Disney lance les remakes de Bambi et Pinocchio

Posté par vincy, le 25 janvier 2020

Disney continue d'exploiter son catalogue de classiques. Bambi va en faire l'expérience. les scénaristes Geneva Robertson-Dworet et Lindsey Beer se sont attaqués au scénario de cette transposition du film d'animation de 1942 qui ne dure que 68 minutes. Le film sera réalisé en images de synthèse réalistes, comme Le livre de la jungle et Le Roi Lion. Aucune date de sortie en perspective pour l'instant.

Mais, d'ici là, on aura vu Mulan, qui sort en mars, Cruella, d'après les 101 Dalmatiens, prévu en mai 2021, La Petite Sirène, de Rob Marshall, qui n'a toujours pas de date de sortie, et Pinocchio. Disney a finalement engagé Robert Zemeckis pour cette énième version du conte de Carlo Collodi. Un film italien de Matteo Garrone va reprendre l'histoire. Evénement de la prochaine Berlinale, il sortira en France en 2021. Par ailleurs Guillermo del Toro prépare une version animée pour Netflix.

Zemeckis, dont attend The Witches en octobre, réalisera une adaptation plus proche du classique de Disney, en prises de vue réelles, co-écrite avec Chris Weitz. Le film pourrait sortir en 2021-2022. Disney a une dizaine de week-ends réservés à remplir.

Le studio a aussi enrôlé Marc Webb pour une version en prises de vues réelles de Blanche Neige et les sept nains. Peter and Wendy, d'après Peter Pan, sera réalisé par David Lowrey. Un remake de Lilo & Stitch est en développement et Le Bossu de Notre-Dame a trouvé son scénariste avec le dramaturge David Henry Hwang.

Pourquoi s'arrêter qiuand une recette fonctionne? Les remakes "live-action" de Disney ont rapporté plus de 9 milliards de dollars au box office mondial, avec quatre films milliardaires: Alice au pays des merveilles, La Belle et la bête, Aladdin et Le Roi Lion.

Matt Damon refait équipe avec James Mangold

Posté par vincy, le 24 janvier 2020

Après Le Mans 66, Matt Damon va retrouver le réalisateur James Mangold pour un polar, The Force, adaptation du roman éponyme de Don Winslow (traduit en France sous le titre Corruption). Ce projet de 20th Century Studios (le nouveau nom de la Fox) est en développement depuis trois ans.

Damon incarnera Denny Malone, chef de la Force, une unité d'élite qui combat le crime à New York par tous les moyens, parfois en dehors de la loi. Avec son équipe, il vole un jour de l'argent blanchi et se trouve contraint par le FBI de livrer les noms de ses coéquipiers. Dans le même temps, il est attaqué par des mafieux et des politiciens corrompus. Cependant, Malone détient sur chacun des informations compromettantes. Entre tensions raciales et corruption rampante, trafic de drogue et pactes maffieux, trahison et loyauté, il doit renouer avec ses idéaux de gardien du droit tout en assumant le flic pourri qu'il est devenu, alors même que les agents fédéraux rêvent de le voir derrière les barreaux.

Le premier scénario avait été écrit par David Mamet. James Mangold a décidé de le réécrire avec Scott Frank, son coéquipier d'écriture de Logan. Mangold revient ainsi au polar, genre qui l'avait révélé au grand public en 1997 avec Copland. Le cinéaste prépare aussi un biopic sur Bob Dylan, Going Electric, avec Timothée Chalamet.

Ridley Scott est parmi les producteurs. Damon s'apprête à tourner sous la direction de Scott, The Last Duel. Il vient de terminer le drame du réalisateur de Spotlight Tom McCarthy, Stillwater, avec Abigail Breslin et Camille Cottin. Deux films qui se déroulent en France.

Jean-Pierre Jeunet, Bigbug sur Netflix et deux autres projets

Posté par vincy, le 23 janvier 2020

jean pierre jeunet helena bonham carter

Jean-Pierre Jeunet en dit un peu plus sur son nouveau film à travers un texte mis en ligne sur son compte Facebook. BigBug, produit par Eskwad et le réalisateur et diffusé sur Netflix, sera une "comédie de SF, en lieu clos, avec des humains et des robots, androïdes et mécaniques."

