L’instant Court : Matriarche réalisé par Guillaume Pierret

Posté par kristofy, le 8 février 2014

matriarcheComme à Ecran Noir on aime vous faire partager nos découvertes, alors après le court-métrage La veille du premier jour de tournage avec Laurent Capelluto, voici l’instant Court n° 129.

Le réalisateur Fred Cavayé a de la suite dans les idées : après Vincent Lindon dans Pour Elle et après Gilles Lellouche dans A bout portant, il a réuni Vincent Lindon et Gilles Lellouche dans son nouveau film Mea Culpa à l’affiche en ce moment. Comme s'il voulait continuer à creuser le sillon du film d’action "bagarres et cascades contre des méchants" fabriqué en France dont il semble l’unique représentant aujourd’hui.

C’est pourtant le genre de film pour lequel les spectateurs se déplacent par millions, surtout quand une star y imprime son rythme : Bruce Willis et Piège de Cristal, Harrison Ford et Le Fugitif, Matt Damon et la trilogie Jason Bourne… En France il ne se passe plus rien depuis que Jean-Paul Belmondo Le Guignolo est à la retraite, et seul Luc Besson produit ce genre de film comme par exemple Taken avec Liam Neeson.

Le film d’action français va-t-il renaître ? A signaler la réussite de La proie avec Albert Dupontel filmé par Eric Valette, et donc Fred Cavayé. Et pourquoi pas l’année prochaine un film de Guillaume Pierret ? Ses différents courts-métrages vont dans ce sens, comme par exemple Matriarche qui fait le tour des festivals autant en France qu'aux Etats-Unis, avec un prix de meilleur réalisateur au New York City International Film Festival.

Voici donc le court-métrage Matriarche réalisé par Guillaume Pierret : Un braquage tourne mal, une fusillade éclate... Dans un parloir de prison, le face à face entre une mère et son fils va permettre d'éclairer les événements passés…

Jeu concours Outrage de Takeshi Kitano : 10 DVD à gagner

Posté par MpM, le 1 avril 2011

outrageTakeshi Kitano a fortement contribué à faire connaître, voire à populariser en Occident, les clans de yakuzas, équivalents japonais des triades chinoises et de la mafia sicilienne. Comme leurs homologues du monde entier, les yakuzas pratiquent le racket et l'extorsion, organisent les paris clandestins, gèrent la prostitution et s'occupent de différents trafics, ce qui donne une grand latitude pour des films d'action violents et haletants.

Dans Outrage, Takeshi Kitano reprend le motif du film de yakuzas qui l'a fait connaître en Europe (Sonatine), mais sur une modalité différente, beaucoup plus cynique et désenchantée qu'autrefois.

Ainsi, ses personnages n'obéissent plus à aucun code d'honneur et ne sont mûs que par la soif du pouvoir et l'appât maladif du gain qui les poussent à s'entretuer. Devenu maître dans l'art du cynisme et de l'humour noir, le réalisateur s'en donne à coeur joie dans la violence stylisée et parfois même la surenchère sanglante. Le brio et le panache de sa mise en scène ont fait sensation à Cannes où le film était présenté en compétition l'an dernier.

A l'occasion de la sortie du DVD le 1er avril, Ecran Noir vous fait gagner 10 DVD. Pour participer au tirage au sort, il suffit de répondre à la question suivante :

Avant Outrage, Takeshi Kitano est resté dix ans sans réaliser de véritable film de gangsters. Dans le dernier, il incarnait un yakuza qui, après avoir refusé de se soumettre à un clan adverse, s'exilait aux Etats-Unis. Comment s'appelait ce film ?

Votre réponse et vos coordonnées postales sont à envoyer par courriel avant le 8 avril 2011. Aucune réponse postée dans les commentaires du site ne sera prise en compte.

L’instant Court : Born That way, réalisé par Tony McNeal

Posté par kristofy, le 25 mars 2011

born that wayComme à Ecran Noir on aime vous faire partager nos découvertes, alors après Thriller, un lip dub de l’IUT de Rouen, voici l’instant Court n° 25.

Depuis mercredi dernier est visible dans les cinémas Hell Driver 3D : un Nicolas Cage d’outre-tombe qui en fait des caisses au volant d’une caisse qui démarre en trombe, sur sa route les méchants seront méchamment mis en déroute… Un film d’action malheureusement poussif et joyeusement régressif, ce spectacle en 3D n’arrive pas à dépasser les films spectaculaires 2D à l’ancienne dont le souvenir l’inspire.

