7 films pour survivre au confinement (partie 5)

Posté par wyzman, le 4 mai 2020

Pour ne pas sombrer dans l’ennui pendant ce confinement, la rédaction d’Ecran Noir vous propose toutes les semaines une sélection de 7 films disponibles en VOD. L’occasion de redécouvrir des pépites oubliées ou de prendre de belles claques !

Buried de Rodrigo Cortes (Netflix)

Claustrophobes s’abstenir. Dans le genre confinement, c’est un peu la séquence de Kill Bill (Uma Thurman six pieds sous terre) puissance long métrage. Ryan Reynolds est coincé entre quatre planches et ça sent le sapin. Manuel de survie pour les nuls (et sans prise de kung fu salvatrice), le film nous rassure presque sur notre situation actuelle. Entre quatre murs, c’est quand même plus respirable.

Battle Royale de Kinji Fukasaku (Universciné)

En cette période de confinement on rêve tous de se retrouver sur une île avec ses amis, au Japon ça va tourner au cauchemar pour une classe de lycéens. Ils s'y retrouvent confinés avec des zones interdites qui changent selon le moment, un collier explosif autour du cou menace de vous arracher la tête si vous ne suivez pas les règles : tuer ou être tué, en moins de trois jours il ne devra rester qu'un dernier survivant.

Conversation secrète de Francis Ford Coppola (La Cinetek)

On pense de plus en plus à géolocaliser les personnes infectées par le Covid-19. Et ainsi surveiller tous leurs déplacements. Dans ce thriller psychologique troublant, avec un Gene Hackman aussi paranoïaque qu’obsessionnel, on comprend vite à quel point l’intrusion dans la vie privée est source d’emmerdes, quand ça ne mène pas tout simplement à la folie.

La planète sauvage de René Laloux (Arte Boutique)

L'univers visuel de Roland Topor prend vie dans cette adaptation libre du roman Oms en série de Stefan Wul qui raconte comment une espèce d'humanoïdes bleus aux yeux rouges mesurant douze mètres de haut pourchasse et extermine une autre espèce, les Oms, perçus au mieux comme des animaux de compagnie, au pire comme des créatures nuisibles. Avec ce premier long métrage tantôt onirique, tantôt cauchemardesque, René Laloux nous tend un miroir souvent dérangeant, et nous interroge sur nos propres pratiques face aux espèces que nous ne jugeons pas aussi évoluées que nous.

Nausicaä de la vallée du vent de Hayao Miyazaki (Netflix)

Dans un futur post-apocalyptique, les survivants sont menacés par une forêt toxique qui ne cesse de s'étendre. Mais Nausicaä, capable de communiquer avec tous les êtres vivants, comprend peu à peu que seule l'harmonie entre les espèces pourra sauver l'humanité. Et si le confinement était l'occasion de revoir tous les films de Miyazaki ? En commençant par ce grand conte environnementaliste moins connu que Mon voisin Totoro, ou le Voyage de Chihiro, mais pourtant tout aussi poétique et puissant.

The Blind Side de John Lee Hancock (Netflix)

Confinés ou pas, rien ne nous empêche de rêver. Basé sur l’histoire vraie d’un adolescent Noir pauvre qui finit par être adopté par une famille blanche et aisée qui lui donne les clés pour sortir du diplômé du lycée et se lancer dans une carrière sportive, The Blind Side vaut pour les interactions particulièrement émouvantes de Sandra Bullock et Quinton Aaron, les deux stars du film.

The Lighthouse de Robert Eggers (Prime Video)

Qui aurait pu prévoir que caster Willem Dafoe et Robert Pattinson dans les rôles de deux gardiens de phares d’une île mystérieuse et reculée de Nouvelle-Angleterre dans les années 1890 donnerait naissance au meilleur film de l’an dernier ? Présenté à la Quinzaine des Réalisateurs, The Lighthouse est une expérience sensorielle sans pareille. Promis, vous n’en sortirez pas indemnes.

