#Brexit: les célébrités sont tristes, choquées, dégoûtées

Posté par cynthia, le 24 juin 2016

L'inimaginable, l'impensable, le redoutable est arrivé: l'Angleterre quitte l'Union Européenne. Si vous aussi vous êtes réduits à regarder l'intégrale de la série Dontown Abbey en dégustant des shortbreads et du thé Earl Grey tout en vous essuyant vos yeux rouges et votre nez qui coule, sachez que les stars aussi en ont gros sur le cœur.

Si la réaction fut lente ou inexistante pour certaines célébrités, d'autres (la jeunesse de la TV et du grand écran) ont été plus réactifs sur les réseaux sociaux.

Top des tweets qui fallait retenir sur le #Brexit.

1) J.K Rowling: "Je ne pense pas avoir autant souhaité que la magie soit réelle!" On ne peut pas être plus explicite que cela. L'écrivaine de la saga à succès Harry Potter, en est à souhaiter que Hermione Granger arrive et nous sort un "oubliettes" (sort d'effacement de la mémoire pour les Incultes) afin de vite se réveiller de ce cauchemar. L'artiste s'est empressée de retweeter également des phrases pertinentes et les statistiques des villes anglaises qui ont voté le début de l'apocalypse.

2) Jojo Moyes. Encore une écrivaine à succès ici qui se lamente sur Twitter. Celle qui a écrit le doux Avant Toi (actuellement en salles) se sent comme une étrangère dans son pays: "Je me sens comme si je m'étais réveillé dans le pays de quelqu'un d'autre!"

3) Will Poulter, le méchant de la saga Le Labyrinthe et petit prodigue de The Revenant, a tweeté son désarroi quatre fois d'affiler...c'est ce qui s'appelle être motivé  à montrer sa rage.

  • "Vraiment dégoûté d'entendre ce résultat pour le Referendum. Je ne peux pas croire que l’Angleterre quitte l'Union Européenne. C'est tellement faux!"
  • "C'est triste mais ce départ de l'UE est probablement explicable par division massive. On a été laissé!"
  • "En tant que jeune si je dois retenir une leçon de cela c'est l'importance d'aller voter! Nous devons être actifs!" (Un petit conseil que l'on doit retenir pour les prochaines élections!)

Puis l'acteur termine par tweeter les statistiques de  l'âge des votants.

4) Richard Armitage, que l'on a pu voir dernièrement dans la saga The Hobbit, a retweeté le tweet du New York Times intitulé: "Marine Le Pen, leader du groupe d'extrême droite Français, a applaudi le résultat de vote" en ajoutant une légende au-delà de la perfection "Applaudit par Donald Trump et Marine Le Pen (émoticône caca)"

5) Sam Heughan; (pourtant écossais) le sexy, magnifique et humidifiant à culotte de la série Outlander a joué dans la simplicité en tweetant: "Vider. Insensé". Bref il en a perdu ses mots le pauvre...(je l'inviterais bien à ma soirée deuil de l'Angleterre tiens!).

6) Caitriona Balfe, sa collègue de la série Outlander et récemment à l'affiche de Money Monster aux côtés de Julia Roberts et Georges Clooney, a montré sa profonde tristesse. "Tellement triste. Je ne peux pas croire ce résultat!" N.B: Faire une soirée dans les locaux d'Ecran Noir sur le thème "so british en deuil" et inviter tout le monde!

7) Douglas Booth, le joli cœur terriblement sexy de The Riot Club est littéralement perdu... "Je suis profondément, profondément triste. Je me sens complètement en désaccord avec mon pays. Complètement perdu." (S'il ne retrouve pas son chemin, je veux bien lui filer mon adresse...bah quoi l'hospitalité à la Française vous ne connaissez pas?)

8) La meilleure réaction pour la fin, celle de John Boyega, le héros du dernier Star Wars: "-_-" Aussi simple que ça...ou comment un émoticône résume parfaitement le sentiment de tout le monde!

