Quentin Dupieux et la mouche géante

Posté par vincy, le 17 octobre 2019

Quentin Dupieux termine le tournage de son nouveau film, Mandibules. Les deux vedettes du Palmashow Grégoire Ludig et David Marsais, tous deux à l'affiche d'Au poste du même Dupieux (2018), sont entourés d'Adèle Exarchopoulos, India Hair, Bruno Lochet, Coralie Russier et du rappeur Roméo Elvis.

Comme d'habitude, Dupieux est en charge de la direction de la photo, du montage et de la musique, en plus du scénario et de la réalisation. Le film est le récit de deux hommes un peu simplets qui découvrent une mouche géant dans une voiture. Ils se mettent en tête de gagner de l'argent en faisaint un animal de cirque.

Memento distribuera ce nouveau délire de "Mr. Oizo" l'an prochain.

The white crow de Ralph Fiennes en avant-première dans le cadre de la 19e édition de l’Industrie du Rêve

Posté par MpM, le 27 janvier 2019

Pour sa 19e édition ce lundi 28 janvier, l'événement L’Industrie du Rêve poursuit sa mission de mettre en lumière les métiers du cinéma, et élargit sa réflexion au rôle qu’occupe la France et sa fameuse « French Touch » dans la production et la fabrication de films étrangers.

Plusieurs tables rondes permettront ainsi de réfléchir plus particulièrement aux liens et échanges cinématographiques possibles entre la France et la Grande Bretagne. Une rencontre exceptionnelle avec Charlotte Rampling, animée par l'incontournable critique de cinéma Michel Ciment, donnera l'occasion à la comédienne de revenir sur l'ensemble de sa carrière.

Enfin, une dernière table ronde intitulée "Travailler les uns avec les autres" offrira un retour d'expérience autour du tournage du troisième long métrage de Ralph Fiennes, The white crow, qui sera projeté en avant-première le soir même à 20h.

Le film, qui s'intéresse à une partie spectaculaire de la vie de Rudolf Noureev, à savoir sa fuite vers l’Occident en 1962, au plus fort de la guerre froide, réunit notamment le danseur russe Oleg Ivenko, Ralph Fiennes lui-même ainsi que les comédiens français Adèle Exarchopoulos, Laurent Lafitte et Raphaël Personnaz. Pour le moment, aucune date de sortie n'a encore été annoncée.

---
L'Industrie du rêve
Lundi 28 janvier
Club de l'étoile - 14 rue troyon 75017 Paris

Informations sur le site de la manifestation

Jessica Palud réunit Niels Schneider et Adèle Exarchopoulos dans Revenir

Posté par wyzman, le 13 juin 2018

Comme annoncé plus tôt par nos confrères de Film français, Niels Schneider et Adèle Exarchopoulos seront bien réunis dans Revenir, le premier long métrage de Jessica Palud. Le film sera produit par Marielle Duigou et Philippe Lioret de Film Août Productions et distribué par Pyramide. Co-écrit avec Diastème et Philippe Lioret, Revenir est l'adaptation libre du roman de Serge Joncour L’amour sans le faire, disponible chez Flammarion.

Voici le pitch : "C’est ma famille et c’est la ferme où je suis né. Mon frère, qui est parti, ma mère, qui est en train de l’imiter et mon père, avec qui rien n’a jamais été possible. J’ai fui tout ça il y a cinq ans. Mais aujourd’hui c’est Alex, mon neveu de six ans, et Mona, sa mère incandescente."

Niels Schneider incarnera le narrateur et personnage principal qui est de retour dans sa ferme natale, tandis qu'Adèle Exarchopoulos sera la mère incandescente. Si l'on en croit Le film français, le tournage devrait débuter cet été.

Pour rappel, Niels Schneider sera prochainement à l'affiche d'Un Peuple et son roi (sortie prévue le 26 septembre). Assistante réalisatrice sur Marie-Antoinette de Sofia Coppola, La Tête de maman de Carine Tardieu ou encore Toutes nos envies de Philippe Lioret, Jessica Palud était nommée aux César derniers pour son court-métrage Marlon.

