Sur Deux avec Mathilde Seigner, Jusqu’à Toi avec Mélanie LaurentJoueuse avec Sandrine Bonnaire ou encore Neuilly Sa Mère avec Rachida Brakni.  

Par ailleurs, les nouveaux romantiques viennent recevoir leur prix : 

Swan d’Or 2009:

- Révélation masculine : Jérémy Kapone pour LOL (remis par Mathilde Seigner et Bernard Campan).

- Révélation féminine : Anaïs Démoustier pour Les Grandes Personnes (remis par Didier Bourdon et Anne Consigny).

- Meilleur réalisateur : Stephen Frears pour Chéri (remis par Cécile Cassel et Malik Zidi).

- Meilleur acteur : Benoît Poelvoorde pour Coco avant Chanel (remis par Sandrine Bonnaire et Caroline Bottaro).

- Meilleure actrice : Emilie Dequenne pour La fille du RER (remis par Emmanuel Mouret et Judith Godrèche). 

Swan d’Or des courts-métrages :

- Meilleur réalisateur : Runar Runarsson pour Les Moineaux.

- Meilleure actrice : Camille Claris pour En douce

- Meilleur acteur : Nazmi Kirik pour Phone Story.

Swan d’Or des longs-métrages en compétition :

- Prix du Public : Tengri, le bleu du ciel réalisé par Marie Jaoul de Poncheville

- Prix de la Jeunesse : Somers Town réalisé par Shane Meadows

- Grand Prix : Somers Town réalisé par Shane Meadows ex-aequo avec Sometime in august réalisé par Sebastian Schipper. Le réalisateur Shane Meadows était déjà le chouchou du Festival Britannique de Dinard, le voici également multi-primé à Cabourg pour Somers Town. Après son succès le plus important This Is England, il avait accepté comme une récréation une proposition d’un film de commande pour une compagnie ferroviaire. Mais Shane Meadows a alors filmé beaucoup plus que prévu et ce projet s’est transformé en un tout autre film qui est devenu ce long-métrage. Deux jeunes garçons de deux quartiers différents se rencontrent et deviennent ami pour égayer leur vie qui manquait de couleurs…

32 espoirs en lice pour les César

Posté par vincy, le 28 novembre 2008

francois_grondin.jpgHier, 32 comédiens et comédiennes ont été choisis par le Comité Espoirs de l'Académie des César (l'ensemble des directeurs de casting). Ils ne seront plus que 10 lors de l'annonce des nominations dans les catégories meilleur espoir féminin et meilleur espoir masculin. La Cinéma Academy version institutionnelle. Une liste indicative, incitative mais non exclusive.

Côté filles, le choix sera rude. Entre les valeurs déjà affirmées (Mélanie Bernier, Marilou Berry, Louise Bourgoin, Déborah François (photo), Fanny Valette), les révélations portées par les médias (Léa Seydoux, Salomé Stévenin) et les actrices issues de films populaires ou remarqués (Judith Chemla, Anaïs Demoustier, Adélaïde Leroux), malin qui pourra deviner le choix des votants. Généralement, il y a un mix assez équilibré entre les forces en présence.

Côté garçons, les connus coexistent avec les inconnus. Dans la première catégorie, Julien Baumgartner, Emile Berling, Marc-André Grondin (photo), Adrien Jolivet, Grégoire Leprince-Ringuet ont de nombreux atouts pour eux : une actualité riche en tournages et films déjà sortis, une notoriété réelle (fils de ça peut aider), et même des films vus (La belle personne) ou très vu (Le premier jour du reste de ta vie). Mais parmi les inconnus, certains peuvent tirer leur épingle du jeu, comme Ralph Amoussou ou Laurent Capelluto. Jouer dans un bon film ne nuit jamais...

Pour le César du Meilleur Espoir Féminin 2009
Nora ARNEZEDER dans Faubourg 36
Leïla BEKHTI dans Des poupées et des anges
Mélanie BERNIER dans Passe Passe
Marilou BERRY dans Vilaine
Olympe BORVAL dans Le chant des mariées
Louise BOURGOIN dans La fille de Monaco
Lizzie BROCHERÉ dans Le chant des mariées
Judith CHEMLA dans Versailles
Anaïs DEMOUSTIER dans Les grandes personnes
Déborah FRANÇOIS dans Le premier jour du reste de ta vie
Juliette LAMBOLEY dans 15 ans et demi
Adélaïde LEROUX dans Home
Clémentine POIDATZ dans La frontière de l’aube
Léa SEYDOUX dans La belle personne
Salomé STÉVENIN dans Comme une étoile dans la nuit
Fanny VALETTE dans Sur ta joue ennemie

Pour le César du Meilleur Espoir Masculin 2009
Ralph AMOUSSOU dans Aide-toi le ciel t’aidera
Julien BAUMGARTNER dans Le plaisir de chanter
Emile BERLING dans Les hauts murs
Laurent CAPELLUTO dans Un conte de Noël
Esteban CARJAVAL ALEGRIA dans La belle personne
François CIVIL dans Soit je meurs, soit je vais mieux
Arthur DUPONT dans Nos 18 ans
Théo FRILET dans Nés en 68
Nicolas GIRAUD dans Comme une étoile dans la nuit
Guillaume GOUIX dans Les hauts murs
Marc-André GRONDIN dans Le premier jour du reste de ta vie
Adrien JOLIVET dans La très très grande entreprise
Grégoire LEPRINCE-RINGUET dans La belle personne
Pio MARMAÏ dans Le premier jour du reste de ta vie
Yannick RENIER dans Nés en 68
Guillaume VERDIER dans L’été indien