L’Islande proche du krach cinématographique

Posté par vincy, le 22 octobre 2009

dreamland islandeLa crise économique a touché de plein fouet un tout petit pays, l’Islande. Une nation à part, posée sur le nord de l’Atlantique, près de l’Arctique. L’Islande, malgré ses 320 000 habitants, a toujours été un terreau culturel très riche, d’abord littéraire, surtout musical (Björk mais aussi Sigur Ros *), mais aussi cinématographique.

Dans l’article du quotidien québécois Le Devoir paru dans Courrier International 988 (voir article) on apprend que la culture souffre terriblement de la faillite financière du pays. Qui est étonné ? Le secteur culturel des plus petits pays dépend, plus que les autres, des subventions publiques ou de crédits bancaires. Ainsi Le Devoir nous apprend que le Centre Cinématographique islandais  verra ses fonds diminuer de 20% et peut-être plus.

La fréquentation n'avait jamais souffert. Sur les dix dernières années, elle est restée stable, entre 1,4 et 1, 57 million de spectateurs (chiffres Observatoire européen de l’audiovisuel). Cela fait en le pays le plus cinéphile d’Europe avec 4,77 films vus par habitants, devant les Irlandais, les Espagnols et les Français. L’Islande possède déjà 21 écrans numériques sur la cinquantaine de salles du pays et dispose de 3 chaînes de VOD. Mais les murs se fissurent...

En effet, cette année, les productions nationales ont du mal à s’imposer face aux productions américaines. Depuis le week-end du 9 janvier, aucun film islandais n’a été numéro 1 du box office. Il s’agissait de Solskinsdrengurinn (quoi, vous ne parlez pas islandais ? The Sunshine Boy, donc en version anglophone) qui a peiné pour cumuler les 100 000 $ cumulés de recettes. Il s’agit pourtant, à date, du plus gros succès local de l’année, et seulement le 24e toutes nationalités confondues.

Enfin presque. Car il ne faut pas oublier Draumalandid (Dreamland) (en photo), documentaire d’Andri Snær Magnason et ses 123 000 $ de recettes (17e champion de l’année pour l’instant). Le film est l’adaptation de l’essai écrit par le réalisateur, primé par le Goncourt local, et traitant d’un scandale écologique et financier en pleine crise économique…

On note une véritable chute de la fréquentation par rapport à l’an dernier. En 2008, sept films dépassaient les 300 000 $ de recettes, dont l’islandais Brúðguminn (i.e. White Night Wedding, 800 000$) et trois autres films au dessus des 100 000$ au box office. Cette année, seuls deux films, Harry Potter et Very Bad Trip, ont réussi à passer le cap des 300 000$.

Ces mauvais chiffres, et les problèmes de financement, ne rassurent personne dans la profession. Le cinéma islandais, né en 1906, assez anémique dans les années 60 et 70, a connu une renaissance dans les années 80, devenant une cinématographie à part entière et reconnue dans le monde entier. Les années 90 confirmèrent la tendance, et le pays produisit 5 à 7 films par an. Avec 101 Reykjavik et le succès phénoménal de Björk (prix d’interprétation à Cannes pour Dancer in the Dark), le début du millénaire alimenta ce bouillonnement. Hélas, même dans un pays aussi cinéphile que la France, on ne connaît que quelques films – notamment ceux de Solveig Anspach ou de Baltasar Kormakur. L’absence de financements et l’assèchement de marchés extérieurs condamnent le cinéma islandais.

Avec le risque de ne produire que deux ou trois films par an, l’Islande risque de revenir à ses années les plus pauvres… Un revirement de situation inattendu pour un pays qui n’a jamais autant fasciné les européens.