Adèle Exarchopoulos dans le biopic sur Noureev

Posté par vincy, le 17 février 2017

Annoncé à l'automne 2015, Ralph Fiennes va finalement tourner son biopic sur le danseur Rudolf Noureev, The White Crow, cet été entre Saint-Pétersbourg et Paris.

Ce troisième film de Fiennes en tant que réalisateur rassemblera la russe Chulpan Khamatova (Luna Papa, Good Bye Lenin!, Under Electric Clouds), le jeune danseur Sergei Polunin (vu dans le clip signé David LaChapelle, "Take Me to Church" de Hozier) et la française Adèle Exarchopoulos. Elle interprétera Clara Saint, ex-fiancée du fils d'André Malraux, chorégraphe et amie du danseur qui l’aida à fuir la Russie et s'installer en France (elle révéla son rôle dans cette évasion il y a deux ans). Entre le danseur russe prodigieux et cette fille d'un peintre chilien réfugié à Paris, il n'y a rien eu d'autre qu'une histoire d'amitié, a-t-elle toujours affirmé.

Oleg Ivenko (ou Iwenko) incarnera Noureev. Ce jeune danseur russe de 20 ans, déjà primé plusieurs fois, est membre du Ballet de l'Opéra National de Kazan, l'une des trois grandes compagnies russes, où se tient d'ailleurs le Festival international de ballet Nureyev.

The White Crow est l'adaptation de la biographie de Julie Kavanagh, Rudolf Nureyev: The Life, inédite en France. Le scénario de David Hare (The Hours, The Reader) se focalisera surtout sur le moment où Noureev passera à l'Ouest en 1961.

[L'instant Glam'] Cannes 2016 – Jour 10: Les feux de l’amour

Posté par cynthia, le 21 mai 2016

Oyé oyé cinéphiles, dixième jour sur la Croisette, le temps passe aussi vite que la langue de Miley Cyrus sur son marteau dans le clip Wrecking ball, les films s'enchaînent et nous déchaînent, et le tapis rouge continue de nous faire rêver.

Hier soir on a aperçu Juliette Binoche avec un livre ouvert sur la tête (casquette originale), Milla Jovovich et ses yeux revolver, Vanessa Paradis tout de blanc vêtu, Lambert Wilson classe et surtout l'équipe de The Last Face de Sean Penn.

Imaginez, vous sortez avec votre collègue de travail... Au début entre les mots d'amour en cachette et les parties de jambes en l'air à côté de la photocopieuse, c'est génial, mais après... Si vous vous séparez... Quel genre d'ambiance il y aurait au bureau? Et bien c'est exactement ce qu'a dû ressentir le (feu) couple Sean Penn/Charlize Theron sur les marches.

Venus présenter The Last Face, les deux compères étaient bien éloignés l'un de l'autre durant le photoshoot, la pauvre Adèle Exarchopoulos se retrouvant souvent au milieu. Je dis la pauvre car j'ai déjà été à sa place et ce n'est jamais joyeux de faire bonne figure au milieu d'un couple séparé. Et dire que l'année dernière encore ils s'aimaient à la folie sur la Croisette... Rien n'est éternel. Ce qui l'est en revanche, c'est leur beauté : Charlize Theron a mis le paquet avec son smoking et sa chemise ouverte laissant place à l'imagination (voulait-elle dégoûter le petit Sean) montrant ainsi qu'elle mérite sa place dans le classement des plus belles femmes du monde. Comme Dior, on l'adore. Sortir avec Charlize Theron doit faire ressentir le même sentiment qu'a eu Leonardo Dicaprio en tenant son Oscar dans les mains pour la première fois. Le Saint Graal, bordel ! Autre beauté, moins flamboyante, de la Croisette, Adèle Exarchopoulos avec son top crop et un jupe longue blanche : sexy, elle a agité les organes reproducteurs de ses fans, fixés sur son nombril exhibé. N'oublions pas Javier Bardem, plutôt cravate que nœud pap, qui respire le sexe à chacun de ses mouvements (le mâle...le vrai) et Jean Reno qui représente le swagg à la Française. Ou pas.