Tunnel de Kim Seong-hun (France.tv)

Il y a eu un effondrement de roches sur votre voiture en passant sous le tunnel d'une montagne. Là où vous êtes bloqué c'est hors d'accès pour une arrivée des secours rapides, votre téléphone devient inutile, combien de temps il serait possible de survivre ? Pendant ce temps les autorités improvisent pour gérer la situation, c'est à dire surtout essayer de se valoriser dans les médias alors qu'on est incompétent pour prendre en charge cette crise, plus les jours passent et plus il y a risques de mort... Toute similitude avec un gouvernement bien connu serait-elle fortuite ?

Pinocchio sur Amazon

Posté par vincy, le 30 avril 2020

Présenté à Berlin hors-compétition, Pinocchio, dans une version réalisée par Matteo Garrone (Gomorra, Dogman) devait sortir en salle le 18 mars 2020. Pour cause de confinement, Jean Labadie, président du producteur-distributeur Le Pacte, avait pris en compte la fermeture des salles et reporté le film: "Notre seule ressource est la salle puisque le piratage a tué la vidéo qui autrefois pouvait rattraper un échec en salle. L’investissement très important de Le Pacte déjà pris pour que ces films existent nous oblige à la prudence."

Le film avait alors été décalé au 1er juillet. Or, les salles sont toujours fermées. Et une éventuelle réouverture le 1er juillet reste hypothétique pour l'instant.

L’adaptation moderne du conte avec Roberto Benigni dans le rôle de Gepetto ne sera finalement visible que sur Amazon Prime Video. Un choix étrange de la part du Pacte tant Amazon symbolise, en tant que Gafas, la non exception culturelle. Certes, ce n'est pas Netflix (qui veut anéantir la chronologie des médias). Les films d'Amazon studios sortent en salles. Mais pour avoir accès à Prime Video, il faut être membre du service Prime du géant du e-commerce, condamné en France le 14 avril pour non respect des règles sanitaires, l'obligeant à fermer ses entrepôts. Et on ne parle pas de l'évasion fiscale pratiquée à un haut niveau par le groupe de Jeff Bezos. Un pacte avec le diable?

Toujours est-ils que les consommateurs d'Amazon (un tiers des acheteurs de produits en ligne en France) pourront voir Pinocchio dès le 4 mai. Nommé 15 fois aux David di Donatello (les César italiens), le film est une coproduction franco-italienne. Amazon Prime Video avait déjà récupéré un film prévu en salles le 18 mars la comédie de Katia Lewkowicz, Forte, avec Valérie Lemercier, Melha Bedia et Alison Wheeler, disponible depuis le 15 avril sur la plateforme.

Et si on binge-watchait… Homecoming sur Amazon

Posté par kristofy, le 19 avril 2020

En attendant la fin du confinement, Ecran Noir vous propose de (re)découvrir certaines séries passées mais encore sur vos écrans. Et parce que cette période de confinement dont la durée s'allonge (et qui pour beaucoup continuera justement encore après le 11 mai...) est propice à diverses théories de complots (l'animal en Chine ayant transmis le virus à l'homme est-il passé par le laboratoire de recherche de Wuhan ? les membres du conseil scientifique qui entoure le président payés par des laboratoires pharmaceutiques retardent-ils l'accès à la chloroquine pour se soigner dès les premiers symptômes ?) et de révélations embarrassantes sur le retard par le gouvernement de certaines mesures de protection (pas de stock de masques pour la population, pas assez de tests...), alors on vous recommande mini-série (10 épisodes de 30 minutes), Homecoming.