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* Ne manquez pas Le cinéma de Sigur Ros, à l’Elysée Biarritz le 28 novembre à partir de 19h, site internet

Ciné party Vengeance : ça se mange chaud ce samedi

Posté par Claire Fayau, le 10 juillet 2009

cineparty_vengeance.jpgAprès  un Week- end Russ Meyer épicé au Festival Megaphone, à "la Vapeur" de  Dijon  et  une  soirée "Motorpsycho "garage soul rock et ciné à Glazart ... Sinny & Ooko vous propose ce samedi  une ciné party "Vengeance" entre western et  Kung Fu ...

Voici le programme :

 - Mamass: Dj set spécial !
The SUPERFREAK & MAMASS Kung Fu Experience ! - Création sonore & visuelle à partir d’extraits de films cultes du cinéma asiatique d'arts martiaux !
- Happening Kung Fu par Transformative Martial Arts

- Concert exceptionnel de Jonas Hellborg & Laurent Levesque
accompagné d’extraits du film La vengeance aux deux visages de Marlon Brando, avec le récemment disparu Karl Malden.
 

- Sélection de scènes cultes avec Bach Films : La vallée de la vengeance (Richard Thorpe), A la poursuite de Jesse James (Joseph Kane), Le retour de Billy the Kid (Joseph Kane) et Règlement de compte à Abilene Town (Edwin L. Marin).

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Forum des Halles, 2, rue du Cinéma / porte Saint Eustache (Paris 1er)  

Samedi 11 juillet - 20h ;  Tarif: 9 euros

Mélopées islandaises et mix monstrueux pour des films cultes

Posté par Claire Fayau, le 6 juillet 2009

En tant que partenaire, Ecran Noir vous convie aux événements festifs de Sinny & Ooko (tout l'agenda), pour faire le  plein  de cinéma et de musique.

Cela commencera dès le 11 juillet avec le ciné-concert de Laurent Levesque et Jonas Hellborg autour de la musique du film de Johnnie To, Vengeance. Le Forum des Images (Paris) à partir de 20h. Dans le cadre dy cycle "Vengeance" programmé par le Forum cet été, la Ciné Party rendra hommage aux Arts martiaux.

Le 2 octobre, pour la nuit blanche de Metz, l'islandais Bardi Johannsson fera un cinemix unique en son genre autour du film  muet Haxan, réalisé par Benjamin Christensen en 1922 .

Toujours dans la ville de Lorraine, le 8 novembre, au Festival de Musiques volantes, Montgomery continuera la tournée de son ciné-concert Mad Max, premier épisode de la franchisee post-apocalyptique. Le groupe breton vient de sortir un album, Stromboli.

Et le 21 novembre, il ne faudra pas manquer "Le cinéma de Sigur Ros" à l'Elysées Biarritz (Paris). Les islandais ont souvent contribué à des bande originales de films comme Vanilla Sky, Les fils de l'Homme, La vie aquatique, Immortel (de Bilal) ou la scène final de Mysterious Skin, et même Slumdog Millionaire (pour la bande annonce).

La légende de Marilyn sur les Champs Elysées

Posté par Claire Fayau, le 22 mars 2009

Il fallait bien l'Elysées (Biarritz) pour Marilyn Monroe!

Petit compte- rendu de ma soirée à la recherche d'un fantôme bien aimé.

Les photos de George Barris sont belles, spontanées ou savamment composées. J'ai appris par ailleurs que ce n'était pas le dernier photographe de Marilyn. Celà dit, c'était pratiquement son photographe officiel et nous ressentons la complicité qui les unissait.

La star était son modèle préféré et on comprend pourquoi : sourire carnassier ou moue enfantine, décoiffée ou savamment brushée,dans ses pensées ou fixant l'objectif d'un air séducteur... On sent bien entendu sa fragilité , et on devine une addiction à l'alcool en la voyant souvent un verre à la main ou posé pas très loin d'elle.

L'hommage très personnel mais inégal que rend la fille de George Barris à son père et à Marylin était intéressant; cependant, chanter ou slammer sur des photos est un exercice périlleux. Un sosie de Marilyn passe dans la salle , dans le noir... Puis la magie opère avec la projection des Hommes préfèrent les blondes.