Edito: La saison de l’amour et de l’amitié est ouverte

Posté par redaction, le 23 juin 2016

Le carton nord-américain du Monde de Dory n'est pas un épiphénomène. Plus fort démarrage pour un film d'animation (en recettes), le nouveau Pixar s'inscrit dans une tendance qui risque de servir de modèles si les sequels et spin-offs de S.O.S. Fantômes et Independence Day séduisent les masses de spectateurs. Car si on regarde bien, hormis les films à base de héros de Comics, cette année, les suites se sont bien plantées, avec parfois de gros coups de mou (Divergente, Alice, Tortues Ninjas...). Ce qui attire les spectateurs ce sont les bons vieux films remis au goût du jour: Le livre de la jungle, d'une certaine manière, mais surtout Star Wars ou Jurassic World.

Jusque là, une suite limitait la casse même si elle ne rapportait pas autant. Aujourd'hui, sans les marchés étrangers, elle afficherait de lourdes pertes dans les bilans financiers des studios. Les spectateurs préfèrent de la bonne vieille marque, celle de leur enfance ou celle de leurs parents, du vintage "update". Cette nostalgie agit comme une Madeleine de Proust. Même James Bond ou Ethan Hunt, et sûrement Jason Bourne dans quelques semaines, en ont profité. En revanche le Chasseur de Blanche Neige, les X-Men, le Panda as du Kung-fu, La chute de Londres ou le mariage grec, les Neighbors ou les magiciens de Now You See Me ont tous souffert d'un manque de désir, d'attachement, et donc d'affection.

Pas étonnant ceci dit: dans une époque agressive et violente, où le dialogue semble impossible, où l'on parle plus de fracture irréconciliable ou de divorce fatal, où les uns s'opposent aux autres sans jamais pouvoir trouver une entente commune (suffit de regarder Captain America), on cherche du réconfort. Des gentils poissons, d'adorables Minions, des mammifères en folie, ou une Jungle solidaire, un super-héros coule même s'il est défiguré, l'orphelin Courgette, doublement primé à Annecy, et actuellement en France, une quadra qui retourne chez sa mère. C'est symptomatique. Après les Tuche, la valeur sûre semble être la famille. Dernière zone de réconfort, dernier refuge de résistance à ce monde de brutes. Pixar l'a bien compris avec sa suite du Monde de Nemo: Le Monde de Dory est une ode à toutes les familles et réveille en nous des souvenirs de plus de treize ans. S'il n'y a plus d'utopie, il reste de l'amour et de l'amitié. Lire du Jane Austen ou retrouver son âme d'enfant avec un dessin animé. Ce n'est ni "in", ni "out". C'est juste atemporel.

Le festival Différent ! rend hommage à Ricardo Darin

Posté par MpM, le 22 juin 2016

L'acteur argentin Ricardo Darin (Les nouveaux sauvages, Dans ses yeux, Les neuf reines...) a enflammé le festival Différent ! lors de l'hommage qui lui était consacré lundi 20 juin dans un Majestic Passy plein à craquer. Il était de passage à Paris pour présenter son nouveau film Truman, grand succès du cinéma espagnol 2015, en présence du réalisateur Cesc Gay et de son partenaire à l'écran Javier Camara.

L'acteur, visiblement ému par le très joli discours de Laura del Sol, la présidente d'Espagnolas en Paris, l'association qui organise l'événement, a confirmé sa réputation de modestie et de simplicité en déclarant qu'il ne méritait pas la distinction offerte par le festival. Il s'est ensuite rapidement effacé au profit de  Cesc Gay et Javier Camara afin de ne pas voler la vedette au film dont il a précisé qu'il avait été fait "avec beaucoup d'amour" mais que cet amour leur avait été rendu "au centuple".

"Faire des films, c'est un peu comme avoir des enfants qui partent de la maison et qu'on ne voit pas pendant un certain temps", a confié Cesc Gay. "Là c'est un peu comme si je me retrouvais avec mon fils, ce soir ! Ceux qui ont des enfants me comprendront..."

Javier Camara a quant à lui séduit l'assistance en s'exprimant en français. Il a souligné à quel point Truman est un film intime et a avoué que son rôle s'était résumé à regarder Ricardo Darin jouer. "J'ai fait un travail très simple parce que lui a fait tout le travail" a-t-il conclu avec humour.