Julia Roberts + Sam Esnail = une équation parfaite
Julia Roberts n'est pas que la méga-star des comédies romantiques (Pretty Woman et Coup de foudre à Notting Hill), oscarisée pour Erin Brockovich, seule contre tous, ou s'amusant en bande dans Ocean's 11 et sa suite. Elle a souvent joué dans des thrillers "où la vérité est ailleurs" comme L’Affaire Pélican de Alan J. Pakula impliquant le FBI et Complots de Richard Donner dénonçant la CIA. Elle devient rare au cinéma et elle est encore plus rare à la télévision, alors que Julia Roberts soit l'héroïne de Homecoming est déjà un évènement. Il s'agit de la nouvelle série de Sam Esnail le créateur de la série à succès Mr Robot avec déjà une multitude de complots impliquant une entreprise E.Corp et un groupe Dark Army qui entoure le héros Rami Maleck à la santé mentale défaillante... Si Mr Robot vous manque, bienvenue dans Homecoming, lancée l'automne dernier, qui en reprend certains éléments de paranoïa dont une entreprise aux diverses ramifications. Cette fois, on y parle d'un centre qui accueille des soldats revenus de guerre au Moyen-Orient pour les aider à vivre un transition vers l'existence civile, après leur mission militaire, il s'agit du programme Homecoming qui est développé avec des méthodes et des objectifs qu'il vous faudra découvrir. Après une plainte, un enquêteur vient trouver une femme (Julia Roberts) qui y avait travaillé, mais elle prétend ne pas se souvenir de tout... Cette série Homecoming a fait sensation, avec une nomination pour Julia Roberts pour un Golden Globe de la meilleure actrice.

C’est une série originale et intrigante
Contrairement à Mr Robot dont le public était plutôt une cible jeune et très connectée au numérique, Homecoming, avec Julia Roberts comme héroïne s'adresse à tout le monde (jeunes et moins jeunes, femmes et hommes, rebelles complotistes ou bigot religieux...). Aucune image avec du sang ou de la nudité ne fera polémique. L'ancrage de l'histoire est le développement d'une aide pour que des soldats ayant vécu des expériences traumatisantes en terrain de guerre puisse être re-intégrés au mieux comme citoyens, comme par exemple comment gérer un entretien d'embauche... Autour de Julia Roberts on y voit Bobby Cannavale, Stephan James, et Sissy Spacek.

Dès le premier épisode, on sait que quelque chose ne s'est pas passé comme prévu. On découvre que Heidi travaille désormais dans un restaurant au moment où un enquêteur du ministère de la Défense la trouve pour lui poser quelques questions. La narration alterne entre le passé et le présent (avec même une variation d'image au format rectangle/carré), et joue aussi avec le split-screen (l'écran se partage pour  une conversation au téléphone dans des lieux différents). Homecoming est en fait une double enquête : on découvre à la fois les secrets d'un programme particulier pour des soldats et aussi la quête de certains souvenirs oubliés qui font douter de son identité...

Homecoming c'est addictif avec des épisodes courts.
C'est le format idéal pour binge-watcher en toute sérénité. Il est d'ailleurs fortement recommandé de regarder tous les épisodes à la suite. Il faut donc prévoir 5 heures de visionnage sur 1 ou 2 jour/soir/nuit, c'est assez facile. Les apparences peuvent être trompeuses, et tel détail d'un épisode peut avoir une certaine importance dans un autre. Ces 10 épisodes de Homecoming forment un one-shot, soit une histoire complète avec à la fin une conclusion : les différentes questions soulevées au fur et à mesure trouvent bien des réponses au fil des épisodes. Au final le spectateur ne se retrouve pas frustré par l'attente d'une éventuelle saison 2 pour une complète résolution d'un mystère.

Cependant, comme il s'agit d'une série avec une identité visuelle particulière et forte, de par la mise en scène singulière de Sam Esnail, on voit, après le déroulement du générique de fin du dernier épisode, une courte scène supplémentaire qui laisse une porte ouverte à un éventuel développement. Evidement une série pilotée par Sam Esnail se devait de permettre d'envisager une suite... Bonne nouvelle, des nouveaux épisodes ont déjà été tournés avec certains personnages de la première saison, ces responsables de la manipulation qui nous ont tenu en haleine durant 10 épisodes.

Une saison 2 sera à découvrir à partir du 22 mai. Voici une autre raison de découvrir dès maintenant la série. Il n'y aura plus Julia Roberts puisque la nouvelle héroïne sera interprétée par Janelle Monáe.