Il dévoile son casting: Claire Chust ("Scènes de ménages"), Elsa Zilberstein, Alban Lenoir, Manu Payet, Isabelle Nanty, Youssef Hadji, Claude Perron, François Levantal, Marysol Fertard et Helie Thonnat. Le tournage débutera le 20 avril pour une diffusion en mars 2021.

Un script rejeté partout

Surtout, il se justifie de pactiser avec Netflix et répond aux réfractaires: "Non, les plate-formes ne vont pas tuer le cinéma, car les choses s’empilent, se complètent, ne se remplacent pas. Le cinéma n’a jamais tué le théâtre, il y a même encore des films en noir et blanc…"

"J’ai vécu pour ce projet, (toute proportion gardée) un peu la même histoire que Scorsese avec The Irishman. J’ai traîné ce script en France pendant 4 ans, me suis vu rejeté par tous, comme l’avait été en leur temps Délicatessen et Amélie Poulain. Et comme Amélie, Brigitte Maccioni de UGC en est tombée amoureuse et a voulu le produire. Mais elle n’a pas réussi car visiblement des robots dans une comédie française, ça ne rentre pas dans une case. Et un jour David Kosse de Netflix m’a écrit de Londres me demandant si je n’aurais pas un projet. Le “oui” avec un grand sourire est revenu 24 heures après !" explique-t-il.

138 millions d'abonnés et pas le stress du box office

Il justifie aussi la non diffusion sur grand écran. "Le fait que BigBug ne sortira pas en salle n’est pas un problème, car contrairement par exemple à TS Spivet qui était tourné en 3D dans les grands espaces américains, celui-ci se prête particulièrement au petit écran, au format télé. Et je dois avouer que l’idée de ne pas avoir à affronter la sortie salle, avec les chiffres couperets qui tombent à 10h du matin, est plutôt un soulagement. Et savoir que 138 millions d’abonnés pourront le voir est extrêmement excitant !"

Sa "liberté totale", son "budget suffisant", ses "équipes enthousiastes" sont autant de satisfactions pour un cinéaste autrefois adulé et toujours culte (l'expo à la Halle saint-Pierre sur son œuvre a été un vif succès). Après sa traversée du désert (projets refusés, fiasco de l'adaptation d'Amélie en musical), il ne peut que se réjouir d'avoir trouver le bon partenaire en taclant un système qui l'a adoré et qui l'a aussi renié.

Il en profite pour annoncer deux autres projets: une série et un faux documentaire pour les 20 ans d'Amélie Poulain, "totalement délirant et poilant" !

Terry Jones a perdu le sens de la vie (1942-2020)

Posté par vincy, le 22 janvier 2020

Terry Jones, légendaire membre de la troupe des Monty Python, rejoint son compère Marty Feldman dans une vie de l'au-delà qu'on espère aussi comique qu'absurde. On imagine que Michael Palin, John Cleese, Terry Gilliam et Graham Chapman sont inconsolables.

Tribune : Vers un label “Animation” ?

Posté par redaction, le 22 janvier 2020

Voici une chronique en forme de tribune, diffusée samedi dernier lors de l’émission Longtemps je me suis couché de bonne heuresur les ondes de Radio libertaire. Ce texte fort et précis de Francis Gavelle rejoint nos préoccupations concernant les films d’animation exigeants, qu’ils soient destinés à un public adulte tel que Ville neuve de Félix Dufour-Laperriere, ou à un public plus familial comme c’est le cas de L’Extraordinaire voyage de Marona, et qui dans les deux cas semblent sacrifiés sur l’autel du marché dès lors qu’ils atteignent les salles (d’autres moins chanceux encore n’y ont eux jamais accès). Nous partageons donc, au sens le plus fort du terme, cet appel vibrant à une action claire et définie en faveur de l’animation d’art et d’essai.