Truman (qui a reçu cinq Goyas, les équivalents des César) raconte la visite que rend Tomas (Camara) à son ami Julian (Darin), atteint d'un cancer. Entre complicité et désarroi, humour et nostalgie, les deux hommes échangent sur la vie et la mort et retissent avec simplicité des liens qui s'étaient un peu relâchés.

Oscillant entre situations cocasses et passages plus dramatiques, le film joue à fond la carte du Buddy movie et offre une partition de choix à son duo d'acteurs. Ricardo Darin est impeccable en personnage manipulateur et cabotin qui n’a plus rien à perdre tandis que Javier Camara joue avec gourmandise les faire-valoirs un peu dépassés. A découvrir sur les écrans français à partir du 6 juillet.

Crédit photo : Espagnolas en Paris

Psiconautas d’Alberto Vazquez et Pedro Rivero secoue le festival Différent !

Posté par MpM, le 21 juin 2016

psiconautas

On aurait pu craindre qu'avec les années (c'est déjà la 9e édition), le festival Différent ! délaisse un peu sa quête de cet "autre cinéma espagnol" méconnu en France pour se tourner vers des films et des auteurs plus installés. Il n'en est pourtant rien, tant cette fenêtre ouverte sur la production ibérique continue année après année de proposer avant tout des œuvres fortes, qu'elles soient confidentielles ou plus incontournables dans le panorama cinématographique contemporain.

C'est pourquoi le festival 2016 ne pouvait faire l'impasse sur Psiconautas d'Alberto Vazquez et Pedro Rivero, long métrage d'animation envoûtant et puissant qui a fait sa première française au Festival d'Annecy la semaine passée, et avait auparavant conquis San Sebastian (Prix Greenpeace) et Stuttgart (Grand prix). Version plus longue et complexe du court métrage Birdboy (Goya du meilleur court métrage en 2012 et présélectionné pour les Oscar), lui-même adapté d'une bande-dessinée d'Alberto Vazquez, il met en scène les destins croisés de plusieurs enfants vivant sur une île isolée ravagée par un terrible désastre écologique.

Graphisme riche et virtuose

Adoptant un ton résolument sombre, voire tragique, Psiconautas dépeint une société coercitive et artificielle où les seuls échappatoires sont la drogue, la mort ou la folie. Les personnages adolescents tentent de s'abstraire de la réalité en poursuivant le rêve chimérique d'un départ sans retour pour un ailleurs sublimé. Mais l'île, personnage à part entière de l'intrigue, ne semble pas décidée à laisser partir qui que ce soit.

Le graphisme, riche et virtuose, combine différentes techniques en fonction de la tonalité des scènes. Les flash-backs adoptent ainsi des couleurs pastels et douces tandis que les passages les plus dramatiques s'accompagnent d'un trait plus dur et d'un camaïeu de gris et de noirs. Quelques explosions de couleurs, tantôt violentes et criardes, tantôt chaudes et naturelles, permettent par ailleurs d'exprimer les différentes émotions traversées par les personnages tandis que chaque lieu (la décharge publique, la forêt, le sanctuaire verdoyant...) a une identité visuelle très marquée.

Malgré les thématiques abordées (la destruction de la nature, le gaspillage matériel, l'absence d'entraide et de compassion...), Psiconautas n'a pourtant rien du film plombant ou didactique. Ce n'est certes pas un conte de fées avec happy end intégré, mais il s'attache à laisser planer une certaine forme d'espoir, et surtout à prendre systématiquement le spectateur à contre pied avec un humour (noir) ravageur.

Décor artificiel

Critique au vitriol d'une société qui a perdu le sens des réalités, le film présente par exemple une famille complètement dysfonctionnelle où le chien de la maison, considéré comme le fils prodige, est mieux traité que sa "sœur", et où les adultes aspirent seulement à mener une "vie normale" à grands renforts de "pilules du bonheur". Les forces de l'ordre s'acharnent quant à elles à détruire le peu de faune et de flore qui restent tandis que la religion semble n'être qu'une des multiples drogues mises à disposition des habitants. Finalement, les objets, dotés de parole et de conscience, semblent avoir plus d'âme (et de raison) que leurs possesseurs.