Réussir à exploiter cette figure classique du film d’action dans un court-métrage est un vrai challenge quand il faut montrer aussi en même temps à la fois une intrigue, un peu d’émotion, une scène de bagarre... en seulement une dizaine de minutes. Un film court de ce genre est à la fois complexe à produire et à réaliser, mais si le résultat est bon, c’est comme une carte de visite à présenter à un studio afin de travailler ensuite sur un long-métrage.

Voila donc le court-métrage Born That way, réalisé par Tony McNeal. Ce film court ressemble aux codes d’une production hollywoodienne (casting, cadrage, montage, impact de balles, et même générique de fin), dont il pourrait même être la première séquence. Tony McNeal, par ailleurs déjà réalisateur de publicités, montre ce court comme une bande-démo afin de convaincre un studio de lui confier un projet de film à réaliser. La gamine Adair Tishler est une jeune actrice précoce qui a déjà joué pour des épisodes de la plupart des séries télé (Urgences, Charmed, Grey's Anatomy, Heroes, Lost…) en attendant d’être révélée au cinéma. Le personnage principal Kevin Gage est déjà apparu dans des petits rôles dans des films comme Blow, Heat, ou Les ailes de l’enfer (avec Nicolas Cage!), sa tête rasée qui le fait ressembler à Bruce Willis en fait un héros idéal pour ce film court. L’histoire est celle d’un homme qui revoit sa fille pour la première fois depuis six mois, il l’emmène déjeuner lorsqu’ils se retrouvent au milieu d’un hold-up… (court-métrage sans sous-titres mais le peu de dialogues est compréhensible même pour les nuls en anglais).

Crédit photo : image modifiée, d’après un extrait du film Born that way.

Secret défense : hymne à l’insécurité

Posté par MpM, le 8 décembre 2008

secret defense film
"Un agent n’est pas un être humain, c’est une arme."

L’histoire : Les destins parallèles d’une étudiante (Vahina Giocante) recrutée par les services secrets français et d’un dealer qui se laisse prendre aux sirènes du terrorisme.

Ce que l'on en pense : Sur l’air d’"On vous cache tout, on ne vous dit rien", Philippe Haïm s’essaye au film d’espionnage à l’américaine, c’est-à-dire nerveux, haletant et spectaculaire. Hélas, la succession de scènes ultra-courtes et le morcellement artificiel de l’intrigue ne permettent pas au récit de s’installer. La musique tonitruante et répétitive tente de palier l’absence de rythme mais parvient surtout à casser les oreilles du spectateur. Clinquant, moderne… et surtout sans aucune personnalité.

Ce n’est guère mieux du côté du propos qui, sous couvert de dénoncer les méthodes détestables des terroristes et des services secrets (en vrac, car le film assimile les deux), distille angoisse et paranoïa, théorie du complot et insécurité latente. Non seulement les autorités ne font rien pour lutter contre l’attentat chimique fomenté par une poignée d’extrémistes religieux, mais en plus la DGSE (Direction générale de la sécurité extérieure) est constituée d’une bande d’incapables et de salauds. Du coup, on ne comprend pas bien par quel miracle les méchants poseurs de bombe échouent… mais il faut reconnaître que les retournements de situation de rigueur achèvent de tout embrouiller.

Enfin, on reste circonspect devant le traitement des relations entre religion et terrorisme. L’intolérance du personnage interprété par Gérard Lanvin place le spectateur face à lui-même et crée une certaine ambivalence : on est choqué par le comportement de son personnage de directeur du contre-terrorisme de la DGSE (qui persécute l’un de ses agents car il est musulman pratiquant) mais on est également gêné d'assister à une manifestation religieuse ostentatoire dans une administration d’état laïque. Du coup, on est gêné d’être gêné. Cela semble d’ailleurs être également le cas du réalisateur, qui se dédouane en organisant un dialogue édifiant de didactisme entre un croyant fanatique et un musulman modéré. Bilan de la conversation : il y a moins de point commun entre ces deux hommes qu’entre un Musulman et un Athée. Réaffirmer ce genre de principe essentiel semble partir d’un bon sentiment, mais la question est de savoir si l’on en avait vraiment besoin…

22 v’la James Bond

Posté par vincy, le 20 octobre 2008

quantum.jpgAvant-première ce matin pour la presse (y compris régionale) et quelques VIP (Claire Chazal, Marc Lévy...) du 22e James Bond. Quantum of Solace sortira en France le 31 octobre. Avec comme sponsors Aston Martin, le gin Gordon, Ford (version monospace hydrogène), Alfa Romeo... L'intrigue repose sur deux axes : la menace climatologique qui pèse sur la planète (et le besoin de ressources naturelles qui en découle) et l'arrivée, récente, de gouvernements socialistes et communistes en Amérique du sud.

