Cate Blanchett cumule les contrats

Posté par vincy, le 10 juin 2020

Brillante dans la série Mrs America (actuellement sur Canal plus), future présidente du jury du Festival de Venise, et victime d'un léger accident de tronçonneuse récemment en faisant son jardin, Cate Blanchett a bien profiter du confinement pour remplir un peu plus son agenda de déconfinement.

On retrouvera l'actrice dans le prochain film de James Gray, Armageddon Time, qui se déroule en milieu scolaire, mais aussi dans le nouveau film d'Adam McKay pour Netflix, Don't Look Up, aux côtés de Jennifer Lawrence. Le film est une comédie autour de deux astronomes amateurs qui alertent l'humanité de l'arrivée d'un astéroïde pouvant détruire la Terre.

Elle a aussi dans son planning l'adaptation du jeu vidéo Borderlands, par Eli Roth. Et elle doit reprendre le tournage du prochain Guillermo del Toro, Nightmare Alley, avec Bradley Cooper, suspendu en mars à cause de la crise sanitaire.

Pour l'instant, à cause de la reprise très lente des tournages, aucune date n'a été avancée pour la production de ces trois films.

Adam McKay embarque Jennifer Lawrence

Posté par vincy, le 4 mars 2020

Adam McKay est l'un des réalisateurs américains les plus prometteurs. A défaut d'un studio qui produise ses projets, il a trouvé en Netflix le partenaire pour financer et diffuser sa comédie, Don't Look Up, dont il avait révélé le pitch en novembre dernier.

Jennifer Lawrence en sera la star. Le film, qui se tournera à partir du mois d'avril si le coronavirus ne fait pas de siennes, devrait être prêt pour les fêtes de fin d'année.

L'histoire est celle de deux astronomes amateurs qui font la tournée des médias pour alerter l'humanité qu'un astéroïde s'approche de la Terre et s'apprête à la détruire.

Pour McKay, Netflix a été le seul studio à voir dans son scénario une comédie populaire qui peut plaire à l'international comme aux Etats-Unis.

Adam McKay s'est fait remarqué avec des films comme Vice et The Big Short, après des débuts dans la comédie avec Will Ferrell. Il avait annoncé il y a deux mois un projet avec Bong Joon-ho pour une série à partir de Parasite pour HBO.

Jennifer Lawrence vient de terminer le film de Lila Neugebauer, un drame sur une soldate traumatisée par la guerre en Afghanistan. Elle doit aussi tourner Mob Girl de Paolo Sorrentino, et a un autre projet avec McKay, Bad Blood, un biopic sur Elizabeth Holmes.

HBO et Adam McKay adaptent Parasite de Bong Joon-ho en mini-série

Posté par wyzman, le 11 janvier 2020

Si l'on en croit les informations de Variety, HBO prépare une mini-série adaptée du film sud-coréen Parasite.

Une production de qualité

Plus qu'un simple projet, HBO serait actuellement en pourparlers avec le réalisateur du film Bong Joon-ho et Adam McKay (The Big Short, Vice) afin qu'ils deviennent producteurs exécutifs du projet. Cela étant, le mystère reste totale sur la diégèse même ce cette adaptation : s'agira-t-il d'un remake du film en anglais ou d'une sorte de spin-off ?

Bien que cela surprenne, un tel projet était pourtant à prévoir tant le parcours de Parasite semble sans faille. En effet, après la Palme d'or et le Prix de l'AFCAE à Cannes en mai dernier, le drame a reçu le Golden Globe du meilleur film en langue étrangère dimanche dernier, battant ainsi L'Adieu du Lulu Wang, Douleur et Gloire de Pedro Almodovar, Les Misérables de Ladj Ly et Portrait de la jeune fille en feu de Céline Sciamma. Dès lundi, nous découvrirons si Parasite fait partie des nommés dans la catégorie meilleur film en langue étrangère aux Oscars et pourquoi pas carrément meilleur film.

Pour rappel, Parasite raconte avec brio comment les membres de la famille Kim s'infiltrent dans la vie domestique des riches Park. Parasite est le septième long métrage de Bong Joon-ho, après Barking Dogs Never Bite (2000), Memories of Murder (2003), The Host (2006), Mother (2009), Snowpiercer (2013) et Okja (2017).