Le monde apparaît alors comme un décor insipide et artificiel derrière lequel se dissimulent les horreurs d'une réalité sans fard. Entre la béate ignorance des adultes qui ne semblent pas s'en apercevoir et la révolte impuissante des adolescents qui cherchent à s'en extraire, on ne sait pas trop ce qui est le plus terrible. Immanquablement, on pense au dernier court métrage en date d'Alberto Vazquez, Decorado, présenté à la Quinzaine des Réalisateurs lors du dernier festival de Cannes, et dans lequel le personnage principal s'aperçoit qu'il vit dans un monde de carton-pâte dont il ne parvient pas à s'échapper.

Génération perdue

Différent 9Difficile de ne pas voir également des échos entre le constat du film et les difficultés rencontrées par l'Espagne ces trente dernières années. "Nous parlons d'une certaine génération perdue et de la réalité sociale des années 80", reconnaît le co-réalisateur Pedro Rivero, qui a échangé avec le public à l'issue de la projection. "Il y a ensuite eu une prise de conscience, notamment dans le domaine de l'écologie, suite aux catastrophes qui se sont produites, par exemple en Galice [comme le naufrage du Prestige en 2002, dont le fioul avait atteint les côtes]."

Par rapport à la bande-dessinée, le duo de cinéastes a par ailleurs étoffé l'intrigue. "Dans la BD, Birdboy ne faisait que se droguer et se plaindre", explique Pedro Rivero. "L'adolescence était vraiment au cœur du récit. Nous avons essayé d'en faire quelque chose de plus vaste en amplifiant les péripéties, les trames secondaires, le cycle animiste de la vie..." La fin a même été remaniée pour offrir au spectateur un "petit quota d'espoir".

Même si cela ne suffit pas à faire de Psiconautas une comédie légère, il ne faudrait surtout pas prendre cela comme prétexte pour faire l'impasse sur cette magistrale démonstration de ce que peut être le cinéma d'animation, et surtout le cinéma tout court. De son propre aveu, Pedro Rivero "n'attend rien du public espagnol", peu enclin à s'enthousiasmer pour ce type de film. La surprise pourrait alors venir de France où il sortira à l'automne 2016, et où il doit absolument être accompagné, soutenu et surtout montré au plus grand nombre. Mais on en reparle très vite.

La suite de Prometheus en tournage, avec Noomi Rapace

Posté par vincy, le 21 juin 2016

Finalement, elle en serait. Noomi Rapace avait régulièrement dit qu'elle ne reprendrait pas son personnage d'Elizabeth Shaw. Pourtant, alors que le tournage vient de commencer en Australie, plusieurs sources ont confirmé qu'elle était bien sur les plateaux de la suite de Prometheus, Alien: Covenant. La Fox n'a fait aucun communiqué officiel pour l'annoncer au casting de la production. Elle n'est même pas encore enregistrée sur l'IMDB.

Michael Fassbender, Katherine Waterston (Steve Jobs, Les Animaux fantastiques), Demian Bichir (Les Huit Salopards), Billy Crudup (Spotlight), Danny McBride, Carmen Ejogo et Jussie Smollett sont bien de cette nouvelle aventure, toujours filmée par Ridley Scott. On ne sait rien de l'histoire si ce n'est qu'on avait laissé Elizabeth Shaw seule sur une planète hostile.

Prometheus et Alien: Covenant seront normalement suivis d'un troisième épisode qui devra rejoindre chronologiquement le premier Alien, réalisé par Ridley Scott en 1979. Prometheus se déroule environ 30 ans avant Alien. Le film avait rapporté 400 millions de $ dans le monde.

Alien: Covenant est prévu dans les salles en août 2017, un an avant la sortie d'Alien 5 réalisé par Neil Blomkamp.

Noomi Rapace, qui n'a pas été à l'affiche d'un film depuis Enfant 44, n'a pas chômé en tournant successivement Rupture (thriller SF de Steven Shainberg), Unlocked (thriller d'action de Michael Apted) et What Happened to Monday? (autre thriller SF de Tommy Wirkola). Elle est en discussions pour être aux côtés de Will Smith dans Bright et doit incarner Maria Callas dans Callas, biopic de Niki Caro (lire notre actualité du 6 novembre 2015).