Surtout, ce James Bond s'avère être une suite du précédent. Une première qui prouve bien qu'un nouveau cycle a commencé avec Daniel Craig. Plus noir, plus violent et relativement tourmenté, cet espion baise peu mais tue à la folie. L'histoire commence quelques heures après la fin de Casino Royale, avec le personnage de Vesper au coeur de l'intrigue. Si le méchant est un peu fade et la belle un peu transparente, les nuances sont amenées par le héros et sa "mère", M.

Un film d'action efficace, et même jouissif dans ses moments de bravoure, même si, de nouveau, la franchise flirte avec la surenchère irréaliste. Cascades à pieds, à moto, en auto, à bateau, en avion... Et pourtant on retiendra UNE scène. Marc Forster a réalisé une des séquences les plus marquantes de la série des 007 : un opéra de Puccini où décryptage, espionnage et flinguage font mauvais ménage. Une référence à L'homme qui en savait trop de Hitchcock, mais sans les cymballes. Cela compensera avec l'affreuse musique du générique.

Le royaume interdit : vision à vos risques et périls…

Posté par MpM, le 22 septembre 2008

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L’histoire : Un jeune Américain fan de kung-fu mais incapable de le pratiquer est mystérieusement téléporté dans la Chine ancienne, où il se retrouve mêlé à une légende ancestrale. Flanqué d’un guerrier ivrogne, il doit rapporter un bâton sacré au Roi singe afin de le libérer des pouvoirs maléfiques du Guerrier de Jade...

La critique : Il y a presque vingt-cinq ans, L’Histoire sans fin de Wolfgang Petersen (adapté du livre de Michael Ende) suivait le parcours initiatique et mouvementé d’un jeune garçon passionné de romans d’aventures confronté à un monde magique. Une génération plus tard, ce sont les mythes de la Chine antique (la légende du Roi singe, le personnage de la Diablesse aux cheveux blancs, les 8 immortels…)  qui servent de background à une histoire relativement similaire où le jeune héros coincé du début suit un apprentissage accéléré lui permettant à la fois de triompher de ses ennemis et de prendre confiance en lui-même. Rien de bien neuf sous le soleil, donc, si ce n’est cet étonnant syncrétisme où les us et coutumes orientaux sont mis à toutes les sauces pour apporter un semblant de renouveau et d’exotisme, comme autrefois les univers médiévaux-fantastiques de type Seigneur des anneaux, et un peu à l’image de l’interprétation purement fantaisiste que la Momie 3 faisait cet été des guerriers en terre cuite de Xi’an…

Le royaume interditDu coup, le film de Rob Minkoff (Stuart Little 2) ne suscite aucune surprise, ni en bien, ni en mal, se contentant de juxtaposer les scènes attendues (principalement des combats au bâton, au sabre ou à mains nues, quelques touches d’humour et une once de romance) sans grande originalité, et avec quelques impardonnables baisses de rythme. Même le prometteur face-à-face entre Jet Li et Jackie Chan nous laisse sur notre faim, malgré une dextérité et une puissance indéniables, en raison notamment de cadrages trop serrés pour être franchement spectaculaires. Si ados et pré-ados risquent néanmoins de passer un bon moment, il y a par contre fort à parier que les plus puristes fulminent devant cette relecture purement hollywoodienne (donc assez simpliste et réductrice) de tout un pan de la culture chinoise orale comme cinématographique.

Bangkok dangerous : risque d’ennui profond

Posté par MpM, le 27 août 2008

Bangkok dangerousL'histoire : Kong, le meilleur tueur à gages du marché, vient exécuter ses quatre derniers contrats à Bangkok. Après, une monstrueuse somme d'argent et une retraite dorée l'attendent. Mais, lassitude ou imprudence, il transgresse au bout de quelques jours les principes fondamentaux qui gouvernent son existence en tombant amoureux et en commençant à se poser des questions sur son travail...

Notre avis : D’habitude, un titre comme Bangkok dangerous laisse supposer que l’on a affaire à un film d’action. On est d’autant plus sûr de ne pas se tromper qu’il s’agit du remake du film éponyme réalisé par les mêmes frères Oxide et Danny Pang en 2003, et qui s’attachait aux pas d’un tueur à gages sourd et muet animé d’une folie meurtrière incontrôlable. Sauf qu’en réalité, on a plutôt l’impression que, quitte à cachetonner, Nicolas Cage s’est offert des vacances en Thaïlande où il joue les touristes avec un parfait naturel. Il apprivoise un éléphant, goûte à la gastronomie locale, s’intéresse au folklore et, bien sûr, tombe amoureux. Entre deux excursions, il exécute quand même un contrat, vite fait bien fait, sans éclat. Question spectacle et suspense, on en est pour nos frais. Il faut même attendre la deuxième moitié du film pour qu’il se passe enfin quelque chose d’un peu animé : une course poursuite en bateau qui s’achève par une amputation improvisée.

