Cannes 70 : l’émergence d’un nouveau cinéma australien

Posté par cannes70, le 16 mai 2017

70 ans, 70 textes, 70 instantanés comme autant de fragments épars, sans chronologie mais pas au hasard, pour fêter les noces de platine des cinéphiles du monde entier avec le Festival de Cannes. En partenariat avec le site Critique-Film, nous lançons le compte à rebours : pendant les 70 jours précédant la 70e édition, nous nous replongeons quotidiennement dans ses 69 premières années.

Aujourd'hui, J-2. Et pour retrouver la totalité de la série, c'est par .


1971. Cette année-là, au 25e Festival international du Film de Cannes, on trouve dans le jury Sergio Leone, Luchino Visconti reçoit un prix spécial, à la fois pour son adaptation de Thomas Mann Mort à Venise et pour l'ensemble de son oeuvre, tandis que Riccardo Cucciolla remporte le prix d'interprétation pour son rôle dans Sacco e Vanzetti.  On trouve en compétition tout un tas de nationalités différentes : des Italiens comme on vient de le voir, mais aussi des Français - tels Jean-Paul Rappeneau pour Les mariés de l'an II, Louis Malle pour Le souffle au cœur -, un Hongrois (Károly Makk avec Amour, dont on vous parlait il y a quelques mois), ou encore des Américains dont Jerry Schatzberg venu présenter Panique à Needle Park. Mais cette année-là, c'est le cinéma australien dont la présence va être signifiante, même s'il ne remporte aucun prix.

Cannes 1971 : l'émergence d'un nouveau cinéma


En effet, cette année-là sont présents Réveil dans la terreur (qu'on trouve aussi sous son titre original, Wake in fright, ou encore sous le nom de Outback), et La Randonnée (Walkabout). Deux films qui vont, inconsciemment, définir un tout nouvel élan dans l'industrie cinématographique du pays, deux témoins d'une contre-culture naissante, paradoxalement réalisés par un Canadien (Ted Kotcheff) et par un Anglais (Nicolas Roeg).

Ils s'attachent à mettre en scène l'outback, zone désertique qui forme la plus grande partie du territoire australien. Un environnement dans lequel on retrouve des animaux plus ou moins dangereux pour l'homme : des serpents, des kangourous, ou même des dromadaires (autrefois importés par des colons afghans). Cet environnement qui semble définir les hommes qui y sont soumis, même un cinéaste plus classique comme Peter Weir dans Pique-nique à Hanging rock le mettra en scène ; excepté qu'aux jeunes Australiennes à la culture anglo-saxonne, Roeg et Kotcheff préfèrent explorer des personnalités plus typiquement australiennes, qu'il s'agisse des Aborigènes, qui ont dû subir le joug des colons anglais, ou des citadins alcooliques et violents qui peuplent les villes perdues en plein désert.

Pourtant Wake in fright, malgré son importance dans le cinéma australien et dans son renouveau, est longtemps resté invisible. S'il a bien été accueilli lors de sa projection à Cannes, et est resté cinq mois à l'affiche dans l'unique cinéma parisien qui le projetait, il est ensuite tombé dans l'oubli. Pas distribué, ou alors dans des copies abîmées et censurées, il a été entièrement restauré en 2009, puis est revenu, triomphalement, à Cannes en 2014, avant d'être édité en DVD et Blu-ray.

La nouvelle vague (encore une)


En effet, une décennie après la Nouvelle Vague originelle - la française -, bien avant la roumaine ou encore la coréenne , et plus ou moins en même temps que l'allemande, s'est formée la Nouvelle Vague australienne. Alors que la production cinématographique nationale dans les années 60 était peu abondante, de nombreux réalisateurs se sont formés à la télévision, de plus en plus populaire, mais aussi grâce à des initiatives du gouvernement.