Si Adam McKay a ces jours-ci toute l'attention de HBO, c'est sans doute parce que la série qu'il produit Succession a été sacrée meilleur drame aux Golden Globes tandis que Queens (qu'il a aussi produit) pourrait permettre à Jennifer Lopez de décrocher une nomination aux Oscars dans la catégorie meilleure actrice dans un second rôle. Après avoir signé un contrat d'exclusivité avec HBO pour 5 ans, le diffuseur de Game Of Thrones, True Detective et Chernobyl a mis en chantier sa mini-série centrée sur l'affaire Jeffrey Epstein. Enfin, Showtime vient de commander sa prochaine série Lakers !

Adam McKay: deux séries et un film en préparation

Posté par vincy, le 11 novembre 2019

Après une série de comédies et deux films remarqués par la critique et par les Oscars (The Big Short : Le Casse du siècle et Vice), Adam McKay a créé sa nouvelle société de production, Hyperobject Industries, en lien avec Paramount pictures.

Parallèlement, il a laissé tomber la société de production qu'il détenait auparavant, avec, entres autres, Will Ferrell en associé.

Le premier film de cette collaboration devrait être Don’t Look Up, une satire à l'humour noir qui se déroule autour de l'espace, avec deux astronomes qui découvrent une météorite parée à détruire la terre dans les six mois, et qui font le tour des médias pour alerter l'humanité de son prochain désastre.

Il a également signé un deal pour la télévision avec HBO (Warner Media), diffuseur pour lequel il prévoit une mini-série adaptée du livre de la journaliste Julie K. Brown sur le financier et prédateur sexuel Jeffrey Epstein, qui s'est suicidé dans de mystérieuses circonstances en prison cet été. Il souhaiterait aussi adapter en série le livre d'un autre journaliste, David Wallace Wells, The Uninhabitable Earth, essai sur le réchauffement climatique à la manière de Black Mirror.

Berlinale 2019: Adam McKay et André Téchiné, le vice sans la vertu

Posté par vincy, le 12 février 2019

Deux des rares films de la sélection officielle de la 69e Berlinale signés par des cinéastes connus et récompensés abordent l’Etat islamique.

Vice d’Adam McKay en retrace les origines. Avec son cinéma mashup - reportage, fiction, satire et politique -, ce film d’infotainment suit le parcours de Dick Cheney, étudiant raté et mec médiocre, qui a su et pu grimper les échelons jusqu’à là vice-présidence américaine sous George W. Bush. D’où le titre, Vice.

Qu’on peut aussi interpréter autrement : le vice, celui qui lui permet sournoisement et malicieusement de s’imposer sans scrupules comme le président bis. De ses calculs explosera la guerre en Irak, deuxième session, et le désir de revanche de certains au Moyen-Orient. Trop occupé avec Saddam Hussein, proie exutoire, trop concentré à cacher ses mensonges et ses erreurs, trop obsédé à réussir sa propagande anti Al-Qaida, le brillant stratège laissera échapper un monstre. Il a semé les graines bien fertiles de cet Etat Islamique devenu au fil des attentats en Occident la bête noire à abattre, prolongeant sans fin le conflit au Moyen-Orient.

La suite, on la trouve dans le film d’André Téchiné, L’adieu à la nuit. Ou plutôt le bonjour au brouillard. Ce drame reprend les trois axes des films du réalisateur: les liens du sang, la transgression et la faute souvent morale et induisant toujours la notion de responsabilité.

Une grand-mère est coincée dans un dilemme personnel lorsqu’elle découvre que son petit-fils va partir en Syrie combattre aux côtés de l’Etat islamique. Nous sommes plus de dix ans après la fin de l’ère Cheney. Désormais de jeunes occidentaux sont enrôlés, consentants, pour faire la guerre aux sociétés occidentales, « pourries » par la luxure, l’individualisme et le consumérisme. On en revient aux vices.

Il n’y a pas forcément de vertu. Les deux films ne sombrent pas dans la leçon moralisatrice ou le happy end réconciliateur ou salvateur.