Armando Iannucci, Jeffrey Tambor et Rupert Friend tournent The Death of Stalin

Posté par wyzman, le 20 juin 2016

C'est parti ! Le tournage de The Death of Stalin, le nouveau film d'Armando Iannucci (Au Cœur de l'action, Veep) vient de débuter. Produit par Gaumont, Quad, Main Journey et Free Range Films, The Death of Stalin est inspiré du roman éponyme de Fabien Nury et Thierry Robin. Tourné en Angleterre et en Ukraine, le scénario est l'œuvre de Armando Iannucci, David Schneider (Mr. Bean) et Ian Martin (Veep).

Pour rappel, le film suit les jours qui ont suivi la chute de Staline. Entre guerre de succession et envie de changement, les protagonistes tentent chacun à leur manière de survivre. Inspiré de faits réels, le film d'Armando Iannucci serait à mi-chemin entre tragédie et comédie, le tout saupoudré d'une lâcheté propre à l'homme.

The Death of Stalin réunit entre autres Steve Buscemi (The Big Lebowski), Simon Russell Beale (My Week with Marilyn), Paddy Considine (Macbeth), Rupert Friend (Les Poings contre les murs), Jason Isaacs (Fury), Olga Kurylenko (Quantum of Solace) et Jeffrey Tambor (Transparent). Petit bonus : Staline sera campé par Adrian McLoughlin (Plein Gaz). Avec un casting pareil et une distribution assurée par Gaumont, The Death of Stalin est assurément entre de bonnes mains.

Le Prix Lumière 2016 pour Catherine Deneuve

Posté par vincy, le 20 juin 2016

Le Prix Lumière 2016 sera remis à Catherine Deneuve le vendredi 14 octobre au Centre de Congrès de Lyon. La star française succède à Martin Scorsese est la première actrice à recevoir cet honneur mais aussi la première femme "lumiérisée"! Jusque là, le seul comédien qui avait été honoré à Lyon (en 2011) était Gérard Depardieu, parmi les autres primés, tous réalisateurs.

Le festival Lumière (8-16 octobre 2016) a voulu rendre hommage à la comédienne "pour ce qu’elle est, ce qu’elle fait, ce qu’elle dit, ce qu’elle joue, ce qu’elle chante et ce qu’elle enchante depuis toujours et pour toujours." A l'aube de ses 60 ans de carrière, le festival du patrimoine cinématographique mettra en lumière les cinéastes les plus prestigieux avec lesquels elle a tourné: Demy, Truffaut, Polanski, Bunuel, Varda, Téchiné, Corneau, Melville, Rappeneau, Jacquot, Oliveira, von Trier, Ozon, Wargnier, de Broca, Desplechin, Satrapi, Scott, Aldrich... La liste est longue.

Martin Scorsese dit à son propos que "C’est une déesse du cinéma." Deneuve "est une actrice exigeante et une star populaire, la muse de grands maîtres et l’accompagnatrice indéfectible des jeunes réalisateurs. Traversant le cinéma français et international avec élégance et intensité, avec une distinction qui n’appartient qu’à elle, dotée de cette voix lointaine si reconnaissable" rappelle le communiqué.

Le mythe garde pourtant la tête froide (et haute): "Je ne travaille pas à ma postérité. Je me sens comme une passagère." Ambassadrice à la préservation du patrimoine cinématographique pour l’Unesco, Palme d'or d'honneur et prix spécial d'interprétation à Cannes, prix d'interprétation à Venise et Berlin, prix David di Donatello de la meilleure actrice, nommée à l'Oscar de la meilleure actrice, deux fois césarisée et douze autres fois nommée, Marianne républicaine en 1985, muse de Yves-Saint-Laurent et égérie de Chanel, elle a reçu des prix pour l'ensemble de sa carrière à Bangkok, Berlin, Dubai, aux European Film Awards, à la Film Society du Lincoln Center, à Hambourg, Montréal, Moscou, Shanghai, Telluride, etc...