Pour évoquer ce film magnifique qu’est L’extraordinaire voyage de Marona, ce récit touchant de la vie d’une petite chienne, au doux pelage noir et blanc, et de ses trois maîtres successifs, je ne reviendrai pas sur l’élégance graphique du design “personnages” de Brecht Evens, auteur-phare de la bande dessinée contemporaine ; je ne reviendrai pas non plus sur cette virtuosité visuelle inspirée, et bien loin des habituelles performances démonstratives d’un certain cinéma d’animation mainstream qui confond salle de cinéma et parc d’attractions ; de la même manière, je ne reviendrai pas sur le message humaniste sincère, dénué d’opportunisme, qui précise que “le bonheur est une petite chose, presque rien” et que, loin de constituer là une attitude de résignation, il finit par interroger le spectateur, petit ou grand, sur la tendance de sa propre espèce – l’espèce humaine – à vouloir toujours plus, dans une angoissante “course contre soi-même”, ainsi que le biologiste Konrad Lorenz nommait, en 1973, dans son essai Les huit péchés capitaux de notre civilisation, cette “incapacité manifeste des hommes modernes à rester seuls en face d’eux-mêmes, ne serait-ce qu’un moment” et à “(n’accorder) plus d’importance qu’à la réussite (…) qui permet de vaincre les autres dans une contrainte impitoyable du dépassement.” Non, je ne reviendrai pas sur tout cela, ni sur la délicate partition de Pablo Pico, dont le titre Les souvenirs, avec reprise du thème principal et citation des thèmes secondaires, peut se lire comme un résumé musical du film.

Non, mais je m’interrogerai… Je m’interrogerai sur l’échec que va subir, en salles, ce long métrage, artistiquement ambitieux, émotionnellement sensible, et bénéficiant d’une presse assez unanimement élogieuse. Est-il ainsi suffisant, à longueur de colonnes, de la presse généraliste à la presse spécialisée, de constamment s’esbaudir devant la réussite économique et créatrice de ce milieu de l’animation hexagonale, qui, en termes de volume de production (cinéma + séries TV) serait –paraît-il – passée de la 3e place mondiale à la 2e, derrière le Japon, mais devant, désormais, les Etats-Unis. En dehors des hourras cocardiers et des indicateurs statistiques de performances, chers aux financeurs publics et privés et aux forums de coproduction type “Cartoon Movie”, la belle affaire !

Ne serait-il pas davantage pertinent de s’interroger sur la difficulté, pour des œuvres plus singulières, à trouver leur place dans les salles, et, en premier lieu, auprès des exploitants – j’évoque plutôt là le secteur de l’art et essai – frileux (pas forcément sans raison, par rapport aux attentes qu’ils peuvent supposer de leur public) à les programmer sur leurs écrans : ainsi, L’extraordinaire voyage de Marona sera sorti le 8 janvier dernier sur uniquement trois salles parisiennes, dont le Studio des Ursulines (salle à la fois dédiée au cinéma d’animation et au cinéma “jeune public”), et ne connaît déjà plus à la date de cette chronique radiophonique qu’une programmation épisodique d’une séance par jour, ou d’une séance un jour sur deux, ou d’une séance un jour par semaine. Bien sûr, on peut noter que le film connaîtra sans doute une deuxième vie cinématographique, à travers les précieux dispositifs d’éducation à l’image que sont “école et cinéma”, “collège et cinéma” et “lycéens et apprentis au cinéma” ; mais, ceci posé, comment parvenir, auparavant, jusqu’aux spectateurs et s’imposer dans leurs choix de sortie ciné, quand on a déjà disparu des écrans, et qu’en amont on ne bénéficie, évidemment pas, de la force de frappe promotionnelle d’un blockbuster animé hollywoodien ?

Car, au-delà du film précité, du cinéma “jeune public” et des seuls longs métrages hexagonaux, comment  ne pas se désoler – et quel que soit son propre point de vue critique sur les films – des non-rencontres “œuvre/public” ayant frappé, l’année dernière, Ville Neuve, de Félix Dufour-Laperrière, ou Buñuel après l’âge d’or, de Salvador Simó. Même un film comme J’ai perdu mon corps, avec son exceptionnel parcours en festivals (Cannes, Annecy), son achat par Netflix et sa présence parmi les cinq derniers nommés pour l’Oscar du long métrage d’animation n’a guère réussi à dépasser, d’après le site JP’s Box-Office, la barre des 157.000 entrées – certes, nombre de films d’auteur en prise de vues réelles se satisferaient de ce chiffre, mais là n’est pas le questionnement.

