Oscars 2015: Birdman, Julianne Moore, Eddie Redmayne et The Grand Budapest Hotel…

Posté par vincy, le 23 février 2015

oscarsLire aussi : L'Envol de Birdman (et autres faits marquants des 87e Oscars)
Oscars 2015: Un slip blanc, une carte verte, et beaucoup de grandes causes…

Meilleur film: Birdman

Meilleur réalisateur: Alejandro G. Iñárritu (Birdman)

Meilleure actrice: Julianne Moore (Still Alice)

Meilleur acteur: Eddie Redmayne (Une merveilleuse histoire du temps)

Meilleure actrice dans un second-rôle: Patricia Arquette (Boyhood)

Meilleur acteur dans un second-rôle: J.K. Simmons (Whiplash)

Meilleur film d'animation: Les nouveaux héros de Don Hall, Chris Williams et Roy Conli

Meilleur film documentaire: CitizenFour de Laura Poitras, Mathilde Bonnefoy et Dirk Wilutzky

Meilleur film en langue étrangère: Ida de Pawel Pawlikowski (Pologne)

Meilleur scénario: Nicolás Giacobone, Alexander Dinelaris, Jr. & Armando Bo (Birdman)

Meilleure adaptation: Graham Moore, d'après le livre d'Andrew Hodges (The Imitation Game)

Meilleure image: Emmanuel Lubezki (Birdman)

Meilleur montage: Tom Cross (Whiplash)

Meilleure musique: Alexandre Desplat (The Grand Budapest Hotel)

Meilleure chanson originale: "Glory" de John Stephens et Lonnie Lynn (Selma)

Meilleur son (montage): Alan Robert Murray et Bub Asman (American Sniper)

Meilleur son (mixage): Craig Mann, Ben Wilkins et Thomas Curley (Whiplash)

Meilleurs décors: Adam Stockhausen et Anna Pinnock (The Grand Budapest Hotel)

Meilleurs costumes: Milena Canonero (The Grand Budapest Hotel)

Meilleurs maquillages: Frances Hannon et Mark Coulier (The Grand Budapest Hotel)

Meilleurs effets visuels: Paul Franklin, Andrew Lockley, Ian Hunter et Scott Fisher (Interstellar)

Meilleur court-métrage (fiction): The Phone Call de Mat Kirkby et James Lucas

Meilleur court-métrage (animation): Feast de Patrick Osborne et Kristina Reed

Meilleur court-métrage (documentaire): Crisis Hotline: Veterans Press 1 de Ellen Goosenberg Kent and Dana Perry

Box Office USA 2014: la fréquentation la plus faible depuis 1995

Posté par geoffroy, le 7 février 2015

hunger games 3

Avec 10,36 milliards de dollars (chiffres arrêtés au 28 janvier 2015), l’année 2014 subit une chute des recettes en salles de 5,2% par rapport à l’année 2013. Et la fréquentation n'est pas au mieux: 1,268 million de tickets vendus (-5,6% par rapport à 2013), son plus bas niveau depuis 1995. 692 films ont été distribués contre 687 l’année précédente. Un record! Plus de films, moins de spectateurs, moins de recettes. Une année à oublier...

Pour l’heure, le champion 2014, Hunger Games 3, totalise un respectable 335,1 millions de dollars et devrait terminer sa course juste au-dessus des 336,5 M$ réalisés par Spiderman 3 en 2007. Hunger Games - la révolte : partie 1 perd donc près de 90 millions de dollars par rapport au deuxième opus et ne doit cette première place, sans doute provisoire vu le phénoménal carton d'American Sniper, qu’aux vacances de Noël.

Tir groupé entre 200 et 260 millions de dollars…

Comme en 2013, 13 films dépassent donc les 200 millions de dollars aux États-Unis, mais de façon plus ramassée, puisque dix d’entre eux se tiennent en 60 millions de dollars. Des succès, donc, mais pas forcément de gros cartons pour des films attendus dont certains n’ont même pas franchi la barre des 200 millions de dollars (on pense, notamment, à Dragons 2 et ses 177M$).