Citations
Arnaud Desplechin : « Elle voulait changer le cinéma et sa douce intransigeance a tout bouleversé. Elle a inventé une façon nouvelle de regarder un film et de l’aimer. »

Régis Wargnier : « Son visage est comme un écran qui révèle et qui cache. »

Roman Polanski : « Travailler avec elle est comme danser le tango avec une cavalière farouche. »

André Téchiné : « J’ai appris à voir le monde à la clarté d’une fin d’après-midi d’été, quand les choses prennent leur vraie valeur. Elle est l’émanation de la lumière du soir, de l’étendue et du silence. »

François Truffaut : « D’une apparence romantique et fragile et d’un visage sublime qui suggère une deuxième existence pleine de pensées secrètes, elle crée du rêve et invente du mystère. »

Crash fatal pour Anton Yelchin (1989-2016)

Posté par vincy, le 19 juin 2016

Anton Yelchin, acteur russe naturalisé américain, né à Léningrad (Saint-Petersbourg) le 11 mars 1989, est mort le 19 juin 2016 à l'âge de 27 ans dans un accident de voiture. Il avait été rendu célèbre pour avoir incarné Pavel Chekov dans la nouvelle série Star Trek réalisée par J.J. Abrams.

C'est TMZ qui a rapporté l'annonce du décès. Selon le site, ses amis l’auraient trouvé coincé entre son automobile et sa boîte aux lettres en brique qui était attachée à une clôture de sécurité.

Il est à l'affiche de Star Trek: Sans Limites qui sort en août 2016. Fils de patineurs artistiques professionnels, sa famille, de confession juive , a du migrer aux Etats-Unis en 1989, juste après sa naissance.

D'abord attiré par la musique (il est membre d'un group punk, The Hammerheads), il début au cinéma en 2000 avec A Time for Dancing puis dans la saison 6 de la série Urgences. Il enchaîne avec la mini-série Disparition produite par Steven Spielberg, puis The Practice, New York Police Blues, FBI : Portés disparus, Esprits criminels, New York, section criminelle, ...

En 2007, Nick Cassavetes l'enrôle pour le personnage principal d'Alpha Dog de Nick Cassavetes, qui lui ouvre les portes des studios. Outre Star Trek en 2009, on le voit ensuite dans Terminator Renaissance et Le complexe du Castor de Jodie Foster, où il joue le fils de Mel Gibson. En 2011, il se fait remarquer des critiques avec le drame indépendant Like Crazy (primé à Sundance).

Très apprécié du jeune public, et même si certains films sont déjà oubliés, il alternait blockbuster, séries B d'horreur et cinéma d'auteur. 2011, passant de Fright Night à Rudderless de William H. Macy, de Burying the Ex de Joe Dante au récent Green Room. On le repère surtout dans Only Lovers Left Alive de Jim Jarmusch en 2013, aux côtés de Tom Hiddleston et Tilda Switon.

Son charisme assez cinétique, sa sensibilité palpable et un jeu au registre assez étendu n'auront pas eu le temps de s'épanouir. Même si on pourra le voir encore à l'écran, notamment dans les drames de Mark Palansky, Rememory, et de Peer Pedersen We d'ont belong here.

Le grand retour de Croc-Blanc est annoncé pour 2018

Posté par vincy, le 19 juin 2016

C'est l'une des grosses annonces du Festival d'animation d'Annecy. Le roman de Jack London (paru en 1906 aux Etats-Unis), Croc-Blanc, va être adapté en dessin animé pour le cinéma. La production va commencer et la sortie, chez Wild Bunch, est déjà calée pour février 2018.

Jusque là, le célèbre chien-loup, avait fait l'objet d'une petite dizaine d'adaptations au cinéma, dont celle de 1973 de Lucio Fulci avec Franco Nero, Virna Lisi et Fernando Rey et celle de 1991 de Randal Kleiser avec Klaus Maria Brandauer, Ethan Hawke et Seymour Cassel.

Le projet a mis 12 ans à être développé (il avait été présenté au Cartoon movie en 2003) a rappelé Clément Calvet, PD-G de Superprod, lors de la séance de Work in progress le 15 juin dernier à Annecy.