Plus tard dans la soirée pour la projection de l'étrange The Neon Demon de Nicolas Winding Refn, on a croisé Mads Mikkelsen et sa beauté vampirique aux côtés de la douce Kirsten Dunst avant de perdre notre âme devant la sublime Elle Fanning. Il n'est pas étonnant que la jeune actrice ait incarné la Belle au bois dormant... Elle a l'air d'une princesse tout droit sorti d'un conte de fées Disney. Aux côtés de la belle, Nicolas Winding Refn en smoking est monté tel un guerrier viking prêt au combat, afin de supporter les critiques négatives sur son film (un peu comme tous les ans à Cannes). Nous avons aussi été subjugués par Bella Heathcote, la partenaire d'Elle Fanning, qui a montré son penchant pour le sang (demi-spoiler) avec une robe rouge qui, de loin, faisait penser à la texture d'un oiseau effrayé (Black Swan is back?).

Après tout, c'est ça la magie cannoise... Se fringuer en fonction du film que l'on présente intentionnellement.

L’instant Glam’ – Jour 3: traînes, tétons et strass

Posté par cynthia, le 15 mai 2015

emma stone pierre lescure woody allenTroisième jour sur la Croisette et les stars continuent d'arpenter le tapis rouge. Vous avez cru avoir été au bout de vos sens hier avec l'équipe de Mad Max? Vous vous êtes trompés.

Par tous les seins!

Ah la poitrine! Cette partie du corps enchanteresse qui fait tourner les têtes est exploitée à la perfection par nos célébrités. Nous commençons avec Frédérique Bel qui exhibe aux photographes de la croisette un décolleté en V plongeant. "FREDERIIIIIIIIQUE FREDERIIIIIIIQUE": c'est qu'ils ont du coffre ces messieurs (il y a très peu de femmes parmi les photographes) lorsqu'il s'agit de photographier des seins.... euh des stars. Et ce n'est pas Adèle Exachopoulos qui va les calmer. La révélation de La vie d'Adèle a choisi une robe fendue jusqu'aux fesses, offrant ainsi un spectacle alléchant à la galerie. Espérons pour elle qui ne lui arrive pas la même mésaventure que Sophie Marceau hier. Attendez vous ne le savez pas? C'est qu'il ne faut jamais avoir les yeux dans sa poche à Cannes et toujours avoir ses sens en éveil pour ne rien rater. Donc si vous êtes un pro du voyeurisme (et du Net), vous avez sans doute vu sa culotte. Oui, sa culotte! Sa robe étant extrêmement ouverte, sa culotte a donc fait son apparition au moment où la belle a monté les marches. Ah la loi du mouvement des jambes! Bien évidemment cela a fait la une de nombreux quotidiens (le Festival pour la plupart ne se résume qu'à ça) et cela a même scandalisé de nombreux festivaliers. Voir une culotte serait-ce si choquant? Si c'était le cas, ça ferait belle lurette qu'on empêcherait Miley Cyrus de se produire en concert. Reconnaissons à Marceau, qui avait déjà dévoilé un sein sur les marches il y a quelques années, qu'elle su assortir la culotte à la robe. Grande classe.

Sachez que lorsque l'on aperçoit le bas, le haut n'est pas très loin et c'est l'actrice Aggeliki Papoulia qui nous le démontre. Venue présenter The Lobster de Yorgos Lanthimos, la jeune femme portait une robe plutôt jolie et sans décolleté. Elle était tout sourire jusqu'à ce que les températures cannoises aient raison d'elle. Le froid de la plage après 22h à fait jaillir ses tétons hors de leur cachette offrant ainsi un spectacle digne de Kristen Dunst dans le premier volet de Spiderman. Tu tires ou tu pointes... et bien elle a décidé de pointer.