En résulte un nouveau souffle pour le cinéma australien au début des années soixante-dix. Si l'on en croit l'encyclopédie Tout sur le cinéma, aux éditions Flammarion, deux styles de films se distinguent alors : d'un côté, des séries d’exploitation, violentes, de l'autre des plus grosses productions, plus prestigieuses. Pourtant, en regardant de plus près des représentants de ces deux styles, la différence est assez ténue. Prenons Wake in fright (1971, Ted Kotcheff) et Pique-nique à Hanging Rock (1975, Peter Weir) : tous deux sont à première vue assez éloignés. D'un côté, une descente en enfer imbibée de violence et d'alcool, de l'autre un film en costume avec des jeunes filles. Cependant, les deux cinéastes ont beau adopter deux formes drastiquement opposées, ils évoquent les mêmes thèmes, qui semblent définir ce nouveau cinéma australien : la violence des rapports humains et la relation conflictuelle avec une nature à la fois libératrice et prédatrice.

Le cinéma australien, au-delà de cette vague des années 70, est dans son ensemble un cinéma qu'on voit peu. On trouve d'ailleurs très peu d'ouvrages, et aucun en français, sur le sujet de ce cinéma australien des années 1970 - ni même sur les décennies suivantes. Il faut dire que les réalisateurs australiens les plus connus ont mené une carrière internationale, et ont peu livré de films purement australiens après leurs premiers grands succès. Difficile en effet de considérer le Australia de Baz Luhrmann comme un film à l'identité australienne marquée ; idem pour les plus grands succès de Peter Weir, même si la nature dans Les chemins de la liberté est à la fois une ennemie et une alliée. Crocodile Dundee, plus gros succès du cinéma national, met lui en scène l'outback et les aborigènes ... mais pas sûr qu'il le fasse avec finesse !

À Cannes même, la représentation du cinéma australien reste modeste. En 1980, Jack Thompson, légende du cinéma australien, reçoit un prix du second rôle pour Héros ou Salopards (Breaker Morant), en 1994 la Quinzaine des Réalisateurs invite Muriel pour son mariage et révèle deux grandes actrices (Toni Collette et Rachel Griffiths) et plus récemment en 2015, George Miller se réinvente en ajoutant un nouvel opus à sa saga fétiche avec Mad Max Fury Road, présenté hors-compétition mais si bien reçu que le réalisateur devint le président du jury un an plus tard. En manque de représentants marquants côté cinéastes aujourd'hui en dehors de ses nombreux visages familiers devant la caméra (Nicole Kidman, Naomi Watts, Hugh Jackman, Geoffrey Rush, Cate Blanchett...) parfois emportés par les sirènes du cinéma international au détriment des productions locales, le cinéma australien n'a plus la veine créative des années 70 et dans une moindre mesure des années 80, pourtant on espère encore qu'une nouvelle nouvelle vague australienne nous séduise et nous offre à nouveau de belles images de cinéma comme il nous en fut alors proposé.

Nicolas Santal de Critique-Film

Rosamund Pike sera la Marie Curie de Marjane Satrapi

Posté par cynthia, le 16 mai 2017

L'actrice Rosamund Pike sera finalement la Marie Curie du prochain film de Marjane Satrapi. Radioactive, film financé par StudioCanal et coproduit par Working Title, racontera l'impact du travail de la célèbre scientifique dans un biopic "enrichi".

Il s'agit de l'adaptation de l'œuvre britannique de Jack Thorne intitulée "Radioactive: Marie & Pierre Curie: A Tale of Love and Fallout"leur qui met en parallèle l'histoire d'amour et de découvertes des Curie les conséquences de leur travail scientifique dans le monde moderne.

"Ce n'est pas simplement un biopic, mais une histoire d'amour dans un monde en plein changement. Il s'agit de montrer une femme spectaculaire, brillante et charmante et qui fût la seule être accepter dans un monde scientifique établi par des hommes." explique Didier Lupfer de StudioCanal (lire notre actualité du 17 février dernier).

