Cannes Classics 2017: de Belle de Jour à Madame De… en passant par Cary Grant et les Belges

Posté par redaction, le 3 mai 2017, dans Cannes, Festivals, Films, L'instant vintage.

Le programme de Cannes Classics 2017 sera dédié cette année en grande partie à l’histoire du Festival, qui célèbre sa 70e édition. Au total, 24 séances provenant d'une vingtaine de pays directement impliqués dans la restauration/numérisation des copues, dont un film en 35mm (L'Atalante), cinq docus sur le cinéma et même un court métrage.

Célébration du 70e Festival de Cannes, une brève histoire du Festival

•1946 : La Bataille du Rail (Battle of the Rails) de René Clément (1h25, France) : Grand Prix International de la mise en scène et Prix du Jury International.

•1953 : Le Salaire de la peur (The Wages of Fear) de Henri-Georges Clouzot (1952, 2h33, France, Italie) : Grand Prix.

•1956 : Körhinta (Merry-Go-Round / Un petit carrousel de fête) de Zoltán Fábri (1955, 1h30, Hongrie) : en Compétition.

•1957 : Ila Ayn? (Vers l’inconnu ?) de Georges Nasser (1h30, Liban) : en Compétition.

•1967 : Skupljaci Perja (I Even Met Happy Gypsies / J’ai même rencontré des Tziganes heureux) d’Aleksandar Petrovi? (1h34, Serbie) : en Compétition, Grand Prix Spécial du Jury, Prix de la Critique Internationale- FIPRESCI ex-aequo

•1967 : Blow-up de Michelangelo Antonioni (1966, 1h51, Royaume-Uni, Italie, États-Unis) : Grand Prix International du Festival.

•1969 : Matzor (Siege / Siège) de Gilberto Tofano (1h29, Israël) : en Compétition.

•1970 : Soleil O (Oh, Sun) de Med Hondo (1h38, Mauritanie, France) : Semaine de la Critique

•1976 : Babatu, les trois conseils de Jean Rouch (1h33, Niger, France) : en Compétition.

•1976 : Ai no korîda (In the Realm of the Senses / L’Empire des sens) de Nagisa Oshima (1h43, France, Japon) : Quinzaine des Réalisateurs.

•1980 : All that Jazz (Que le spectacle commence) de Bob Fosse (1979, 2h03, États-Unis) : Palme d’or.

•1981 : Czlowiek z ?elaza (Man of Iron / L’Homme de fer) d’Andrzej Wajda (2h33, Pologne) : Palme d’or.

•1982 : Yol The Full Version (The Way / La Permission) de Yilmaz Güney, réalisé par Serif Gören (1h53, Suisse) : Palme d’or, Prix de la Critique Internationale-FIPRESCI

•1983 : Narayama Bushik? (Ballad of Narayama / La Ballade de Narayama) de Shôhei Imamura (2h13, Japon) : Palme d’or.

•1992 : El sol del membrillo (Le Songe de la lumière) de Victor Erice (2h20, Espagne) : Compétition, Prix du Jury, Prix de la Critique Internationale- FIPRESCI

•1951-1999 : Une brève histoire des courts métrages présentés par le Festival de Cannes. Un programme préparé par Christian Jeune et Jacques Kermabon.

Pour les courts, dans l’ordre : Spiegel van Holland (Miroirs de Hollande) de Bert Haanstra (1951, 10mn, Pays-Bas) / La Seine a rencontré Paris de Joris Ivens (1958, 32mn, France) / Pas de deux de Norman McLaren (1968, 13mn, Canada) / Harpya de Raoul Servais (1979, 9mn, Belgique) / Peel de Jane Campion (1986, 9mn, Australie) / L’Interview de Xavier Giannoli (1998, 15mn, France) / When the Day Breaks d’Amanda Forbis et Wendy Tilby (1999, 10mn, Canada).

Les autres films de Cannes Classics

Madame de… de Max Ophüls (1953, 1h45, France). Séance proposée en hommage à Danielle Darrieux à l’occasion de son anniversaire, et présentée par Dominique Besnehard, Pierre Murat et Henri-Jean Servat qui présentera la dernière interview filmée de Danielle Darrieux.

L’Atalante de Jean Vigo (1934, 1h28, France) en copie restaurée 35mm

Native Son (Sang noir) de Pierre Chenal (1951, 1h47, Argentine)

Paparazzi de Jacques Rozier (1963, 18mn, France). Le film sera présenté par Jacques Rozier.

Belle de jour (Beauty of the Day) de Luis Buñuel (1967, 1h40, Espagne-France)

A River Runs Through It (Et au milieu coule une rivière) de Robert Redford (1992, 2h04, États-Unis)

Lucía de Humberto Solas (1968, 2h40, Cuba)

Documentaires sur le cinéma

La belge histoire du festival de Cannes (The Belgian’s Road to Cannes) de Henri de Gerlache (2017, 1h02, Belgique)

Un road-movie joyeux à la découverte du cinéma belge présent à Cannes depuis 70 ans. Les cinéastes d’hier dialoguent avec ceux d’aujourd’hui pour dresser le portrait d’un cinéma hétéroclite et libre. Une « belge histoire » du plus international des festivals.

David Stratton- A Cinematic Life de Sally Aitken (2017, 1h37, Australie)

Les relations du critique anglais David Stratton avec son pays d’adoption, l’Australie, qui l’a amené à se comprendre. C’est aussi la glorieuse histoire du cinéma australien et de ses créateurs racontée par ce cinéphile fidèle de Cannes et tourné vers le monde.

Filmworker de Tony Zierra (2017, 1h29, États-Unis)

Le jeune acteur Leon Vitali abandonna sa carrière prospère après Barry Lyndon pour devenir le fidèle bras droit du réalisateur Stanley Kubrick. Pendant plus de deux décennies, Leon a joué un rôle crucial, dans une relation complexe et interdépendante, fondée sur le dévouement, le sacrifice et la réalité éprouvante et néanmoins joyeuse d’un processus créatif unique dans l’histoire du cinéma.

Becoming Cary Grant (Cary Grant - De l’autre côté du miroir) de Mark Kidel (2017, 1h25, France)

À la cinquantaine, Cary Grant entame une cure au LSD pour se libérer de ses démons. Le film raconte, à travers les mots de Cary Grant lui-même, interprétés par Jonathan Pryce, l’histoire d’un homme à la recherche de lui-même et de l’amour qu’il n’a pas su trouver pendant une grande partie de sa vie.

Jean Douchet, l’enfant agité de Fabien Hagège, Guillaume Namur, Vincent Haasser (2017, 1h30, France)

Trois jeunes cinéphiles suivent Jean Douchet et interrogent ses amis et anciens élèves. Ce documentaire dévoile l’homme et sa philosophie critique, une partie de l’histoire des Cahiers du Cinéma et cet Art d’aimer auquel il a dévoué son existence.

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