Emma Stone ou la huitième merveille du monde

Nous étions obligés de consacrer une partie uniquement à la belle rousse aux yeux revolver, aka Emma Stone, aka la remplaçante de Dunst dans Spider-Man. Apparue tel un être céleste (n'ayons pas peur de l'emphase) aux côtés de Woody Allen pour présenter L'homme irrationnel, Emma avait choisi une robe sirène ornée d'une traîne à faire pâlir la styliste de la robe de mariée de Kate Middleton. D'un naturel déconcertant, elle a montré beaucoup de difficulté à monter les marches, venant même à demander de l'aide à une attachée de presse. Cette dernière, franchement mal élevée, lui a indiqué qu'il fallait qu'elle monte et puis c'est tout. Pauvre Emma! Si ça avait été nous, nous serions venus te porter puis te déposer délicatement dans la salle Lumière, telle une princesse. Malgré ce manque de sympathie, tu as gardé le sourire, gravi les marches affichant un somptueux sourire quelque peu gêné par ta traîne qui semblait en vouloir à tout le monde. Marcher derrière toi se révélait aussi difficile que de lire Cinquante Nuances de Grey jusqu'au bout. Timide à souhait, tu as même été abasourdie par le standing ovation que les cannois ont offert à Woody Allen "What's that?" as-tu dit à ta partenaire Parker Posey. Expressive, radieuse et souriante à chaque seconde, Woody Allen ne va pas comprendre le choc lorsqu'il va débuter le tournage de son prochain film aux côtés de Kristen Stewart (l'actrice à la mono expression).

Traîne, naturel et humour

Emma Stone n'est pas la seule à avoir opté pour une robe à traîne. Le tout Cannes en raffole, à croire qu'il y a un dress code précis à l'entrée du tapis ou que l'omelette de Rihanna a fait des jalouses. Léa Seydoux venue présenté The Lobster avait choisi une traîne tout comme Michelle Rodriguez, à qui on tire notre chapeau d'avoir piqué un sprint en talons sur le tapis rouge, sans une chute, mais aussi la sublime Rachel Weisz (venue sans Daniel 007 Craig) qui brillait de mille feux avec une robe couverte de strass.

Côté garçon, pas de traîne, ni même de queue de pie, mais nous avons apprécié la franchise de Woody Allen envers les journalistes "quel genre pour mon film?...c'est un chef-d'oeuvre du cinéma!" Nous avons particulièrement adoré le comportement total détente de Colin Farell, qui a perdu son énorme barrique de bière qui lui sert de ventre dans The Lobster. Clins d’œil, blagues à tout va ("si j'étais un animal je serai une mouette... toi aussi? On ira chier sur les gens comme ça!"), l'acteur était tout feu tout flamme, comme son partenaire le dandy Ben Whishaw, qui avait un peu forcé sur le rouge à lèvres. Regard de braise, voix suave, on envie son compagnon... que voulez-vous les meilleurs sont toujours pris! Par contre ce qui nous donne pas envie c'est la tenue de John C. Reilly. Vêtu d'une veste blanche et d'un nœud de papillon, nous avons cru que c'était le barman du Palace voisin.Parfois, il faut mieux être sobre. Même si c'est un concept difficile à Cannes.

Cannes 2015 sous l’oeil des Instagramers

Posté par cynthia, le 15 mai 2015

cannes 2015 instagramLe 68e festival de Cannes vient d'ouvrir ses portes pleines de strass. Pour l'occasion, le Festival a ouvert il y a une semaine son compte Instagram (@festivaldecannes), et compte déjà plus de 14000 abonnés. Et pour nous, commun des mortels, qui ne voyons que la façade de ce Festival de cinéma glamour et merveilleux à souhait, on peut désormais regarder l'envers du décor grâce aux Instagram des stars.

Voici le compte de certaines célébrités à ne pas rater sur la toile ces deux prochaines semaines:

- Benjamin Millepied alias Mr Natalie Portman (@benjaminmillepied): Aujourd’hui Directeur du ballet de l'Opéra National de Paris, Il va proposer lors de la cérémonie d’ouverture du @festivaldecannes un tableau de 5 minutes avec 17 danseurs. Le tout sur une musique de Bernard Hermann (thème que l’on retrouve dans Sueurs froides d’Alfred Hitchcock).

