Vesoul 2018 : Paroles (et actes) de femmes

Posté par kristofy, le 6 février 2018

Le mouvement #MeToo popularisé par des actrices américaines depuis octobre continue de s'étendre : à propos de diverses violences aux femmes (harcèlement, agression...), depuis octobre, les révélations et autres bad buzz, tribunes et contre-tribunes féministes s'enchaînent. Il est beaucoup question partout de 'libération' de la parole de la femme, mais pas assez encore de questions à propos d'égalité salariale ou d'une meilleure représentation au sein de plusieurs instances dirigeantes (en politique tout comme dans des entreprises, mais aussi dans les structures de financement de films).

#MeToo n'est pas un phénomène uniquement occidental. Par exemple, depuis début janvier, il y a de plus en plus de #YeWoShi en Chine. Le Festival des Cinémas d'Asie de Vesoul avait prévu depuis plusieurs mois une sélection thématique "Paroles de femmes" avec plus d'une vingtaine de films à (re)découvrir dont plusieurs en avant-première. Si depuis quelques mois on parle de plus en plus aux Etats-Unis, ça fait plusieurs années qu'en Asie, non seulement on parle, mais en plus on agit comme par exemple en Inde, au Népal ou en Iran. Les problématiques sont bien plus complexes que le comportements de prédateur de quelques hommes : l'oppression est subie par l'organisation du pouvoir politique et religieux, les notions de liberté ou d'égalité sont encore à conquérir...

En 2011 la star asiatique Michelle Yeoh est dirigée par Luc Besson pour The Lady, un film biographique en hommage au combat de Aung San Suu Kyi assignée à résidence (emprisonnée chez elle, et isolée de sa famille) durant plusieurs années pour la tenir à l'écart des élections en Birmanie. On y entend cette phrase-clé : "Vous ne pensez peut-être pas à la politique, mais la politique elle pense à vous". Depuis, la Prix Nobel est au centre des critiques pour son ambiguïté sur le génocide et l'exil des Rohingyas.

La réalisatrice israélienne Elite Zexer s'est fait connaître avec un premier film passé au festival de Berlin en 2016 après avoir gagné un Grand prix du jury à Sundance pour Tempête de sable.

Des traditions patriarcales permettent à un homme de prendre une seconde épouse, de répudier la première s'il le désire, et surtout d'interdire à sa fille de fréquenter l'élu de son cœur pour la marier à un autre homme qu'il aura lui-même choisi. Le "tu ne peux pas me garder enfermée ici" de la jeune fille sera bien faible par rapport au "tu épouseras qui je te dirais" de son père. Le rôle du père est plus subtil qu'il n'y parait car il est 'obligé de' et 'forcé de' suivre les traditions, et son ainée qui souhaite autre chose finira par s'y plier pour l'honneur de sa famille, avec l'illusion (vaine) que ça ne se reproduira pas pour sa petite sœur...

Cette liberté refusée de se marier librement est d'ailleurs le sujet de biens d'autres films, comme le récent Noces de Stephan Streker en Belgique à propos d'une famille originaire du Pakistan.

Une lycéenne est déjà enceinte, sans l'avoir dit à sa famille. Pourtant, on lui a choisi trois jeunes hommes du Pakistan comme potentiel futur mari : "elle ne rentre pas, elle a dit que si on ne l’obligeait pas à se marier alors elle rentrait, elle ne veut pas se marier, et tant qu’on veut la marier elle ne rentre pas". Son frère la comprend un peu tout en suivant davantage le point de vue de son père. Sa grande soeur qui a vécu la même situation l'incite à obéir à ce mariage prévu avec un inconnu approuvé par les parents : "évidement que c’est injuste, on est des femmes qu’est ce que tu crois, on ne peut se révolter que si on peut changer les choses, sinon il n’y a qu’une seule chose a faire, c’est accepter". Là encore un renoncement. A noter que Noces est nommé pour le César du meilleur film étranger et qu'il vient de recevoir en Belgique le Magritte de la meilleure actrice dans un second-rôle pour Aurora Marion. A Angoulême, il avait réussit un doublé : meilleure actrice pour Lina el Arabi et meilleur acteur pour Sebastien Houbani.