S’en suivent fort logiquement une fusillade, de très jolies explosions et une séquence finale comme on les aime : seul contre tous, le héros élimine un à un les méchants pour obtenir vengeance et rédemption. Pas mal, mais tardif. Et surtout, filmé n’importe comment, à grands renforts de flashs et de fondus tapageurs qui donnent l’impression que l’écran n’est plus qu’une immense guirlande clignotante. Histoire de meubler, la musique qui passe en boucle ressemble à celle des pires jeux vidéo, répétitive, sans consistance et horripilante au bout de deux parties. Il n’y a définitivement pas grand-chose à sauver dans ce remake inutile, et surtout pas la psychologie des personnages, qui sert de caution morale à l'ensemble alors qu'elle est quasiment inexistante ! Même Nicolas Cage, qui parvient d’habitude à insuffler second degré et profondeur à ce genre de rôle, promène sans conviction son air d’enterrement d’un bout à l’autre de Bangkok. Affublé d’une coupe ridicule, d’une voix-off d’outre-tombe et de principes stéréotypés qu’il s’empresse de transgresser, il a surtout l’air d’attendre que quelqu’un mette une fin à tout ça, ce qui lui fait au moins un point commun avec le spectateur.

D-box : encore plus de sensations

Posté par Claire Fayau, le 21 août 2008

Impassible devant un film d'action ? A l'affut des nouveautés high-tech ? La technologie D-box s'offre à vous.

D-box, késako ? D-Box est un système créé par la société québécoise Technologies D-Box fondée en 1996. Son simulateur de mouvements, incorporé dans des fauteuils, réagit par des mouvements et vibrations en fonction de l'action se déroulant sur l'écran. Même principe que les jeux vidéo, d'ailleurs la D- box est une digne héritière des salles d'arcades. Afin de fêter la sortie en Blu-ray le 13 août 2008 du film Benjamin Gates 2 : le livre des secrets, Ecran noir a pu tester ce fauteuil aux pouvoirs magiques...

Le test : Je prends place sur le fauteuil de beau cuir à l'allure confortable et innocente. La lumière s'éteint, le fauteuil s'éveille... action ! La scène choisie est une course poursuite dans Londres. Je ressens les vibrations des voitures et des bus sur l'asphalte. Cela surprend un peu. Je souris. D'accord, il y a une différence : les acteurs marchent et je suis tranquillement assise. Oh oh, Benjamin Gates, son assistant et son ex-femme viennent de monter en voiture. Je m'agrippe aux accoudoirs... car c'est là que l'on rentre vraiment dans l'action. Brusque virage, dérapages, avant-arrière, à gauche-à droite... je suis en voiture avec les personnages, en totale synchronisation. Ah ! Un impact de balle sur le pare-brise, encore un, ça vibre à chaque explosion, implosion. Impossible de ne pas réagir par quelques onomatopées ou rires. Puis fondu enchaîné, changement de lieu, retour au calme. Lumière.

Alors c'était comment ? Ouf, je n'ai pas été secouée dans tous les sens : on n'est pas dans une attraction de cinéma dynamique comme au Futuroscope ou à Vulcania. Il n'y a pas de contre-indication médicale (du style interdit aux femmes enceintes, etc.) Je vis l'action avec les héros du film, je ne la subis pas, je ne suis pas cascadeuse, pilote de course ou sur des montagnes russes. Les vibrations ressemblent à celles d'un fauteuil de massage, moins violentes que celles du métro parisien !

Verdict : C'est un vrai  "plus " pour l'extrait de film que je viens de voir. Plus jamais le spectateur (et même le critique de film !) ne s'endormira devant un film grâce à ce siège ! Je me prends à rêver : Star wars et  ses batailles de sabres lasers, Top gun et ses avions, Batman et son batbike... ça peut marcher pour tous les films d'action ! La preuve :  il y a déjà 800 titres de DVD Blu-ray compatibles avec la D-box. Et la machine nous prévient des  nouveautés. De plus, comme toutes les technologies de luxe, le sur-mesure est possible, vous pouvez par exemple envoyer une requête de film à coder en  D-box ou demander un canapé à la place d'un fauteuil...

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Plus d'informations sur le site de la D-box.

Asie, Normandie, même combat

Posté par MpM, le 14 mars 2008

Le jury Action Asia

Déjà complices, les cinq membres du jury 'Action Asia' (Franck Vestiel, Mylène Jampanoi, Jan Kounen, Vahina Giocante et Marc Caro) ont découvert vendredi matin le premier film en compétition : Coq de combat, du Chinois Soi Cheang.