À l’heure où nous publions ce bilan US 2014, nous ne savons toujours pas quel sera le vainqueur de l’année. La faute à American Sniper, dernier long-métrage du vétéran Clint Eastwood. En trois week-end le film dépasse déjà les 250 millions de dollars et devrait, à coup sûr, se défaire des 300M$. Ira-t-il plus haut que les 335M$ de Hunger Game ? A priori, oui. Avec, en ligne de mire, les 370M$ de la Passion du Christ, plus gros succès "R rated" aux États-Unis (les mineurs de moins de 17 ans doivent être accompagnés d’un adulte). Les paris sont ouverts…

Actuellement deuxième, Les Gardiens de la Galaxie, vainqueur de la saison estivale avec 333M$, devant des blockbusters tels que Transformers : l’âge de l’extinction (245M$), X-Men : Days of future Past (233M$) ou encore The Amazing Spider-man : le destin d’un héros (202M$), demeure indiscutablement le succès surprise de l’année. Attention tout de même. Il s’agit d’un film estampillé Marvel ayant coûté la bagatelle de 170M$. Son approche fun, son ton très coloré et sa décontraction assumée ont su séduire un public nombreux néanmoins peu attiré par l’originalité ou la nouveauté. La suite du Captain America (259M$) et de la planète des singes (208M$), le remake de Godzilla (200M$) ou la nouvelle adaptation d’un conte « made in Disney » – Maléfique et ses 241M$ – nous confirme malheureusement cette tendance…

Des 13 films à plus de 200 millions de dollars, saluons également l’incroyable succès du film d’animation Lego, aussi drôle que bien foutu. Avec 257M$, le film, 12ème plus gros succès hors inflation pour un film d’animation 3D, finira à la cinquième place de l’année juste devant le troisième opus du Hobbit (252M$). En parlant d’animation, comment ne pas mentionner le quatrième succès de suite des studios Disney avec la première histoire de super-héros de la firme aux grandes oreilles, Big Hero 6 (Les nouveaux héros sortent chez nous le 11 février prochain). Avec 218M$ sur le sol américain, le studio a désormais l’assurance d’avoir retrouvé un public en demande de productions de qualité ne manquant pas d’un certain allant à défaut de véritable créativité (le succès planétaire de la Reine des neiges nous laisse tout de même sans voix…).

gone girl david fincher ben affleck

Gone Girl épate, Tom Cruise déçoit…

La suite du classement étonne peu, ne rassure pas non plus et ne place, pour ainsi dire, aucun « petit » film produit pour quelques millions de dollars, si nous mettons de côté l’atypique American Sniper. Où sont, en effet, les Juno, Les dossiers Warren, Le Discours d’un Roi, Black Swan, American Bluff ou encore Happiness therapy? C’est simple, en 2014, et au-delà du film d’Eastwood, seuls Gone Girl de David Fincher et Invincible d’Angelina Jolie (113M$)  pourraient faire figure d’œuvre à part entière. Surtout pour le Fincher, thriller diabolique qui a su capter l’attention des spectateurs avec 167M$. Interstellar, de Christopher Nolan, aurait ici toute sa place, mais son budget pharaonique, comme son casting, le rapproche plus des blockbusters dans leur forme promotionnelle même si la qualité du film n’est pas remise en cause. Celui-ci, sans atteindre les scores d’Inception, n’a pas raté sa sortie avec plus de 186M$ récoltés sur le sol américain. D’autres « petits » films ont su tracer un chemin, plus discret, mais néanmoins populaire. Le lacrymal Nos étoiles contraires (124M$), le spirituel Heaven is for real (91M$ pour un budget de 12M$), le guerrier Fury avec Brad Pitt (84M$), l’horrifique Annabelle (84M$), le « Weinstein » annuel Imitation Game (68M$ et toujours dans le Top 10) et le Grand « Wes Anderson » Budapest Hotel (59M$, soit son plus gros succès à ce jour, amplement mérité qui plus est).

Que dire du dernier Tom Cruise ? Qu’il aura réussi, malgré son démarrage très médiocre, à franchir in extremis la barre des 100 millions de dollars. Edge of Tommorow sauve les meubles sans forcément amortir ses 178M$. L’international rattrape le plantage US mais de justesse. À plus de 50 ans, Cruise devrait se mettre à jouer dans des films plus en accord avec sa réalité biologique. Mais bon, tout le monde ne s’appelle pas Tom Cruise, n’est-ce pas les bad guys Expendables. Ce troisième opus, celui de trop, est une catastrophe ciné qui ne s’est pas relevée au box-office avec 39 petits millions de dollars pour la bande à Stallone. Allez ! Denzel Washington (60 ans) et Liam Neeson (62 ans) ont vengé nos mercenaires sexagénaires avec Equalizer (101M$) et Non-Stop (92M$).