En avant-première au FICA (après être passé par Cannes) et en attente d'une future date de sortie, Marlina la tueuse en quatre actes serait en Indonésie une version de western féministe, et filmé par une femme Mouly Surya (d'après une histoire inspirée par Garin Nugroho , venu à Vesoul en 2013).

Une jeune veuve dans sa maison isolée voit arriver chez elle un gang de sept hommes, leurs intentions sont claires : lui voler tout son bétail pour le revendre, et chacun va la violer. Ils ont l'habitude de faire ça, mais cette femme-là va se défendre: elle va d'ailleurs couper la tête du chef avec un sabre ! Marlina est en route en emportant sous le bras la tête coupée pour porter plainte à un service de police. Parmi le gang, cinq hommes sont morts tandis que les deux autres seront à sa poursuite...

Enfin, finissons avec un film symbolique de paroles de femmes (et de l'actualité de ces dernières semaines): le documentaire No land's song de Ayat Najafi est à (re)voir.

En Iran, les femmes ont interdiction de chanter seules. Entre 2010 et 2013, la caméra suit les démarches entreprises par la musicienne Sara Najafi qui voudrait contrer cette censure en organisant un concert où plusieurs femmes chanteraient devant un public : début du projet, rencontres avec différentes chanteuses à Téhéran et à Paris (avec Jeanne Cherhal, Elise Caron), répétitions, difficultés diplomatiques, arrivée en Iran du groupe, ... Le concert est interdit avant d'être tout de même toléré: "dans ce pays pour beaucoup de choses, on ne donne pas de raisons à un refus"... La loi en vigueur veut qu'une femme ne doit pas parler avec un homme non-intime, ni chanter seule en public, et que la voix chantée d’une femme ne doit pas dépasser une certaine limite dans le cadre du travail et ne pas provoquer de désir. Bref, une femme ne peut plus chanter comme soliste sur une scène depuis des dizaines d'années et le documentaire aborde en parallèle la vie culturelle du pays d'avant 1979. Des femmes voudraient chanter, d'autres (avec le récent mouvement du 'mercredi blanc') voudraient ne plus avoir l'obligation de porter un voile. C'est d'autant plus courageux qu'elles mettent leur vie en péril. Ne l'oublions pas.

Les liaisons dangereuses entre Uma Thurman, Quentin Tarantino et Harvey Weinstein

Posté par wyzman, le 6 février 2018

En octobre dernier, Uma Thurman était interrogée par la presse sur l'affaire Weinstein, le soir de la première de sa pièce, The Parisian Woman. Ayant collaboré à de multiples reprises avec le producteur tout-puissant Harvey Weinstein, sa réaction était attendue. Mais ce soir-là, il n'y eut aucune déclaration choc, un simple "J'attends de me sentir moins en colère. Quand je serai prête, je dirai ce que j'ai à dire."

Suite d'agressions

Depuis, les accusations de harcèlement et d'agressions sexuelles se sont multipliées à l'encontre de l'homme qui a financé True Romance, Pulp Fiction, les sagas Scream et Kill Bill. Fin novembre, Uma Thurman postait alors sur Instagram un cliché extrait de Kill Bill, accompagné d'une légende dans laquelle elle laissait entendre qu'elle est également l'une des victimes de Harvey Weinstein. Fière de celles qui ont eu le courage de s'élever contre l'homme le plus détesté d'Amérique, elle teasait en outre ses propres révélations. Et ça n'a pas loupé !

Dans un long papier publié sur le site du New York Times samedi soir, l'actrice nommé aux Oscars pour son rôle dans Pulp Fiction évoque les multiples incidents qui l'ont menée à ce moment. Elle revient ainsi brièvement sur une agression sexuelle subie à l'âge de 16 ans par "un acteur, près de 20 ans plus vieux" avant d'en venir à la "première attaque" de Harvey Weinstein.