- Camille Seydoux (@camilleseydoux): styliste et sœur de Léa Seydoux, elle habille les plus grandes (françaises): Bérénice Béjo, Cécile Cassel ou encore Adèle Exarchopoulos.

- Christophe Danchaud (@christophedanchaud): maquilleur et chorégraphe, Christophe met en beauté les plus grandes figures présentes sur le Tapis Rouge.

- Canal + (@CanalPlus): La chaîne sera présente sur la Croisette tout au long du @festivaldeCannes et passera les commandes de son compte Instagram à divers personnalités.

- Emmanuelle Béart (@Emmanuelle Béart): l'actrice intègre ainsi une communauté de plus de 300 millions d'utilisateurs à travers le monde, qui capture et partage des moments uniques. Emmanuelle Béart n'est pas la seule actrice à être accro à Instagram, en effet trois autres actrices (attendues cette année) raffole de cette application:

- Charlotte Le Bon (@lebonlebon): actrice mais aussi illustratrice, elle aime faire partager son quotidien à travers des visuels hauts en couleurs.

- Marion Cotillard (@marioncotillard): peu adepte des selfies, Marion est plus friande de texte ou d'images poétiques.

- Lea Seydoux (@leaseydoux_genuine): étoile irradiante du cinéma français, elle remporte notamment la Palme d'or au Festival de Cannes 2013 pour La Vie d'Adèle aux côtés d'Adèle Exarchopoulos (@adeleexarchopoulos).

Les Trophées Chopard pour Adèle Exarchopoulos et Logan Lerman

Posté par vincy, le 15 mai 2014

adele exarchopoulos logan lermanRécemment oscarisée pour sa performance dans Blue Jasmine, Cate Blanchett va remettre ce soir à l'Hôtel Martinez de Cannes les Trophées Chopard, qui récompensent deux nouveaux talents du 7e art.

Le jury, composé de critiques, a décidé de récompenser cette année l’héroïne de La Vie d’Adèle, Palme d'or l'an dernier, Adèle Exarchopoulos. César du meilleur espoir en février dernier, Exarchopoulos présente cette année à Cannes Qui vive de Marianne Tardieu, en sélection ACID. Après avoir tourné Voyage vers la mère de Mikhail Kosyrev-Nesterov et M de Sara Forester, elle vient de s'engager sur deux films : The Last Face de Sean Penn et Bastille Day de James Watkins.

Logan Lerman, à l'affiche de Noé de Darren Aronofsky, est connu pour son rôle de Percy Jackson mais a surtout été remarqué dans celui de Charlie dans Le monde de Charlie. Il vient de terminer le tournage de Fury de David Ayer, aux côtés de Brad Pitt et Shia LaBeouf.

Cannes 2014 – Les télex du Marché : Adèle Exarchopoulos, Tilda Swinton, Catherine Deneuve, Vincent Cassel …

Posté par redaction, le 14 mai 2014

marché du film - cannes- StudioCanal vient d'acheter les droits de deux films internationaux.
Le premier projet est celui de James Watkins (La dame en noir) intitulé Bastille Day. Il s'agit d'un thriller d'action qui mettra en scène Adèle Exarchopoulos et Idris Elba (Mandela). Le tournage est prévu cet été à Paris.
Le second projet quant à lui réunira Ralph Fiennes et Tilda Swinton, tous deux vu récemment ensemble dans The Grand Budapest Hotel, ainsi que l'australienne Margot Robbie (Le Loup de Wall Street) et le belge Matthias Schoenaerts (De rouille et d'os). Il s'agit d'un thriller sur fond de séduction. Le tournage est également prévu cet été mais cette fois en Italie.

- Catherine Deneuve retrouve Emmanuelle Bercot. Après Elle s'en va (en compétition au Festival de Berlin l'an dernier), la réalisatrice et la comédienne tourneront La tête haute (Standing Tall pour le marché du film). Produit par la société Elle Driver, le film mettra en scène Deneuve dans le rôle d'une juge pour enfant qui s'occupe d'un jeune délinquant. Benoît Magimel et Sara Forestier feront partis du casting.