Magique Marilyn Monroe ce soir à Paris

Posté par vincy, le 21 mars 2009

Springtime! Et pourquoi pas mettre un robe blanche qui vole sous le souffle du métro? Prendre votre youkoulélé et draguer un travelo? Poupoupidou. Synnyooko organise une soirée Marilyn Monroe ce samedi 21 mars à l'Elysée Biarritz (voir informations sur leur site).

The Magic of Marilyn sera l'occation de découvrir une création musicale et théâtrale à partir de 150 photos de la star prises par George Barris. Il y aura ensuite un spectacle mettant en scène Caroline, la fille du célèbre photographe, créé par Patrick Rakoto. une vision personnelle de la star et une projection numérique des photos de George Barris. Enfin le tout se conclura par le légendaire Les Hommes préfèrent les Blondes. J'avais écrit sur ce film : "Le film d'Hawks était au départ un duo Jane Russell/Betty Grable, afin de mettre en valeur la brune. Grable, trop chère, se fait remplacer par Monroe, sexy et cheap. C'est à ce genre de petits détails que l'Histoire change à jamais. Marilyn se donne comme jamais, crevant l'écran continuellement, transformant l'apparent premier degré en personnage sanctifié. En chantant " Diamonds are a Girl's Best Friend ", elle entre dans la mémoire du cinéma et de la chanson, en une séquence. Jane Russell, la star du film, est balancée dans la piscine (littéralement) quand la blonde, décidément préférée, devient une référence en satin rose bonbon pour les futures égéries, de Madonna à Nicole Kidman. En toute candeur."

A regarder : Teaser vidéo

Ciné Party Charles Bukowski, de facto

Posté par vincy, le 14 novembre 2008

blog_bukowski.jpgSamedi 15 novembre, l'Elysées Biarritz vibrera aux sons, aux images et aux mots du poète maudit Charles Bukowski. On pourra y jouer du piano ivre comme d'un instrument à percussions jusqu'à ce que les doigts siagnent un peu...

Puis que le Capitaine s'est barré en 1994, les marins vont s'emparer de son oeuvre. La soirée débute à 20 heures avec des lectures. Puis sera projeté Factotum, film du cinéaste norvégien culte Bent Hamer, avec Matt Dillon dans le rôle de l'auteur. Présenté à la Quinzaine des réalisateurs en 2005, nous écrivions à son sujet : "Compilation de petits moments désopilants, la rate est dilatée, le foie, le nôtre ne risque rien. Et ces tragiques petites histoires forment un petit bijou de cinéma, certes un peu artificiel, maniéré même, par rapport au sujet. Mais perpétuellement attachant. Humain. Désespérément humain." Bukowski a été adapté au cinéma par Marco Ferreri et Barbet Schroeder, entre autres.

Après la projection, la Ciné Party déchaînera les mélodies et les sons de Ledfoot, groupe de Boston qui mixe blues, gothique et rock. Ils seront suivis de Kristin Asbjornsen, compositeur de la musqiue de Factotum, qui oscille entre jazz et pop et même gospel avec son dernier album.
Tout cela nous emmènera à l'aube, avec les damnés et les souvenirs d'un pas grand cose, vieux dégueulasse et chien de l'enfer.

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Ciné Party : toutes les informations
Elysées Biarritz, 22-24 rue Quentin Bauchart, Paris 8e
M° George V, Franklin Roosevelt
Préventes : Digitick.com, Elyseetv.com
Facebook : s'inscrire à l'événement

Cineparty : Nuit Joy Division

Posté par vincy, le 17 octobre 2008

joy_verso.jpgSamedi 18 octobre, à partir de 20 heures et jusqu'à l'aube, l'Elysées Biarritz *, les organisateurs des Cineparty ont décidé de jouer l'unité musicale avec une Nuit Joy Division.