On apprend ainsi que l'actrice de 47 ans a longtemps entretenu d'excellents rapports avec le mogul et qu'au moment de la sortie de Pulp Fiction, le producteur se serait déshabillé devant elle, tentant de l'emmener avec lui dans le hamman de sa chambre d'hôtel à Paris. Visiblement resté sur sa faim, Harvey Weinstein aurait alors agressé sexuellement Uma Thurman, quelques semaines plus tard, à Londres, dans sa suite du Savoy Hotel. Le lendemain, l'actrice aurait reçu un énorme bouquet de roses jaunes, accompagnées d'une note : "Tu as de bons instincts."

Menaces

L'interprète de Mia Wallace raconte alors comme elle s'est de nouveau rendue à l'hôtel Savoy mais cette fois avec son amie la maquilleuse Ilona Herman pour confronter Weinstein. Seule avec ce dernier, elle l'aurait alors prévenu : "Si tu fais ce que tu m'as fait à d'autres personnes tu perdras ta carrière, ta réputation et ta famille, je te le promets." Le producteur l'aurait alors simplement menacée d'enterrer sa carrière. Ce qui ne fut pas loin d'être le cas... Car après quelques beaux succès durant la décennie 1994-2005, l'actrice n'a plus été à l'affiche de projets porteurs. Un comble pour celle qui a tourné avec John Boorman, Philip Kaufman, Gus Van Sant, Terry Gilliam et Stephen Frears dès ses débuts.

Accident et complot

Dans le même article du New York Times, Uma Thurman revient également sur un incident lié à Kill Bill, un film réalisé par Quentin Tarantino et produit et distribué par Harvey Weinstein. Sur le tournage, celle qui incarne La Mariée a été victime d'un grave accident de voiture qui l'a laissé "avec un coup abîmé pour de bon et des genoux foutus". Apeurée à l'idée de tourner cette scène à la place d'une doublure, Uma Thurman aurait rapidement fait part de son inquiétude à Quentin Tarantino qui lui aurait répondu : "Atteins les 64 kilomètres par heure ou tes cheveux ne voleront pas comme il faut et je te ferai refaire la scène."

"Cela a affecté notre relation pendant les deux/trois ans qui ont suivi. Ce n’est pas comme si on ne se parlait plus, mais la confiance s’était brisée entre nous. Après une année de tournage durant laquelle on avait filmé des choses bien plus dangereuses que ça. De vraies cascades. Je lui demandais de se dépasser, d’en faire elle-même le plus possible et je lui disais qu’on la protégerait. C’était le cas, elle n’était jamais blessée. Jusqu’à cet accident, 4 jours avant la fin du tournage. C’était un simple plan de conduite, on ne l’envisageait même pas comme une cascade. Et ça a failli la tuer" a-t-il déclaré cette nuit. Elle-même ne disait pas autre chose dans son texte de samedi: "Les circonstances de cet accident sont liées à des négligences qui auraient  pu être criminelles, mais je ne pense pas que c'était intentionné. Quentin Tarantino a profondément regretté cet événement, et il a encore des remords."

Conscient des dommages causés au corps et à la carrière d'Uma Thurman, le réalisateur de Django Unchained et des Huit Salopards aurait tenté de se rattraper en l'aidant à remettre la main sur la vidéo de l'accident, sur laquelle on voit clairement qu'Uma Thurman était en danger à l'intérieur du véhicule. Toujours proche de l'actrice, celui qui a été son compagnon pendant plusieurs mois confiait récemment à Deadline : "Je savais que l'article [du New York Times, NDLR] allait sortir. Uma et moi en avions parlé pendant un long moment, et décidé comment elle voulait que cela se fasse. Elle voulait de la clarté sur ce qui s'était passé au moment de cet accident, après toutes ces années. Elle a demandé si je pouvais trouver la vidéo pour elle. Je devais la trouver, 15 ans plus tard (…) Shonnan McIntosh l'a trouvée. Je n'en revenais pas."