Homecoming disponible sur Amazon Prime Video ici.

Confinement: le streaming en pleine forme, la chronologie des médias obsolète

Posté par vincy, le 2 avril 2020

Les confinés que nous sommes passent de plus en plus de temps sur les écrans (4h29 quotidiennement en mars de consommation télévisuelle, soit 44 minutes de plus qu'en mars 2019). La SVod explose.

La dernière semaine de mars, en France, 5 millions de confinés étaient branchés sur une plateforme, contre 2,7 millions il y a un an. En une semaine, le nombre de programmes regardés est passé de 14,8 millions à 18 millions, avec, en tête, la 3e saison (plutôt réussie) d'Elite sur Netflix et la dernière saison de The Walking Dead sur OCS. Netflix est le grand vainqueur de cette période : l'application a été téléchargée deux fois plus dans le monde, ses séries occupent toutes les places du Top 10 des consultations, les souscriptions ont doublé au minimum, s'accaparant les deux tiers de la consommation de Svod. Des séries comme Peaky Blinders, Stranger Things, Messiah, Riverdale occupent le terrain jusque dans les recherches Google. Et l'arrivée de la 4e saison de La Casa de Papel cette semaine va dynamiter les compteurs.

Dans le contexte, et en l'absence de salles de cinéma, il était urgent que la chronologie des médias s'adapte en France. Car, on le voit bien, hormis les feuilletons quotidiens sur les grandes chaînes nationales, les créations françaises sont inexistantes. Alors même que la vidéo à la demande profite elle aussi d'une forte croissance grâce à des initiatives comme La Toile ou des plateformes de niche comme La Cinetek, Queerscreen, Tënk ou Bref cinéma. D'autant que Canal + a du arrêter la gratuité mardi : on n'évite aucune guéguerre en France. Les chaînes concurrentes (TF1, M6) et des ayant-droits se sont plaints de cette opération destinée à valoriser les contenus de Canal (dont d'excellentes séries françaises comme Baron noir, Hippocrate, Le bureau des légendes ou la deuxième saison de L'amie prodigieuse qui commence se soir) en période de confinement au détriment de leurs intérêts (fortement fragilisés depuis le début de la crise sanitaire qui touche le pays).

Sorties anticipées en vod

Hier soir, le Conseil d’administration du CNC a finalement décidé la mise en place de nouvelles mesures pour faire face à cette période exceptionnelle.

La loi d'urgence sanitaire du 23 mars a donné la possibilité au président du CNC, Dominique Boutonnat, d’accorder des dérogations aux films encore en salles le 14 mars pour des sorties anticipées en vidéo à la demande. 25 demandes ont été déposées dans ce sens selon le Film Français, 11 selon Le Monde. Aux Etats-Unis, où il n'y a pas de chronologie des médias, les poids lours de l'hiver ont déjà été mis en ligne. Dernier en date, La Reine des neige 2 qui a avancé sa diffusion en vod de trois semaines.

Restait à savoir ce qu'il advenait des films qui devaient sortir après la date de confinement (18 mars, 25 mars, ...). Le CNC a officialisé la dispense de remboursement des aides du CNC, conditionnés à leur sortie en salles. Autrement dit, si tous les ayant-droits sont d'accord pour diffuser le film en vidéo à la demande, et non pas en salles de cinéma, les producteurs et distributeurs pourront toucher ces aides tout en évitant une exploitation au cinéma. C'est un premier pas en avant, qui montre que la chronologie des médias n'est plus si sacrée.

Souveraineté, exception culturelle et soft power

Alors que Disney + débarque le 7 avril et que le gouvernement parle de souveraineté nationale à tout bout de champs, il serait temps de faire prévaloir l'exception culturelle française, notion un peu oubliée, pour que les confinés, prisonniers chez eux, aient un accès simple et efficace, ôté de toute logique dogmatique à un contenu le plus varié possible. Mettre à disposition dans les foyers dès maintenant des films récents n'est pas à l'ordre du jour pour l'instant. On peut au moins sauver certains films prévus en début de printemps dans les salles, qui ont peu de chance de pouvoir lutter contre l'inflation de sorties lors du déconfinement, en les proposant à un public naturellement captif. Il s'agit de montrer les œuvres et d'assurer des recettes pour des productions qui risquent de n'avoir ni l'un ni l'autre quand les cinémas seront rouverts.