Ces films sont-ils donc condamnés à devenir des “films de festivals”, vus par les seuls festivaliers, comme vont très possiblement le rester Away, du Letton Gints Zilbalodis, étrange ballade contemplative en forme de jeu vidéo, primé en 2019 à Annecy, ou Bombay Rose, de l’Indienne Gitanjali Rao, mélo aux allures kitsch autour d’une impossible histoire d’amour entre une hindoue et un musulman, présenté aussi bien à Venise qu’à Toronto l’année passée ? A ce jour, en effet, sans doute échaudé par l’accueil quasi inexistant réservé aux films d’animation d’auteur préalablement sortis, aucun distributeur ne semble s’être positionné sur ces deux œuvres – à noter, Bombay Rose, tourné en prise de vues réelles, aurait sans doute déjà trouvé preneur.

Alors, comment sortir de ce cercle vicieux et éviter que ne se reproduise ce même schéma pour, par exemple, les films à venir d’Alain Ughetto (Interdit aux chiens et aux Italiens), de Simone Massi (Trois enfances) ou de Florence Miailhe (La traversée) ? Faut-il suggérer aux institutions représentatives du milieu de l’animation (SPFA, AFCA) de porter auprès des instances régulatrices du cinéma (le CNC) le projet d’un label “Animation” qui, à l’identique des labels “Art et essai”, “Jeune public” ou “Patrimoine”, inciterait les salles à s’engager, moyennant soutien en contrepartie, sur une programmation à caractère durable et équitable de ce cinéma d’animation d’auteur qui peine à exister malgré les pépites qu’ils façonnent – hier aussi, Jasmine ou Le garçon et le monde – et a besoin de nouveaux leviers réglementaires, pour croire dans un futur qui ne l’assigne pas à la pire des niches cinéphiles qui soit : le “film de festival”.

Si cette modeste chronique peut être un premier minuscule caillou posé sur la voie de cet indispensable chantier de réflexion, elle n’aura alors pas été tristement vaine.

Francis Gavelle
Chronique radiophonique du 18 janvier 2020
(Longtemps, je me suis couché de bonne heure, Radio Libertaire, 89.4 Mhz)

Le Temps presse : c’est parti pour la 9e édition du premier festival international de cinéma engagé et responsable

Posté par MpM, le 22 janvier 2020

Le Festival Le temps presse, dont la 9e édition se tient jusqu'au 26 janvier à Paris, poursuit deux objectifs : mettre en valeur de jeunes réalisateurs actifs dans un cinéma responsable, fort d'un engagement social, environnemental et humain, et sensibiliser le public aux objectifs de développement durable.

Pour cela, il propose une sélection de 9 longs-métrages présentés en avant-première comme Light of my life de Casey Affleck, Trois étés de Sandra Kogut, Notre dame du Nil d'Atiq Rahimi ou encore les documentaires Partir ? de Mary-Noel Nibas, 2040 de Damon Gameau et Woman d'Anastasia Mikova et Yann Arthus-Bertrand.

Côté courts, les spectateurs pourront découvrir une trentaine de films dont le Grand prix d'Annecy en 2019, Mémorable de Bruno Collet, en course pour les Oscars, La politique de l'autruche de Mohammed Houhou, Vilaine fille d’Ayce Kartal (César 2019 du meilleur court d'animation) et Le Mans 1955 de Quentin Baillieux.

Enfin, grande nouveauté de cette 9e édition, le Village du Festival s'installe à Ground Control dans le 12e. Outre des animations, stands, expériences live et expositions pendant le week-end, il accueillera plusieurs débats, dont "Voyager responsable et se faire plaisir !", "La mode peut-elle être équitable ?" et "Environnements virtuels et santé augmentée".

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9e édition du Festival Le Temps presse
Du 22 au 26 janvier
Informations et programme sur le site de la manifestation

Les 5 finalistes du Prix Alice Guy 2020

Posté par vincy, le 21 janvier 2020

78 films étaient en lice pour la troisième édition du 3e Prix Alice Guy qui récompense la réalisatrice de l’année.

Cinq finalistes ont été pré-sélectionnés lors un vote ouvert à tous, accessible sur le site internet prixaliceguy.fr et qui s’est déroulé du 15 décembre 2019 au 15 janvier 2020. 2985 internautes (+ 25% de participants par rapport à l'an dernier) ont élu leurs cinq films réalisés par une femme:

Un jury de professionnels du cinéma se réunira le 20 février prochain pour élire le lauréat de l'année. En espérant que cette année, une deuxième réalisatrice dans l'histoire des César reparte avec le trophée du meilleur réalisateur, 20 ans après Tonie Marshall.