Hier, sur Instagram, Uma Thurman a partagé la vidéo avec ses 750 000 abonnés. L'occasion pour elle de clarifier la situation : elle n'en veut pas à Quentin Tarantino - qui a publiquement présenté ses excuses pour son manque de jugement - mais à tous ceux qui ont couvert l'accident, enterré la vidéo et ont entravé la suite de sa carrière. Elle nomme ainsi  l'agence CAA qui n'a pas su protéger ses intérêts et les producteurs Lawrence Bender, E. Bennett Walsh et Harvey Weinstein. Les deux premiers auraient détruit le véhicule en question, sur ordre du troisième qui a refusé à Uma Thurman le droit de voir la vidéo en premier lieu.

Le double jeu de Tarantino

Cette nuit, Quentin Tarantino confessait qu'il se sentait coupable de l'avoir mise dans cette voiture. Il reproche au journaliste du New York Times un certain sensationnalisme déformant les faits et affirme qu'il ne connaissait rien au complot de Weinstein sur sa muse: "Je ne peux qu'imaginer que c'est ce que Harvey avait en tête" en lui interdisant d'avoir accès à l'extrait et "je ne savais pas qu'elle croyait que je faisais partie de cette tentative de dissimulation, elle m'avait juste dit qu'elle n'y avait pas accès".

Le cinéaste tombe de plus en plus haut chaque mois qui passe. La chute de Weinstein, la manière dont il a traité son égérie et sa réputation de directeur d'acteurs un peu sadique sont autant de coups qui le rendent vulnérable. Il avait déjà du se justifier, avec un peu de retard à l'allumage sur son producteur historique, obligé de prendre ses distances: "Ces dernières semaines, j'ai été abasourdi et j'ai eu le cœur brisé par les révélations faites sur mon ami de 25 ans, Harvey Weinstein. J'ai besoin de quelque jours de plus pour gérer ma peine, mes émotions, ma colère et mes souvenirs, et ensuite, je prendrai publiquement la parole." Or, ce communiqué est désormais caduque: il avoue clairement qu'il était au courant de ce que son producteur historique avait fait à Mira Sorvino (une autre de ses ex) et à Uma Thurman.

"Quand on préparait Kill Bill, Uma m’a dit qu’il avait tenté la même chose avec elle des années auparavant et j’ai compris qu’il avait un problème, qu’Harvey ‘attaquait’ ses victimes de façon systématique. Je lui ai demandé de s’excuser auprès d’Uma, sans quoi on ne pourrait pas travailler tous ensemble sur Kill Bill. Et c’est ce qu’il a fait. Je n’étais pas présent, mais je sais qu’il l’a fait. J’ai insisté, car à ce moment-là, je savais qu’Uma disait la vérité, que c’était Harvey le menteur, celui qui se cherchait des excuses, qui tentait de relativiser les faits. Il me répondait : ‘Mais tu sais, elle a dit ceci, elle a fait cela…’, mais ça ne marchait plus sur moi, je savais qu’elle ne mentait pas. Quand on ne connaît pas bien les personnes concernées, on peut avoir le bénéfice du doute, mais dans le cas d’Uma et de Harvey, il n’y avait aucun doute. Je savais qu’il mentait et qu’elle disait la vérité" a-t-il expliqué.

Ce qui ne l'a pas empêché de garder Harvey Weinstein comme producteur jusqu'à l'an dernier. Et encore, il a fallu l'Affaire Weinstein pour que Tarantino cherche un autre studio.

Et maintenant ?

Canonisée après ses performances dans Pulp Fiction et Kill Bill, Uma Thurman peine aujourd'hui encore à trouver des rôles à la hauteur de son talent, se contentant de navets (Ma Super ex, Un mari de trop, Bel ami) et d'apparitions dans des films où elle est loin de marquer les esprits (Savages, A vif !). Il n'y a bien que Lars von Trier qui lui offre encore un peu de lustre dans sa filmographie et le Festival de cannes qui lui permet de rester dans la lumière. Comme de nombreuses actrices jugées trop âgées par des producteurs de cinéma, c'est désormais à la télévision qu'elle s'épanouit. En 2012, elle faisait des ravages dans le drama musical Smash, avant de voler la vedette à ses co-stars dans The Slap et Imposters.