Cheney (Christian Bale) survit mais il n’a jamais été président et subit la colère profonde de l’une de ses filles adorées. Muriel (Catherine Deneuve) perd ses repères et semble ne plus sortir de la nuit qui obscurcit ses pensées.

En dialoguant involontairement et sous des formalismes très différents - l’un avec une maitrise très hollywoodienne de la narration par le montage, l’autre avec un savoir-faire à la française qui se repose sur le scénario et les acteurs - Vice et L’adieu à la nuit montre comment la puissance d’un homme (aiguisée par l’ambition de son épouse) peut avoir des répercussions dramatiques sur des familles  à l’autre bout du monde, des années plus tard.

Vice démontre la capacité d’action de la politique. L’adieu à la nuit expose les conséquences de ces mêmes politiques.

Le citoyen lambda peut en effet s’estimer victime.

Bradley Cooper deux fois nommé aux prix de la Guilde des réalisateurs

Posté par vincy, le 8 janvier 2019

Un premier film, une œuvre diffusée sur Netflix, un vétéran et un ex-spécialiste de la farce : la Director's Guild of America a été audacieuse dans le choix de ses nominations. On ajoute à cela un Lion d'or, un Grand prix du jury à Cannes, le prix du public à Toronto et ça donne un avant-goût de la bataille des Oscars. On peut même aller plus loin avec un biopic, deux histoires inspirées de faits réels et un remake.

Bradley Cooper réussit même le doublé meilleur film / meilleur premier film. Pour Spike Lee, c'est, étrangement, sa première nomination.

Cuaron part favori. Déjà lauréat il y a cinq ans avec Gravity (et Oscar du réalisateur dans la foulée), il a été le gagnant du Golden Globe du réalisateur dimanche soir.

Côté premier long, rappelons que Matthew Heineman avait reçu le prix de la DGA dans la catégorie documentaire en 2018.

Les 71e DGA Awards seront décernés le 2 février.

Long métrage

Bradley Cooper - A Star is born
Alfonso Cuaron - Roma
Peter Farrelly - Green Book
Spike Lee - BlacKkKlansman
Adam McKay - Vice

Premier long métrage

Bo Burnham - Eight Grade
Bradley Cooper - A Star is born
Carlos Lopez Estrada - Blindspotting
Matthew Heineman - A Private War
Boots Riley - Sorry to Bother You

Documentaire

Morgan Neville - Won't You Be My Neighbor?
Ramell Ross - Hale County the morning, this evening
Elisabeth Chai Vasarhelyi, Jimmy Chin - Free Solo
Tim Wardle - Three identical Strangers
Betsy West, Julie Cohen - RBG

Jennifer Lawrence va se faire du mauvais sang

Posté par cynthia, le 29 juin 2016

Jennifer Lawrence croule sous les projets. Le dernier en date est davantage un film à Oscars qu'un blockbuster estival. "JLaw" sera la tête d'affiche de Bad Blood, un long métrage sur le scandale de Theranos (et oui, encore une histoire vraie). Elle y incarnera la très controversée fondatrice du laboratoire, Elizabeth Holmes. Theranos était une strat-up specialisée dans les tests sanguins qui promettait une révolution grâce à une technologie très développée, à plus grande vitesse et moindre coût. a valorisation de l'entreprise était estimée à plusieurs milliards jusqu'à ce qu'elle se retrouve sous le coup d'une enquête fédérale suite à des doutes quant à ses pratiques et à la fiabilité des résultats.

Après quelques grosses enchères, c'est Legendary qui a acquis les droits du film et du livre de John Carreyrou dont il est l'adaptation. Cette production sera réalisée par Adam McKay à qui l'on doit The Big Short (Oscar du meilleur scénario - adaptation). Par son accord avec Legendary, le groupe Universal se chargera de distribuer le film certainement fin 2017.

A l'affiche de X-Men: Apocalypse, Jennifer Lawrence a terminé le tournage de Passengers de Morten Tyldum, avec Chris Pratt, et qui sortira pendant les fêtes de fin d'année. Elle est actuellement devant les caméras de Darren Aronofsky, aux côtés de Domhnall Gleeson, Michelle Pfeiffer et Javier Bardem. Et l'année prochaine, elle devrait être devant celles de Steven Spielberg pour It's What I Do, biopic sur la photographe de guerre Lynsey Addario. Elle s'est également engagée sur le projet Marita et The Rosie Project, qui n'ont pas encore de réalisateurs.