Le Festival Ciné-Junior souffle ses 30 bougies

Posté par MpM, le 21 janvier 2020

Ciné-Junior, Trentième ! Le plus important festival international de cinéma Jeunes Publics de France fête en effet son 30e anniversaire du 22 janvier au 4 février dans plus de 50 lieux partenaires du Val-de-Marne et d'Ile-de-France.

Au programme, plus de 100 films et 450 séances pour les enfants à partir de 2 ans, mêlant à la fois une sélection d'avant-premières, une compétition internationale de longs métrages et 4 programmes de courts inédits, sans oublier une thématique autour de la Fête, une rétrospective spéciale 30 ans, et un focus sur la réalisatrice Florence Miailhe mais aussi des ateliers, des rencontres, des animations et de nombreuses surprises.

Côté nouveautés, on sera particulièrement attentifs au long métrage allemand Fritzi de Ralf Kukula et Mathias Bruhn qui restitue la chute du mur de Berlin à travers le regard d’une enfant éprise de justice et de liberté ; à Antigone de Sophie Deraspe, relecture contemporaine de la pièce de Sophocle qui a obtenu le prix du meilleur film canadien lors du dernier festival de Totonto (en salles le 8 avril), à l'Odyssée de Choum de Julien Bisaro, programme de courts métrages tous doux pour un très jeune public (en salles le 29 janvier), et bien sûr à Adolescentes de Sébastien Lifshitz, chronique documentaire contemporaine qui sortira le 25 mars.

Par ailleurs, la thématique autour de la fête propose des films passionnants à partager en famille, comme Panda petit Panda de Isao Takahata, Jour de fête de Jacques Tati, Le grand méchant renard et autres contes de Benjamin Renner et Patrick Imbert, ou encore Les demoiselles de Rochefort de Jacques Demy.

Enfin, il ne faudra pas passer à côté de la rétrospective consacrée à la réalisatrice Florence Miailhe dont on attend cette année le premier long métrage, La Traversée. Les jeunes spectateurs auront ainsi la chance de découvrir une dizaine de minutes inédites du film, ainsi que trois de ses courts métrages : Au premier dimanche d'août, Les oiseaux blancs, les oiseaux noirs et Conte de quartier.

Un festival indispensable pour former les jeunes cinéphiles et passer des moments de partage et d'échanges en famille, qui a déjà permis de découvrir pas mal de petites pépites cinématographiques pour la jeunesse, dont certaines, à l'image de La petite taupe de Zdenek Miler et du Chien jaune de Mongolie de Byambasuren Davaa seront à nouveau présentés dans le cadre de la rétrospective anniversaire.

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30e édition de Ciné-Junior
Du 22 janvier au 4 février 2020
Informations et programme sur le site de la manifestation

Une année 2020 sous le signe de Ghibli

Posté par vincy, le 20 janvier 2020

Alors que Netflix a annoncé vouloir investir cette année 17 milliards de dollars dans les contenus, la plateforme a frappé un beau coup ce matin en dévoilant un partenariat avec les Studios Ghibli.

Les chefs-d'œuvres d'Hayao Miyazaki et d'Isao Takahata, disparu il y a près de deux ans, pourront donc être redécouverts, du studio japonais seront disponibles sur Netflix en Europe, Afrique, Asie (sauf au Japon) et Amérique latine dès le 1er février.

21 films du studio seront diffusés en japonais sous-titrés dans 28 langues et doublés dans 20 langues. Pour les USA, Ghibli avait déjà signé en octobre dernier les droits de diffusion en SVàD avec HBO Max (Warner Bros) alors que la distribution en salles est assurée par le groupe Disney.