Berin 2018: jury, honneur, hommages et ultimes films sélectionnés

Posté par vincy, le 6 février 2018

Le jury international au complet
Le Président du jury, le cinéaste Tom Tykwer, sera entouré de l'actrice belge Cécile de France, l'ancien directeur de la cinémathèque espagnole et photographe Chema Preado, la productrice américaine Adele Romanski, le compositeur et musicien japonais Ryuichi Sakamoto et la critique de cinéma américaine Stephanie Zacharek.

Deux films en sélection officielle
Le film norvégien Utoya 22. juli (U- July 22) de Erik Poppe se rajoute à la compétition berlinoise qui comprend désormais 19 titres. Le documentaire Songwriter de Murray Cimmungs, sur le chanteur britannique Ed Sheeran, sera présenté en Berlinale Special Gala.

Un Ours d'or d'honneur
Willem Dafoe, nommé cette année à l'Oscar du meilleur second-rôle masculin pour The Florida Project, recevra un Ours d'or d'honneur en plus d'un hommage, qui sera accompagné de la projection du film de Daniel Nettheim, The Hunter (2011). Une rétrospective de 10 films, signés William Friedkin, Oliver Stone, Abel Ferrara, Wes Anderson, Alan Parker, Lars von Trier ou encore Martin Scorsese sera organisée dans le cadre du festival. En dehors d'un Prix Donostia à Saint-Sebastian et d'un prix spécial à Locarno, l'acteur n'a jamais reçu de récompenses majeures en près de 40 ans de carrière.

Trois Berlinale Camera
Les trois prix honorifiques du Festival de Berlin seront décernés cette année à Beki Pobst, Président du European Film Market (le marché du film du festival) de 1988 à 2014 ; à Katriel Schory, producteur (Belfilms) et directeur exécutif du Israel Film Fund (le CNC israélien) depuis 1999 ; et à Jiri Menzel, réalisateur et acteur tchèque, Oscar du meilleur film en langue étrangère en 1966 et Ours d'or en 1990.

120 battements par minute fait une razzia sur les 23e Prix Lumières

Posté par vincy, le 6 février 2018


120 battements par minute a fait une razzia sur les Prix Lumières de la presse internationale hier soir à l'Institut du Monde Arabe à Paris. Nommé dans six catégories, il a gagné tous ses prix: meilleur film, meilleur réalisateur pour Robin Campillo, meilleur acteur pour Nahuel Pérez Biscayart, meilleure révélation masculine pour Arnaud Valois, meilleur scénario pour Robin Campillo et Philippe Mangeot, meilleure musique pour Arnaud Rebotini.

Cela ne signifie pas qu'il aura le César du meilleur film (les Lumières font souvent un choix différent) mais le Grand prix du jury cannois semble l'incontournable de l'année.

Barbara de Mathieu Amalric, est reparti avec deux prix, pour Jeanne Balibar comme meilleure actrice et pour l’image de Christophe Beaucarne.

Laetitia Dosch a été distinguée comme révélation féminine dans Jeune femme.

Le prix du documentaire est allé à Visages Villages, d’Agnès Varda et JR, nommés aux Oscars.

Le grand méchant Renard et autres contes de Benjamin Renner et Patrick Imbert a reçu le prix de l’animation.

Une famille syrienne, du réalisateur belge Philippe Van Leeuw, qui a récolté cinq prix Magritte samedi soir dont celui du meilleur film belge, a été distingué par le prix du meilleur film des pays francophones et En attendant les hirondelles de Karim Moussaoui, s'est vu décerné le prix du meilleur premier long métrage.

Deux hommages spéciaux ont été rendus: Jean-Paul Belmondo et Monica Bellucci ont été honorés pour leur contribution au rayonnement mondial du cinéma français.