Cinéma Paradiso : tout ce qu’on a aimé, vu, fait ou subi

Posté par wyzman, le 17 juin 2015

Pour la seconde édition de son Cinéma Paradiso, MK2 Agency a vu les choses en grand. Budget confortable (3,5 millions d'euros), lieu confortable (la Nef du Grand Palais) et buzz confortable (partenariats avec Uber, Chic Types, Society, Konbini, Trois Couleurs, GQ, Yard, etc.). Si la soirée d'inauguration qui avait lieu hier soir a tenu toutes ses promesses en terme d'attractivité, difficile d'être pleinement satisfait. Voici donc une liste exhaustive de tout ce qu'on a aimé, vu, fait ou subi pendant cette inoubliable soirée d'ouverture !

On a aimé :
- le bowling CHANCE de Chanel ultra girly
- la scénographie globale pensée par Martin Méry
- le Just Dance by Coca-Cola
- la numérotation des places dans les salles de projection
- les Love Seat de Martin Szekely. So MK2 !

On a vu :
- des personnes tourner en rond pendant plus de 2 heures après avoir vu tout le parcours d'activités
- des couples manger par terre faute de place
- des cadres sup' se servir d'une poubelle comme table à manger
- un père entrer dans la salle pour Entourage avec son fils – sans avoir conscience du contenu très explicite du film
- ou plutôt entraperçu un Adrian Grenier dont la venue n'était pas annoncée et à peine enthousiaste à l'idée de faire la promo de son film
- certains retardataires encore dans la queue à 2 minutes du lancement du film de la soirée
- une ribambelle de fêtards prêts à dépenser 30€ pour la soirée Boiler Room

On a fait :
- 35 minutes de queue pour entrer dans le Grand Palais, même en étant invité
- des slaloms dans la foule pour atteindre les comptoirs, l'espace fumeur, les toilettes, les activités et la salle de projection
- 10 minutes de queue pour avoir droit à deux bières
- semblant que racheter un gobelet (1€) pour chaque verre commandé n'était pas un problème
- mine de trouver ça normal que personne ne nous propose des protections auditives pour le SuperClub
- l'impasse sur une partie du SuperClub pour garder nos tympans intacts

On a subi :
- les regards méprisants des 40 convives du restaurant éphémère de Jean Imbert (oui, oui!)
- l'absence d'explication concrète quant au réglage des casques
- les pop corns offerts en sachet et non en seau
- les dialogues intempestifs de Mommy devant Entourage
- l'odeur de produits illicites dans l'espace fumeur
- les 20 minutes réglementaires pour trouver un taxi à la sortie

Cinéma Paradiso continue au Grand Palais jusqu'au 26 juin. Pour plus d'informations, direction le site web et les quelques places encore disponibles !

L’instant Glam’: Bérénice Béjo, Sharon Stone, Guillaume Canet, Catherine Deneuve…

Posté par cynthia, le 21 mai 2014

sharon stone cannes 2014Oyé oyé cinéphiles! La température baisse à Cannes, et sur les marches aussi. Forcément le vent à eu raison de l'envie de s'exhiber. Mais ne vous inquiétez, pas le glamour et le mauvais goût sont toujours à l'horizon de cette huitième journée cannoise.

Bérénice Béjo respirait l'amour. Regard langoureux, sourire intense, l'actrice aux yeux de biches se noyait dans le yeux de son mari le réalisateur Michel Hazanavicius, venus tous deux présentés The Search. A moins que ce ne soit l'inverse tant l'actrice était belle comme le jour dans sa robe de velours noir. On ne peut pas en dire autant de l'actrice Sharon Stone, venue en t-shirt noir à lacet. Elle n'a plus 20 ans et elle s'en fiche, elle montre encore son corps. Mais attention Sharon aux fautes de goûts. Être sexy ne veux pas dire être prête pour une soirée pyjamas. Juste derrière la Sharon, le mannequin Cara Delvingne enveloppée dans une robe pailletée à couper le souffle, lui rappelait que la jeunesse n'est pas éternelle. On comprends mieux pourquoi Leonardo Dicaprio lui faisait la cour l'année dernière.

Autre blonde à avoir enflammé le tapis rouge, la remplaçante de Megan Fox dans Transformers 3, Rosie Huntington-Whiteley. La bombe incendiaire a montré ce qu'était la beauté dans une longue robe grise et brillante signé Gucci. Une classe trois étoiles. Ce qui n'est pas le cas de l'actrice Clotilde Courau et de la robe de sa grand-tante. Pour couronner le tout, elle avait gâché son décolleté (oui les ancêtres portaient aussi des décolletés) en l'illustrant d'un gros collier volé chez Tati.

Mais où sont les hommes? Ne paniquez pas, il y en a! Pas beaucoup, mais il y en a.

Adrian Grenier (Entourage) est arrivé sur la Croisette avec son physique de jeune premier et ses grands yeux bleus afin de titiller l'appareil des photographes des marches. Bizarrement, même sans groz zoom, nous aussi on a été titillés.

En ce huitième jour, les marches ont accueilli également l'équipe d'Adieu au langage qui avait pour l'occasion dit adieu au styliste aussi. Si les femmes étaient à peu près classe, certains membres masculins du film ont confondus Festival de Cannes et vacances au camping d'Arcachon, en portant des tenues un peu trop décontractées pour une montée d'escalier cannoise. Après, entre le vent, l'ambiance rosé du midi et le soleil, on peut les comprendre, mais pas les cautionner. A l'opposé l'équipe du Grand journal de Canal+, au grand complet, était sur son 31. On salue en particulier le costard féminin très sexy de la Miss Météo qui, à défaut d'être toujours drôle dans sa chronique, sait se valoriser sur un tapis rouge.

On a aussi (re)vu, Marion Cotillard  sur le tapis rouge, encore plus belle qu'hier (elle est énervante), pour soutenir son mari venu présenté son film L'homme qu'on aimait trop. Si ce n'est pas une belle preuve d'amour ça! Guillaume Canet, quant à lui, était rayonnant en noir et quelque peu stressé, mais néanmoins élégant. En parlant de son film, toute l'équipe était présente à ses côtés, dont la légende vivante Catherine Deneuve révélée sur la Croisette il y a 50 avec Les Parapluies de Cherbourg. L'actrice gagne en fabuleux à mesure que le temps passe. Un rien lui va à cette grande dame. Habituée de Cannes, elle s'est prêtée au jeu des autographes et des questions. "Monter les marches est un plaisir et une souffrance" dit-elle aux caméras de TV Festival, en référence à la phrase que Truffaut avait écrite dans les deux films où elle est lh'éroïne, La sirène du Mississipi et Le dernier métro. Souffrance c'est ce que nous a fait ressentir le gros froufrou à plume qu’arborait l'actrice Adèle Haenel. On en a eu mal aux yeux et hélas son maquillage un peu trop chargé n'a fait qu'accentuer le mal-être visuel.

Plus que quelques jours avant la fin de Cannes (envie de pleurer), plus que quelques jours à se délecter des stars, elles vont nous manquer. Espérons de beaux souvenirs visuels pour les trois soirées qui s'annoncent...