Marjane Strapi ajoute que "Marie Curie était douée d'une force naturelle qui affectait tout son entourage". La réalisatrice de Persepolis et de The Voices ajoute que "seule une actrice avec beaucoup de sensibilité et d'intelligence telle que Rosamund Pike pouvait l'incarner". Les acteurs chargés d'incarner Pierre Curie et de Paul Langevin (le jeune amour de Marie Curie) n'ont pas encore été choisis.

Rosamund Pike, 38 ans, révélée dans Meurs un autre jour, dernier James Bond avec Pierce Brosnan, et nommé à l'Oscar de la meilleure actrice pour son rôle de femme dérangée et manipulatrice de Gone Girl, sera bientôt à l'affiche de HHhH, adaptation du roman de Laurent Binet. Elle a également tourné récemment Hostiles, western aventureux de Scott Cooper avec Christian Bale, High Wire Act, thriller de Brad Anderson, et Entebbe, film à suspens inspiré d'un fait réel de José Padilha.

Cannes 2017: Elle Fanning est la nouvelle ambassadrice L’Oréal Paris

Posté par cynthia, le 16 mai 2017

Comme l'ancienne chronique "L'instant Glam" le montrait tous les ans, le festival de Cannes n'est pas seulement une compétition de films des quatre coins du monde, mais aussi une compétition glamour sur le red carpet.

A l'occasion du 70e anniversaire du festival de Cannes et les 20 ans de partenariat avec la marque L'Oréal Paris en tant que maquilleur officiel, la Croisette ouvre son tout premier cinéma en plein air, sur la plage.

Grande première cette année, la douce et extrêmement talentueuse Elle Fanning (présente en compétition également pour Les proies de Sofia Coppola) devient nouvelle ambassadrice de L'Oréal Paris et pour cette occasion présentera le film Ginger & Rosa, de Sally Potter, le 19 mai.

Du 17 au 22 mai les actrices et ambassadrice de la marque, Julianne Moore, Susan Sarandon, Aishwarya Rai, Eva Longoria et Andie Macdowell annonceront en personne leur film préféré aux cinéphiles.

Julianne Moore a choisi Maps to the Stars, pour lequel elle a reçu un Prix d’interprétation féminine au Festival de Cannes (17 mai), Susan Sarandon présente Thelma et Louise (18 mai), Aishwarya Rai propose Devdas (20 mai), Andie MacDowell a sélectionné Sexe, mensonges et vidéo, Palme d'or qui l'a révélée (21 mai), et Eva Longoria clôturera cette programmation avec Lowriders, son dernier film.

Piratage d’un film et chantage en bitcoins contre Disney

Posté par vincy, le 16 mai 2017

Les cyberattaques seront-elles la nouvelle guerre froide? Après Sony (lire notre actualité du 18 décembre 2014) et Netflix, c’est au tour de Walt Disney d'en subir une, et pas des moindres. Un groupe de hackeurs airait réussi à voler un film inédit au studio, demandant "une énorme rançon" à payer en bitcoins, selon les termes de Bob Iger, patron de Disney et que rapporte The Hollywood Reporter.

Sans révéler le titre du film, et en refusant de se plier au chantage, Disney a décidé de collaborer avec la police fédérale et surveille l'éventuelle fuite du film sur les réseaux. Selon Deadline, le film piraté serait, ironiquement, le nouvel épisode de Pirates des Caraïbes qui s'apprête à sortir dans le monde entier dès ce week-end. Mais d'autres sources parlaient de Cars 3, issu des studios Pixar et prévu dans les salles en juin.

Les hackers ont menacé de montrer d’abord cinq minutes du film volé, puis vingt minutes si la rançon n’était pas payée. Tout dépend maintenant de savoir de quel film il s'agit. Le vol de Pirates des Caraïbes n'aurait pas un énorme impact à quelques jours de la sortie, en sachant que dès la semaine prochaine il sera accessible sur des réseaux pirates. Cars 3 ou un autre film de l'été, et qui n'aurait pas été montré à la presse, menacerait davantage les recettes potentielles du studio.