Cela se fera par étapes: sept films - Mon voisin Totoro (1988), Porco Rosso (1992), Kiki la petite sorcière (1989), Souvenirs goutte à goutte (1991), Je peux entendre l’océan (1993), Les Contes de Terremer (2006) et Le Château dans le ciel (1986) - le 1er février, 7 autres - Princesse Mononoké (1997), Voyage de Chihiro (2001), Nausicaä de la vallée du vent (1984), Mes voisins les Yamada (1999), Le Royaume des chats (2002), Arrietty, le petit monde des chapardeurs (2010) et Le Conte de la princesse Kaguya (2013) - le 1er mars, et les 7 derniers à partir du 1er avril - Pompoko (1994), Si tu tends l'oreille (1995), Le Château ambulant (2004), Ponyo sur la falaise (2008), La Colline aux coquelicots (2011), Le vent se lève (2013) et Souvenirs de Marnie (2014).
L'offre ne comprendra pas les courts métrages diffusés au Musée Ghibli, qui resteront ainsi une exclusivité pour les visiteurs.

Cette annonce tombe alors que Ghibli avait marqué une longue pause dans la production, se concentrant essentiellement sur la publicité pour maintenir l'activité.

2020 signe le retour à la production de longs métrages. Avec celui d'Hayao Miyazaki, 6 ans après son dernier film, qui travaille actuellement sur son nouveau (et sans doute dernier) long métrage, Kimi-tachi wa D? Ikiru ka ? (How Do I Live?). Aucune date de sortie n'est prévue mais ce ne sera sûrement pas avant le printemps 2021.

Son fils Gor? Miyazaki s'est lui aussi remis à l'ouvrage en s'attelant à la production d'un autre long métrage, son premier depuis 8 ans, que devait réaliser Hayao.

D'ici là, en mai la construction d'un parc d'attraction près de Nagoya sera lancée, avec comme principales attractions et décors les univers des films d'animation du studio. Ouverture en 2022.

Les acteurs votent Parasite et les producteurs choisissent 1917

Posté par vincy, le 20 janvier 2020

Les producteurs et les acteurs ont rendu leur verdict ce week-end avec leurs palmarès annuels. Dans le premier cas, la Producers Guild choisit souvent ce qui va devenir l'Oscar du meilleur film. Les producteurs avaient notamment choisit des films pas forcément favoris comme Démineurs, The Artist, 12 Years a Slave, Birdman... Ils se sont trompés en 2015 et 2016 avec The Big  Short et La La Land. Cette année les PGA ont choisi 1917 de Sam Mendès face à Joker, Once Upon a Time in Hollywood et The Irishman, les trois autres grands favoris des Oscars. Côté animation, Toy Story 4 a dominé la compétition, tandis que Apollo 11 a remporté le prix pour le documentaire. Chernobyl, Succession et Fleabag l'ont emporté pour la télévision.

Mais la compétition reste ouverte puisque les acteurs ont préféré un autre film. La Screen Actors Guild, la plus puissante avec un cinquième des votants aux Oscars, a opté pour Parasite de Bong Joon-ho, Palme d'or à Cannes. Même si, depuis Spotlight en 2015, aucun film couronné pour l'ensemble de son casting n'a été sacré par l'Oscar du meilleur film, cela donne un bon indicateur sur la compétition qui s'annonce. C'est la première fois qu'un film en langue étrangère remporte ce prix convoité. Il a aussi pu compter sur l'absence de 1917 dans cette catégorie qui comprenait Bombshell, The Irishman, Jojo Rabbit et Once Upon a Time in Hollwyood.

Plus important, il semble que les quatre comédiens récompensés hier soir soient le quatuor qu'on retrouvera le soir des Oscars, tant ils raflent tout chacun dans leur catégorie: Joaquin Phoenix (Joker) en meilleur acteur, Renee Zellweger (Judy) en meilleure actrice, Brad Pitt (Once Upon a Time in Hollywood) en meilleur second-rôle masculin et Laura Dern (Marriage Story) en meilleur second-rôle féminin. Avengers:Endgame a été distingué pour l'ensemble de ses cascadeurs.

Pour le petit écran, soulignons les victoires de Sam Rockwell et Michelle Williams pour la mini-série Fosse/Vernon, de Peter Dinklage, enfin sacré pour Game of Thrones, de Jennifer Aniston qui vaut à Apple son premier prix majeur, de Phoebe Waller-Bridge et Tony Shalhoub en comédie et surtout de la saison 3 de The Crown et de The Marvelous Mrs Maisel pour l'ensemble de leur casting.