- Vincent Cassel va aussi célébrer des retrouvailles avec un cinéaste qu'il connaît bien puisqu'il s'est engagé sur le tournage du prochain Jean-François Richet, le réalisateur du diptyque Mesrine. Cassel jouera aux côtés de François Cluzet dans Un moment d'égarement, remake de la comédie de Claude Berri sortie en 1977. Dans ce film originel, deux amis, la fille de Victor Lanoux, 16 ans, tombait amoureuse de Jean-Pierre Marielle. Cassel reprendra le rôle de Marielle tandis que Cluzet héritera de celui de Lanoux.

Les stars et leurs « selfies » : narcissisme ou marketing?

Posté par cynthia, le 10 mai 2014

le selfie de james franco en boxer dans sa salle de bainSigne d'un narcissisme surdimensionné? Outil de communication du moment? Instrument de pouvoir? Les selfies ou autoportraits sont omniprésents sur la Toile. Et ce n'est pas depuis celui réalisé par Ellen Degeneres à la 86ème cérémonie des Oscars qui va changer la donne, bien au contraire. On imagine à Cannes ce que va donner le phénomène en bas ou en haut des marches.

Élu mot de l’année en 2013 par le dictionnaire Oxford, le selfie (autoportrait en français, tout simplement), témoigne d’une nouvelle pratique photographique très liée aux réseaux sociaux. On se capte dans un moment, en mode autoportrait avec un bras allongé coupé par le cadrage, et on diffuse l'image aux autres dans l'espoir d'avoir des j'aime et des commentaires. Le selfie est un art photographique en expansion grâce aux smartphones.

Ça ne date pas d'hier

Pourtant ça ne date pas d'hier. Non le selfie n'est pas apparu lorsque Scarlett Johanssson a posé nu dans sa salle de bain, il n'est pas apparu non plus lors de la dernière cérémonie des César avec Kev Adams (HEUREUSEMENT!). Le selfie ou autoportrait est aussi vieux que la photographie elle-même, si ce n'est plus. Déjà au temps de la Renaissance, les autoportraits régnaient en maître sur l'art. Bien évidemment Rembrandt ne posait pas la bouche en cul de poule devant son miroir, mais son autoportrait, aussi simple fut-il (et loin d'être futile), était tout de même déjà un selfie. La Bibliothèque du Congrès a déclaré récemment que la première de toutes les photographies "selfies" de l'histoire a été prise en 1839.

Si le selfie ne date pas d'aujourd'hui, sa folie ainsi que sa reconnaissance comme une pratique en soi, est tout à fait dans l’air du temps car elle y est très conjointe aux réseaux sociaux (mais si repensez à la photo de l'une de vos contacts Facebook qui se prend devant un miroir en petite robe noire et l'abhorre fièrement en photo de profil). On peut le définir comme étant: « une photographie que l'on a prise de soi, généralement avec un smartphone ou une webcam et postée sur un réseau social » si l'on en croit le dico Oxford. Mais si le selfie existait depuis tout ce temps, pourquoi, nous en parle-t-on en boucle depuis quelques mois? Et bien le selfie c'est un peu comme la tendance de se raser la tête, de porter la barbe, d'être slip ou caleçon, de conduire un 4x4 hybride ou de manger bio: le stars sont passées par là. La communauté du show-biz ne jure désormais que par ce procédé viral pour consolider sa base de fans, et démultiplier sa popularité.

Mais parmi le nombre de stars accro au selfie, une célérité surpasse tout le monde : James Franco.

James Franco, le roi du selfie

Avoir James Franco sur Twitter, Facebook ou Instagram (le tout est relié, si vous avez les trois, vous risquez la saturation), c'est être prêt à supporter un martèlement photographique toutes les dix minutes. James Franco est aussi fier qu'un paon et l'acteur au sourire enjôleur multiplie les selfies sur son compte Instagram JamesFrancoTV au grand bonheur de ses fans. James Franco se révéille, James France se lève, James Franco va à la douche (on ne bave pas sur l'ordinateur voyons), James Franco va aux WC pour vivre quelques minutes d'humanité, James Franco marche jusqu'à sa porte, James Franco mange une pomme, James Franco lit... L'acteur s'aime et surtout aime le selfie. Il en a d'ailleurs défendu l'utilité le 26 décembre 2013 dans un interview au magazine New York Times. « Instagram fonctionne comme l'industrie du film » déclare l'acteur. « Vous devez alterner une photo pour le public et une pour vous-même. En d'autres termes, pour chaque photo de livre, de peinture ou de poème, vous devez poster un selfie ». À présent on comprend mieux le harcèlement visuel.