Ian Curtis, le leader du groupe, avait inspiré l'un des meilleurs films de l'année 2007, Control, multi-récompensé depuis sa présentation à Cannes.

La soirée commencera avec la projection du documentaire réalisé par le musicophile Grant Gee, Joy Division (2006). Présenté à Toronto l'an dernier, il s'agit d'une projection inédite en France.

Dave Haslam (Manchester, XFM, Hacienda) et Emma Tome se relaiereont pour des mix électro. Dave Haslam sera aussi interviewé en public, en tant que spécialiste de la scène de Manchester des années 80 et 90.

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* Elysées Biarritz, 22-24 rue Quentin Bauchart, Paris 8e, M° George V ou Franklin Roosevelt. Entrée : 10 euros. Site internet de l'évenement

Ciné Party post-Cannes : Le Scratch de Zoé

Posté par vincy, le 28 mai 2008

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Les Ciné Party sont de retour de la croisette aussi bronzées que béophiles !
Quelques jours après sa primeur cannoise, Zoé Cassavetes révèle la musique de son prochain film, Broken English. "Après avoir rendu magique l'écoute de cette BO sur le Cinéma de la Plage grâce à un concert electro-sublime, Scratch Massive amène un peu de sable à Pigalle et partage avec vous, Zoé Cassavetes, Melvil & Yarol Poupaud, le
bonheur d'une soirée entre fans, cinéphiles, curieux et amis
!"

RDV jeudi 29 mai au Divan du Monde ­ 20h avec le teaser sur YouTube : http://www.youtube.com/watch?v=D9XAQ67qqtg

Le roi David

Posté par benoit, le 26 mai 2008

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S’étendre sur un divan au bout du monde avec David Lynch pour psy. Personnellement, je m’allonge illico quelles que soient les émotions qui traverseront mon voyage intérieur…
Plus qu’une rencontre privée, ce fut une sorte de messe intime qui s’est déroulée au Divan du monde le 5 mai pour la sortie de la (non) autobiographie du cinéaste.
Imaginez une scène comme un écrin lynchien : rideau rouge et noir strié de lumières bleu électrique et mauve psychédélique. Parfois, des éclairs blancs clinique illuminent la salle pendant qu’un orchestre baptisé pour ce happening The Twin Peaks Consort plane sur des mélodies glam caressées par une voix androgyne, déchirées par un saxo.
David Lynch se fait quelque peu attendre. Juste ce qu’il faut pour que le désir soit à son comble. Il apparaît derrière un écran où pleure et rit le visage de Laura Palmer devant son ange de mort.
Metteur en scène star au look nighties étiqueté Agnès B et Yohji Yamamoto, Lynch est le roi David avec son casque de cheveux blancs. D’une élégance beaucoup plus anglaise qu’américaine, il se tient comme un monarque shakespearien underground, un gourou rock’n roll alernatif.

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Pendant une session de questions-réponses en musique, le Maître dirige le tempo musical en fonction de ses révélations. Déformation professionnelle et contrôle aigu de son image obligent, il choisit du doigt ses interlocuteurs. Donne la parole selon son bon vouloir à Nicolas Richard interprète pour l’occasion et traducteur de Mon histoire vraie.
Tel un Bouddha new age, ses déclarations vont du transitoire au fondamental. Nous apprenons que le Maître a sa propre marque de café, un mélange subtil d’arômes mexicain et sud-africain dont il raffole. Nous savons désormais que Twin Peaks n’aura pas de suite malgré les rumeurs lancées sur le web. Les confidences fondamentales tournent autour de la naissance des idées. Dans un discours aussi positif que prosélyte, il initie le public à la méditation transcendantale dont il est un fervent adepte. Lynch compare les idées à des bulles qui se matérialisent en création lorsque la conscience s’élargit. Il avoue préférer les rêves diurnes à ceux du sommeil. Laisser venir à lui les images et les sensations, poissons fertiles qu’il se contente de pêcher. C’est ainsi qu’Inland Empire est né de trois idées notées puis tournées en DV. Ces trois idées qui n’avaient rien à voir furent suivies par une quatrième qui devint leur liant et ainsi de suite…
Mais plus encore que les mots de cet homme qui ne cesse de se dissimuler savamment, ce sont ses gestes qui hypnotisèrent la salle en se promenant dans les airs. Ses mains magnifiques avec des doigts comme des algues qui ondulent dans un mouvement gracieux.
Le roi David est un créateur humble et un homme formidablement vivant. C’est-à-dire ancré dans le flot de la vie. Pêcheur inspiré, il saisit les idées pour mieux les transformer en chefs d’oeuvre de cinéma, en musiques, en peintures, en dessins, en collages et en photographies car Lynch est un Artiste. Un Vrai. Comme son histoire ...?