Près d’un milliard d’entrées au box office européen en 2016

Posté par vincy, le 16 mai 2017

Le cinéma en Europe est en forme. C’est moins le cas du cinéma européen. Comme tous les ans avant Cannes, l’Observatoire européen de l’audiovisuel dévoile les chiffres officiels de l’année précédente, soit la fréquentation et les recettes de l’année 2016.

En 2016 dans l’Union européenne (UE), les recettes brutes des salles ont légèrement baissé à 7,04 milliards d’€, alors que la fréquentation a atteint 991 millions de billets vendus, son plus haut niveau depuis 2004. Ce sont les films familiaux (et animés) Comme des bêtes et Le monde de Dory qui ont dominé les classements de l’UE.

Cependant, la part de marché des films européens a légèrement reculé à 26,7 % alors que la production est en hausse avec 1 740 longs métrages.

La fréquentation proche du milliard d’entrées

991 millions de billets de cinéma ont été vendus dans les 28 États membres de l’UE en 2016 selon les estimations de l’OEA, soit 13,3 millions de plus qu’en 2015.
Les marchés en croissance sont la République Slovaque (+22,8%), la Roumanie (+16,7%), la Pologne (+16,6%), la Hongrie (+12,3%), la Slovénie (+11,6%), la Lituanie (+10,1%), la Croatie (+9,1%), l’Estonie (+6,4%), la Lettonie (+6,2%), l’Espagne qui semble avoir inversé sa courbe déclinante depuis la crise financière (+6,1%). Hors UE, la Russie, la Norvège et la Géorgie affichent une insolente santé. Les marchés allemand (-13%) et belge (-8,2%) ont en revanche soufferts, tout comme le marché Suisse (-6,7%)..
Sur les 38 pays européens (y compris hors UE), la France reste leader avec 212,7 millions de spectateurs devant la Russie, le Royaume Uni, l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne, la Turquie et la Pologne. Notons au passage qu’il y a désormais plus d’entrées au cinéma en République Tchèque qu’en Autriche et au Portugal.

Des recettes en baisse mais à un niveau toujours très haut

Malgré cette croissance soutenue, les recettes brutes des salles cumulées ont baissé de 2,3 % par rapport au record de 2015 avec 7,04 milliards d’€. En cause : la baisse du prix moyen du billet dans certains marchés comme l’Italie, l’Espagne et la Belgique, ainsi que la diminution des recettes brutes des salles en Allemagne et, amplifiée par la dépréciation de la livre sterling, celles au Royaume-Uni.

Cependant, les recettes brutes des salles ont augmenté fortement en France, en Pologne (+17,6 %), en République tchèque (+20,5 %) et en République slovaque (+22,3 %). Ce qui ne compense pas la baisse enregistrée en Allemagne (-12,3 %) ou en Belgique (-10,9 %).

Le prix moyen du billet dans l’UE a ainsi diminué pour la première fois au cours des cinq dernières années, passant de 7,4 € à 7,1 €.

Hors UE, les recettes brutes des salles en Fédération de Russie ont augmenté de 7,4 % à 47,5 milliards de roubles grâce à la reprise de la hausse de la fréquentation des cinémas (194,7 millions de billets vendus), confirmant ainsi sa position de deuxième plus grand marché européen en termes d’entrées, toujours après la France. Malgré une légère diminution de la fréquentation, les recettes brutes des salles ont également continué à augmenter en Turquie pour atteindre leur niveau le plus élevé des dernières décennies (+1,5 %).