Des surprises: échecs et rentabilité

Tout d’abord, parlons du Noé d’Aronofsky. Sa relecture très, trop hollywoodienne, de l’épisode du déluge, a déplu. Au point qu’avec 101M$, il fait moins bien que les 106M$ de la bouillie infecte qu’est 300 : La naissance d’un Empire. Mais il fait mieux que la vision « Scotienne » de l’un des plus gros « plantage » de l’année 2014, Exodus (64M$ pour un budget de 140M$). Pour le reste, donc, pas ou peu de surprise, hélas.

Il y eut des films d’animation plus ou moins réussis mais sans éclats au box-office. Outre un Dragons 2 décevant, Rio 2 s’en est bien tiré avec 131M$. Ce qui est déjà moins le cas avec Mr. Peabody & Sherman (111M$). Que dire, alors, du spin-off des Pingouins de Madagascar, plantage à 81M$ là où Le Chat Potté en faisait 149M$ (produit par Dreamworks, le studio a décidé de ralentir le rythme de production afin de s’engager vers plus de qualité. Plutôt une bonne idée). Finalement ce sont Warner (Lego le film) et Disney (Les nouveaux héros) qui ont dominé le genre.

Il y eut également des grosses comédies plus ou moins supportables au ratio coût-rentabilité en béton. Démonstration :

-       22 Jump Street : 191M$ de recettes / 50M$ de budget

-       Nos pires voisins : 150M$ de recettes / 18M$ de budget

-       Mise à l’épreuve : 135M$ de recettes / 25M$ de budget

-       Dumb & Dumber De : 86M$ de recettes / 40M$ de budget

-       Tammy : 84 M$ de recettes / 20 M$ de budget

-       Cops – Les forces du désordre : 82M$ de recettes / 17M$ de budget.

Il y eut, enfin, les fictions pour ado plus ou moins lénifiantes. En dehors de Hunger Games citons le retour des Tortues Ninjas, film aberrant de stupidité pourtant proche des 200M$ (191M$). Divergente, la nouvelle franchise futuriste dystopique pour ado a rempli son contrat (150M$), tout comme le surprenant Labyrinthe, succès surprise US à 100 millions de dollars.

Tout est dit, non ? Sauf pour un film. Et pas n’importe lequel. L’épisode 3 de la Nuit au musée n’a rapporté que 110M$ pour un budget de 127M$. L’international le sauve (200M$) mais il aurait été bienvenu que l’immense Robin Williams signe sa dernière apparition dans un bon film adoubé par le public.

Finissons par quelques échecs cuisants. Si Into the woods n’en fait pas partie (124M$), tout comme le Lucy de Besson (126M$, troisième plus gros succès français aux USA derrière les deux premiers Taken), The Monuments Men (Le Clooney un brin raté à 78M$), Hercules (le film est hilarant de bêtise pour un cumul à 72M$), Robocop (un petit 58M$, mais heureusement que Michael Keaton semble se tourner vers des films plus intelligents comme le Birdman d’Iñarritu), Comment tuer son boss 2 (l’humour niais bloqué au stade anal. 54M$ quand même…) ou Ryan Initiative (version Branagh avec le capitaine Kirk au commande. 50M$. Retour raté) composent quelques uns des beaux échecs de l’année 2014. Auxquels on ajoutera Dracula Untold, Into the Storm, John Wick et Sex Tape.