Pourtant, là où votre voisin ou ami vous aurait gavé jusqu'à le retirer de vos listes de contacts, James Franco récolte plus d'un million de followers sur Instagram, 7,2 millions dur Facebook et 1,4 million sur Twitter. Forcément, on lui pardonne c'est une star. Et c'est parfois drôle. Ou pas. Un récent cliché où il semblait allumer une (trop) jeune fille, avec un commentaire douteux a contraint le comédien à se justifier et s'excuser.

Le cliché où il est la main dans le boxer, baissé? "Pour moi, c'est juste quelque chose d'amusant. Je n'y réfléchi pas vraiment. Mais ça attire l'attention, j'ai de nombreux abonnés sur Instagram", a-t-il d'abord expliqué. "Mon compte Instagram est pour mes fans, mais aujourd'hui, de nombreux blogueurs me suivent. Donc ils prennent les images et les utilisent comme bon leur semble", a-t-il poursuivi. "Mais je ne vous ai pas demandé de regarder ces photos ! C'est juste ce que les gens veulent".

Jared Leto, récemment oscarisé pour son rôle dans Dallas Buyers Club, semble se rapprocher dangereusement du cas Franco. Friand de selfie en tout genre, l'acteur partage tout avec ses followers en particulier lorsqu'il est en tournée avec son groupe de rock les Thirty second to Mars. Le selfie serait-il donc la marque de fabrique des stars, leur source de pouvoir?

Les réseaux sociaux, instruments de pouvoir

Contrairement aux idées reçues, James Franco ne trouve pas ridicule le fait de se photographier soi-même: "Les selfies sont des outils de communication plus que des marques de vanité". En tant qu'acteur, il y voit l'opportunité d'accroître son pouvoir: "Une jolie collection de selfies semble attirer l'attention. Et l'attention semble être le maître-mot quand il s'agit d'être présent sur les réseaux sociaux." Lorsque l'on est célébre, le selfie offrirait selon lui "quelque chose de très puissant". Et ce n'est pas le selfie des Oscars dernier qui contredira l'idée de l'acteur. Cette photo est devenu le tweet le plus retweeté de l'histoire de Twitter, dépassant même celui d'Obama lors de sa réélection. Et elle est devenue également la photo la plus parodiée à travers le monde que ce soit par les célérités elle-même (la meilleure parodie reste celle des Simpsons) ou par le public (à vos smartphones).

Le selfie, serait-il le nouveau passage obligé des célébrités? Nous sommes tenté de dire oui. Un acteur qui a un grand nombre d'abonnés sur son compte vaut davantage pour un studio, qui sait l'importance du marketing viral lors du lancement d'un film. Pire, les médias, du JDD qui reproduit des tweets chaque dimanche à Voici ou aux magazines féminins qui n'hésitent plus à imprimer des selfies et des tweets pour meubler leurs pages, se nourrissent chaque semaine de cette information facile, directement livrée par le fournisseur : la star. Pas de risque de procès. Par conséquent, même les timides s'y mettent.

De nature réservé et discret, Leonardo Dicaprio s'amuse à se prendre en photo tout seul sur le tapis rouge des avant-premières de ses films quitte à faire rire la toile (voir le photo montage du selfie des Oscars). Adèle Exarchopoulos enflamme la fashion week parisienne aux côtés de Léa Seydoux et Lupita Nyong'o avec son smartphone. Même la reine d'Angleterre s'y est laissée prendre en faisant un selfie avec sa royale famille. Après les réseaux sociaux et les stars, à quand un cours de selfie dans les écoles avec James Franco en prof!?