La Directors Guild of America révèle ses nominations et ajoute une catégorie premier film

Posté par vincy, le 14 janvier 2016

laszlo nemesPas de Todd Haynes ni de Steven Spielberg. Les réalisateurs américains ont choisi les cinq cinéastes en course pour le Directors Guild Award, qui annonce d'assez près, généralement, les nominations dans cette catégorie aux Oscars. George Miller (Mad Max: Fury Road), Alejandro G. Inarritu (The Revenant), Tom McCarty (Spotlight), Adam McKay (The Big Short;) et Ridley Scott (Seul sur Mars) sont donc les heureux élus. La DGA a eu une envie de spectacle, assurément. Toutes ces oeuvres sont avant tout liées par un point commun: une mise en scène spectaculaire et un certain sens du découpage où différents récits de croisent.  Inarritu a gagné le prix l'an dernier pour Birdman. Tout comme Scott, c'est sa troisième nomination.

Mais la surprise est venue d'ailleurs. la DGA a décidé de récompenser les réalisateurs d'un premier long métrage. Cela signifie que les cinéastes ne sont pas obligatoirement membres de la Guilde et que les films étrangers sont éligibles dès lors qu'ils ont été distribués à New York ou/et Los Angeles. Les prétendants pour ce nouveau prix sont Fernando Coimba (A Wolf at the Door, Brésil), Joe Edgerton (The Gift, Australie), Alex Garland (Ex Machina, Royaume Uni), Marielle Heller (The Diary of a Teenage Girl, USA) et Laszlo Nemes (Le Fils de Saul, Hongrie).

Les cinq réalisateurs pour un documentaires sont Jimmy Chin et Elizabeth Chai Vasarhelyi (Meru), Liz Garbus (What Happened, Simone?), Alex Gibney (Going Clear: Scientology and the Prison of Belief), Matthew Heineman (Cartel Land) et Asif Kapadia (Amy).

Pour la télévision, les DGA ont retenu Downton Abbey (Michael Engler), Homeland (Lesli Linka Glatter), Game of Thrones (David Nutter), The Knick (Steven Sodrbergh) et Mad Men (Matthew Weiner) en séries dramatiques, Veep (Chris Addison), Louie (Louis C.K.), Silicon Valley (Mike Judge), Modern Family (Gail Mancuso) et Transparent (Jill Soloway) en séries comiques, Whitney (Angela Bassett), The Secret Life of Marilyn Monroe (Laurie Collyer), Show Me a Hero (Paul Haggis), The Wiz Live! (Kenny Leon) et Bessie (Dee Rees) en téléfilms ou mini-séries.

Les récompenses seront remises le 6 février.

Le casse du siècle pour Pitt, Bale, Gosling et Carell

Posté par vincy, le 16 janvier 2015

pitt bale gosling carell
Brad Pitt, Ryan Gosling, Steve Carell et Christian Bale seront réunis dans The Big Short, drame qui devrait être écrit et réalisé par un spécialiste de la comédie, Adam McKay (Anchorman, Very Bad Cops).

Prévu pour 2016, le film est l'adaptation d'un livre de Michael Lewis sur la crise financière, The Big Short: Inside the Doomsday Machine, traduit en français en 2010 sous le titre Le casse du siècle (publié par Sonatine). Ce n'est pas la première fois que l'auteur est adapté au cinéma puisque en 2011 Bennett Miller avait transposé Le stratège, avec, déjà, Brad Pitt en tête d'affiche.

Produit par Plan B, la société de Brad Pitt, The Big Short n'a pour l'instant pas de début de date de tournage. A priori, les trois acteurs seront libres de tout engagement cet été... Cependant il reste à compléter le casting, puisque l'histoire implique de nombreux personnages. Ce Traffic de la finance revient sur les origines de la bulle financière qui a conduit à la crise de 2007-2010.

Plan B a gagné l'Oscar du meilleur film l'an dernier avec 12 Years a Slave. La maison est également en lice pour l'Oscar du meilleur film cette année avec Selma.