Boyhood, Birdman et Grand Budapest Hotel dominent les nominations aux Oscars

Posté par vincy, le 15 janvier 2015

affiche the grand budapest hotel wes andersonEtrange liste que celle des nominés aux 87e Oscars de l'histoire. Les films indépendants ont raflé la mise, ceux diffusés à Sundance, Berlin, Cannes et Venise. Les nominés (et vainqueurs pour certains) aux Goldens Globes y sont. Mais derrière ce consensus comment interpréter les multiples nominations(dont réalisateur) de Foxcatcher sans que le film ne soit retenu en meilleur film. Ou celle d'American Sniper nominé en meilleur film mais pas en meilleur réalisateur. Quid de Ralph Fiennes (The Grand Budapest Hotel)? Et Gyllenhaal et Russo (Nightcrawler) ou Timothy Spall (Mr. Turner) préférés à des performances "à Oscars"? D'ailleurs comment peut-on choisir Morten Tyldum plutôt que Mike Leigh ou même Esatwood, Nolan... parmi les meilleurs réalisateurs? Les grosses productions ont aussi souffert, de Interstellar à Lego, de Into the Woods à Unbroken: les Oscars n'avaient pas envie de spectaculaire semble-t-il. Mais c'est un camouflet pour ces films et c'est d'autant plus surprenant que le fonctionnement de la catégorie du meilleur film est censé les favoriser dorénavant.
Pour le reste, de Cotillard qui réveillera l'esprit chauvin de nos confrères à Timbuktu qui est cruellement d'actualité, les Oscars ont réservé leur lot de surprises.

Avec 9 nominations Birdman et Grand Budapest Hotel surclassent les concurrents. The Imitation Game en reçoit 8, et American Sniper et Boyhood six chacun. Ce qui ne présage rien du résultat final qui sera connu le 22 février. Car, on l'a vu, le film le plus récompensé de la saison c'est bien Boyhood.

Film : American Sniper ; Birdman ; Boyhood ; The Grand Budapest Hotel ; The Imitation Game ; Selma ; The Theory of Everything ; Whiplash
Film d'animation : Big Hero 6 ; The Boxtrolls ; Dragons 2 ; Le chant de la mer ; Le conte de la Princesse Kaguya
Film documentaire : Citizenfour ; Finding Vivian Maier ; Last Days in Vietnam ; The Salt of the Earth ; Virunga
Film en langue étrangère : Ida ; Leviathan ; Tangerines ; Timbuktu ; Les nouveaux sauvages

Réalisateur : Wes Anderson (The Grand Budapest Hotel) ; Alejandro Gonzalez Inarritu (Birdman) ; Richard Linklater (Boyhood) ; Morten Tyldum (The Imitation Game) ; Bennett Miller (Foxcatcher)
Actrice : Marion Cotillard (Deux jours une nuit) ; Felicity Jones (The Theory of Everything) ; Julianne Moore (Still Alice) ; Rosamund Pike (Gone Girl) ; Reese Witherspoon (Wild)
Acteur : Steve Carell (Foxcatcher) ; Bradley Cooper (American Sniper) ; Benedict Cumberbatch (The Imitation Game) ; Micheal Keaton (Birdman) ; Eddie Redmayne (The Theory of Everything)
Second rôle féminin : Patricia Arquette (Boyhood) ; Laura Dern (Wild) ; Keira Knightley (The Imitation Game) ; Meryl Streep (Into the Woods) ; Emma Stone (Birdman)
Second rôle masculin : Robert Duvall (The Judge) ; Ethan Hawke (Boyhood) ; Edward Norton (Birdman) ; Mark Ruffalo (Foxcatcher) ; J.K. Simmons (Whiplash)

Scénario adapté : American Sniper ; The Imitation Game ; Inherent Vice ; The Theory of Everything ; Whiplash
Scénario original : Birdman ; Boyhood ; Foxcatcher ; The Grand Budapest Hotel ; Nightcrawler

Image : Birdman ; The Grand Budapest Hotel ; Ida ; Mr. Turner ; Unbroken
Décors : The Grand Budapest Hotel ; The Imitation Game ; Interstellar ; Into the Woods ;Mr. Turner
Montage : American Sniper ; Boyhood ; The Grand Budapest hotel ; The Imitation Game ; Whiplash
Montage son : American Sniper ; Birdman ; The Hobbit: The Battle of the Five Armies ; Interstellar ; Unbroken
Mixage son : American Sniper ; Birdman ; Interstellar ; Unbroken ; Whiplash
Effets visuels : Captain America: The Winter Soldier ; Dawn of the Planet of the Apes ; Guardians of the Galaxy ; Interstellar ; X:Men: Days of Future Past
Costumes : The Grand Budapest Hotel ; Inherent Vice ; Into the Woods ; Maléfique ; Mr. Turner
Maquillages : Foxcatcher ; The Grand Budapest Hotel ; Guardians of the Galaxy