(photos : Marc Bergère)

La science des sons

Posté par Claire Fayau, le 15 avril 2008

Divan du monde, Paris, France, un mercredi soir sur la Terre… Ambiance rouge et noir, interlope mais cosy et jazzy.
Dans un coin des serveuses de dinner US, Brenda et Kelly, dans l’autre un (faux) nain en habit rouge, derrière un stand rouge un auteur de polar, en face la scène avec un cadavre dans un sac plastique… Décor lynchien prêt a accueillir Monsieur Audin et son orchestre pour un concert spécial Angelo Badalamenti - BO Twin Peaks …
Mais avant, une mise en bouche avec la projection de la Tartine, court métrage musical inventif et drôle tout en rimes (un film de Guillaume Colomb et Olivier Derivière. www.la-tartine.com/), et deux courts de David Lynch.
Après les courts, les discours et le tirage au sort. "- Ah bon ? Il y avait des trucs à gagner ? - Oui, et pas des trucs, de vrais prix : rencontres avec David Lynch le 5 mai, biographies de Lynch, DVD et CD d’Elephant man ou Mulholland Drive… Oui même qu‘un ex -star académicien a eu quelque chose..."
Place au spectacle : le concert d’abord… Musique jazzy décalée mais contrôlée par Audin, avec extraits de ''Twin Peaks'', et pour finir le passage d’un ange : Laura Palmer… L’écran de cinéma tombe sur les musiciens -Bye bye Laura! -et le film de David Lynch Fire Walk with me commence…Une cinéparty au divan moelleux et vénéneux.

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Vendredi, c’est la clôture parisienne du beau Béo… On finit en effet en beauté avec la totale : courts métrages, interviews deux concerts, remise de prix et soirée de clôture pour danser, bébé ! World music touchante et orientalisante du film La Maison jaune par Faical SALHI pour concert intimiste puis concert (pas) BOF de Michel Gondry par Jean-Michel Bernard qui a signe les bandes originales de Human Nature, La Science des rêves et de Soyez sympas , rembobinez. En avant -première, l’auditoire a eu droit a la musique du film Cash d’Eric Besnard. Chanteur américain jazzy, funky et énergique ou douce et fine chanteuse japonaise accompagnent musiciens déchaînés (pour l’anecdote, Jean-Michel Bernard s’est même blesse au doigt en pianotant comme un fou).

Les Prix furent remis par Jean-Michel Bernard, toujours sympa, président du jury et lauréat l'année dernière. MpM d'Ecran noir a récompensé Alex Beaupain (Les Chansons d'amour) et Cinezik a décerné le Prix Découverte à ''Para One'' pour le film que nous avons tant soutenu Naissance des pieuvres.

Après la remise des prix, DJ, James Bond Girls, astronaute et filles de joies ont animé la soirée ... toujours avec des musiques de films .

NB :Le festival n'est pas vraiment fini, vous pouvez toujours vous rendre ce vendredi 18 avril , 20 h 30 , au théâtre des Amandiers - Maison de la musique - Nanterre(92) pour voir les dispositifs vidéo de Pierrick Sorin entendre Pierre Bastien et son album '' Téléconcerts ''