Le scénario est écrit par Dominique Monféry (Franklin et le trésor du lac), Philippe Lioret (Welcome) et Serge Frydman (scénariste de La Fille sur le pont). Il sera réalisé par Alexandre Espigares (Oscar du court métrage en 2014 pour Monsieur Hublot).

Le film sera en 3D, avec une animation principalement réalisée en motion capture. Les producteurs vont atténuer la violence du roman et condenser le récit en moins d'une heure trente pour qu'il soit accessible aux plus de 7 ans.

L'histoire: Croc-Blanc est l’histoire d’une rédemption. Celle d’un chien-loup entraîné malgré lui dans une spirale de violence, au point de devenir une légende de cruauté, crainte par tous… jusqu’à ce qu’un couple d’humain parvienne à réveiller les sentiments enfouis dans sa nature profonde.
Loup par son père, chien par sa mère, Croc Blanc mène une vie soigneusement réglée sur les lois de la Nature. Dès son plus jeune âge, la disparition de son père et la famine lui ont fait comprendre la fragilité de l’existence. Comme tout jeune loup, il fait l’expérience de la puissance de la Nature, généreuse et terrible, et apprend peu à peu à la connaître.
Sa rencontre avec une tribu indienne lui ouvre les portes d’un nouveau monde, auquel il s’adapte très vite. Mais ce nouveau monde, celui des hommes, comporte un danger plus sournois encore que tous ceux qu’il a pu rencontrer dans le Grand Nord… En effet, son adoption suscite un tel déchaînement de jalousie et de vengeance de la part des autres chiens de la tribu, que Croc-Blanc est marqué à jamais par ce rejet et la haine de ceux qu’il croyait être les siens.
Lorsque son maître indien le vend à un homme blanc sans scrupules, la civilisation et ses vices vont avoir raison de lui. Ce nouveau maître le maltraite pour entretenir sa rage et ainsi l’utiliser dans des combats de chiens organisés clandestinement.
Croc Blanc devra son salut à un homme intègre qui lui donnera enfin la chance de révéler sa loyauté et sa nature profonde.

Festival International du Film Culte : Willy 1er et Apnée consacrés

Posté par wyzman, le 19 juin 2016

Voilà une première édition que l'on ne risque pas d'oublier ! En effet, après moult délibérations, le jury de la première édition du FIFC a choisi de récompenser deux premier longs métrages. Et pas des moindres puisqu'il s'agit de Willy 1er de Marielle Gautier, Ludovic et Zoran Boukherma et Hugo P. Thomas et d'Apnée de Jean-Christophe Meurisse.

Pour rappel, le premier raconte comment Willy, 50 ans, quitte ses parents pour la première fois afin de s'installer dans le village voisin après la mort de son frère jumeau. Dur et poignant, Willy 1er est le Grand Prix du Film Culte. Ecrit et réalisé à huit mains, on lui prédit d'ores et déjà une belle carrière au moment de sa sortie en salles, le 19 octobre prochain.

De son côté, Apnée n'a démérité. Projeté dans l'après-midi, le film de Jean-Christophe Meurisse n'a pas manqué de faire réagir le jury, d'interloquer les spectateurs et de susciter un réel débat sur le didactisme des conclusions au cinéma. Complètement barré et dérangeant, le film raconte comment Céline, Thomas et Maxence tracent leur route en marge des normes. Auréolé du Prix Aldo Maccione du Meilleur Réalisateur, Apnée devrait faire du bruit en octobre prochain également.

Pour le reste, on retiendra la foule présente pour (re)voir Dikkenek d'Olivier Van Hoosfadt, la projection de L'Aventure c'est l'aventure de Claude Lelouch et Les Tontons flingueurs, Prix du Public du Film Culte Vintage. Rien que ça ! Enfin, impossible de ne pas mentionner cette magnifique soirée de clôture au Casino Barrière de Trouville-sur-Seine. Open-bar, musique culte et pas de danse insensés, tout ce qu'il faut pour terminer un festival en beauté, entre premières fois sublimes et nostalgie salvatrice. La 2ème édition est d'ores et déjà dans les cartons !