Court métrage animé : The Bigger Picture ; The Dam Keeper ; Feast ; Me and My Moulton ; A Single Life
Court métrage : Aya ; Boogalo and Graham ; Butter Lamp ; Parvaneh ; The Phone Call

Musique : The Grand Budapest Hotel ; The Imitation Game ; Interstellar ; Mr. Turner ; The Theory of Everything
Chanson originale : Everything is Awesome (Lego Movie) ; Glory (Selma) ; Grateful (Behind the Lights) ; I’m Not Going to Miss you (Glen Campbell) ; Lost Stars (Begin Again)

American Film Institute: 11 films dans le Top 10 de l’année

Posté par vincy, le 9 décembre 2014

Foxcatcher

Pour la première fois, l'American Film Institute a choisit 11 films, et non 10, dans son palmarès de l'année. Rappelons que l'an dernier, 7 des 10 films élus par l'AFI, s'étaient retrouvés dans la catégorie meilleur film des Oscars.

- American Sniper de Clint Eastwood
- Birdman d'Alejandro Gonzalez Inarritu
- Boyhood de Richard Linklater
- Foxcatcher de Bennett Miller
- The Imitation game de Morten Tyldum
- Interstellar de Christopher Nolan
- Into the Woods de Rob Marshall
- Nightcrawler (Night Call) de Dan Gilroy
- Selma de Ava DuVernay
- Unbroken (Invincible) d'Angelina Jolie
- Whiplash de Damien Chazelle

On notera les absences de Gone Girl, The Grand Budapest Hotel, A Most Violent Year, Fury ou encore d'Inherent Vice.

Steven Spielberg abandonne American Sniper

Posté par vincy, le 6 août 2013

Steven Spielberg abandonne finalement American Sniper, le biopic avec Bradley Cooper (lire notre actualité). DreamWorks a également annoncé son départ du projet, laissant Warner Bros seul à bord pour le moment. Les négociations n'ont pas abouties à une entente selon diverses sources.

Le cinéaste s'orienterait désormais sur le remake des Raisins de la colère, s'il obtient les droits. Il espère également remettre en route Robopocalypse. Mais le projet risque de se heurter aux récentes déconvenues au box office des studios hollywoodiens avec les méga budgets. Il a aussi réécrit une partie du scénario du prochain Jurassic Park. Le casting est en cours, sous sa supervision.

Steven Spielberg a choisi son prochain film

Posté par vincy, le 3 mai 2013

Bradley Cooper et Steven Spielberg

Depuis la tournée promotionnelle de Lincoln (270 millions de $ au box office mondial), Steven Spielberg n'avait plus de projets en boîte. En abandonnant Robopocalypse, le bientôt président du jury du Festival de Cannes avait un horizon vierge devant lui. Certains évoquaient un biopic sur Gershwin. Finalement ce sera un film de "sniper".

The Hollywood Reporter a annoncé hier que le cinéaste avait choisi American Sniper, que Warner Bros et DreamWorks coproduiront. Le film aura pour star le très sollicité Bradley Cooper qui a développé ce projet.

American Sniper est un scénario écrit par Jason Hall (Toy Boy, avec Ashton Kutcher, et Paranoia, qui sort cette année). Il s'agit de l'adaptation du best-seller American Sniper: The Autobiography of the Most Lethal Sniper in U.S. Military History (de Chris Kyle, en collaboration avec Scott McEwan et Jim DeFelice) paru en 2012. Bradley Cooper avait acquis les droits du livre l'an dernier. Le livre a été publié en France chez Nimrod.

L'histoire (vraie) est celle d'un Navy Seal (force spéciale de la marine) racontant sa carrière militaire, ponctuée par plus de 150 meurtres en dix ans. Chris Kyle, considéré comme le "sniper" le plus performant de l'histoire militaire américaine, a servi notamment en Irak, reçu deux Silver Stars, cinq Bronze Stars et de nombreuses autres médailles et citations. Le Texan était surnommé "Le diable" par ses adversaires. A 39 ans, il a été assassiné par un jeune vétéran de l'armée américaine, souffrant d'un trouble de stress post-traumatique, en février dernier.

Le film promet d'être un mélange de tension, d'adrénaline, de franchise et d'intime à travers le témoignage à la première personne d'un héros contemporain.

Le tournage devrait avoir lieu au premier trimestre 2014.