Et c'est toujours mieux que de laisser les Français face à une offre principalement américaine.

Ce n'est pas une question de souveraineté, mais de soft power. Les références culturelles et les habitudes de la demande se forgent d'abord dans l'offre. Pourquoi pas les sagas de Pagnol, les comédies avec Louis De Funès ou les Tontons flingueurs. Mais le cinéma et la télévision française peuvent aussi montrer qu'ils peuvent rivaliser avec des productions étrangères. Même si personne n'oserait ici Sex Education (Netflix), Game of Thrones (OCS) ou les Vikings (Amazon).

On en revient à l'audace et à l'écriture, mais c'est un autre débat.

Et si on binge-watchait… The Bold Type sur Amazon Prime Video

Posté par wyzman, le 31 mars 2020

Pour lutter contre l’ennui durant ce long confinement, Ecran Noir vous propose de (re)découvrir certaines séries passées ou encore sur vos écrans. Aujourd’hui, direction New York et les jeunes femmes de The Bold Type.

C’est une série féministe. Inspirée de la vie de Joanna Coles, l’ancienne rédactrice en chef du magazine Cosmopolitan et directrice des contenus des magazines Hearst (Elle, Marie Claire, Harper's Bazaar, etc.), The Bold Type suit les péripéties professionnelles et amoureuses de trois jeunes femmes... au sein du magazine féminin Scarlet. Il y a Jane, rédactrice en proie à de nombreux doutes ; Kat, community manager au grand coeur et enfin Sutton, intrépide assistante en pleine reconversion. Souvent présentée comme le Sex & the City des millennials, la série créée par Sarah Watson a le mérite de présenter d’innombrables personnages féminins forts et attachants. Si les situations ne sont pas toujours cohérentes, le trio d’actrices formé par Katie Stevens, Aisha Dee et Meghann Fahy, et épaulé par la géniale Melora Hardin (qui joue leur boss) est un argument de taille.

C’est une série qui questionne. Moins crue et plus pop que son ancêtre diffusée sur HBO, The Bold Type n’a pas pour autant peur de prendre des risques. Des injures raciales proférées en rue ou sur Internet à la peur d’un cancer du sein en passant par l’écart salarial, les violences faites au femme et la lesbophobie, The Bold Type brasse suffisamment large pour donner à voir “la vraie vie” des femmes du 21ème siècle sans prendre le risque de s’égarer. A coup d’intrigues où le bien commun et la morale sont questionnés, la série qui compte déjà 4 saisons (dont les 3 premières sont disponibles sur Amazon Prime Video) pousse à la réflexion. Chaque spectateur est ainsi amené à se demander quel type de collègue, d’ami, de citoyen ou simplement d’individu il est au fond. Une prise de conscience qui se veut foncièrement politique dans l'Amérique de Donald Trump.

C’est une série dont on ne se lasse pas. Et c’est précisément parce que tout le travail cathartique provoqué par The Bold Type est amené dans un si joli paquet que l’on ne peut que vous le recommander. Diffusée aux Etats-Unis sur la chaîne câblée Freeform appartenant à Walt Disney Television, The Bold Type ne souffre que d’un défaut : un casting très, trop sexy donc pas toujours crédible. Si l’identification passe difficilement par le physique, notons que les scénaristes ont fait un véritable travail au niveau des personnalités individuelles de leur trio principal mais également des personnages qui gravitent autour dès le début de la série. Plus encore, grâce à une bande-son très branchée (Selena Gomez, Billie Eilish, HAIM, Dua Lipa, etc.) et des intrigues où le poids des réseaux sociaux se fait sentir, la série se veut être un reflet précis de son temps. Que lui demander de plus ?

The Bold Type, 3 saisons à découvrir ici.