Une domination hollywoodienne irrésistible

Les films d’animation familiaux Comme des bêtes et Le monde Dory se sont placés en tête des classements de l’Union européenne en 2016. Assez logiquement ce sont deux films consensuels hollywoodiens qui ont su fédérer tous les publics. L’année 2016 a d’ailleurs permis de redonner un bol d’air aux studios américains (en 2015, trois films avec plus 38 millions de tickets avaient écrasé le marché). Si cette année, aucun film ne franchit les 30 millions de spectateurs, beaucoup plus de titres ont su attirer un vaste public.

Les films d’animation familiaux sont les grands vainqueurs de l’année avec 8 titres parmi les 20 champions du box office : Zootopia (22,3 millions d’entrées), Le livre de la jungle (20,5 millions) et L’âge de glace: les Lois de l'Univers (15,5 millions) en tête. De même on remarque la forte présence des franchises avec 15 films parmi les 20 films les plus populaires dont Les animaux fantastiques (23,4 millions d’entrées), Rogue One, spin off de Star Wars sorti à la fin de l’année (21,7 millions), Deadpool (19,8 millions) et Suicide Squad (16,7 millions). Disney et ses filiales règnent en maître ici comme ailleurs. D’autant que le studio de Mickey classe un Captain America, Star Wars : le réveil de la force (sorti en 2015) et Vaiana, soit un total de 9 films, loin devant Warner Bros qui n’en classe que trois. Un seul film d’auteur sauve la face de cette industrialisation, The Revenant avec 19 millions de spectateurs.

Les films européens à la ramasse

Bridget Jones’s Baby est devenu le plus grand succès cinématographique européen avec 16,3 millions de billets vendus dans l’UE en 2016. C’est d’ailleurs le seul film européen à avoir réellement transcendé les frontières, aidé par un personnage populaire et les succès des épisodes précédents. La comédie italienne Quo vado? (9,5 millions de billets) est le seul autre film européen à se classer parmi les 20 films les plus populaires, profitant de son immense succès dans son pays. Aucun autre film européen n’ayant réussi à vendre plus de 5 millions de billets dans l’UE en 2016. Et ce ne sont pas les deux coproductions américano-européennes (Les animaux fantastiques, Inferno) qui amélioreront ce constat.

Par conséquent, la part de marché des films américains, estimée de 67,4 % en 2016, contre 63,1 % l’année précédente, fait mécaniquement chuté la part de marché des films européens. Et ce, qu’ils soient produits en Europe avec des capitaux américains (de 7,1 % à 3,6 %) ou purement européens (de 27,0 % à environ 26,7 %, soit le deuxième niveau le plus bas des cinq dernières années).

Il y a quelques exceptions pour les parts de marchés des films nationaux : en Turquie (53,4%), France (35,3 %), au Royaume Uni (34,9%), en République tchèque (29,5 %), en Italie (29,1 %) et en Finlande (28,9 %). Et il y a des pays où les films locaux représentent moins de 5% de parts de marché : Autriche, Bulgarie, Croatie, Hongrie, Irlande, Portugal et Roumanie.

7 productions et coproductions françaises

La France reste la championne au niveau européen avec 6 films dans le Top 20 européen (dont un seul qui n’est pas une comédie, Chocolat), en plus d’une coproduction franco-belge. Les quatre films britanniques ont tous été soutenus par des studios ou producteurs américains, preuve de la dépendance du cinéma anglais. L’Allemagne classe trois films, l’Italie deux, la Pologne et une coproduction nordique un chacun et l’Espagne s’offre un Almodovar toujours populaire (2,1 millions de fans) et une coprod US familiale, A Monsters calls.
Il faut constater que le problème provient de la diffusion du cinéma européen. Sur les 9 films ni français ni américano-britanniques, cinq ne sont jamais sortis en France.

Toujours plus de films

Les niveaux de production de l’UE ont de nouveau enregistré une légère hausse, confirmant la tendance à la croissance de ces dernières années. On est passé de 1 663 à 1 740 longs métrages produits en 2016 (+4,7 % par rapport à 2015), soit un nouveau record : sont 65 % de fictions et 35% de documentaires.