Whoopi Goldberg se lance dans le business du cannabis

Posté par vincy, le 8 avril 2016

Whoopi Goldberg n'est plus beaucoup présente sur le grand écran, même si elle est très active sur le petit. l'actrice de Sister Act et Ghost revient de temps en temps, en dilettante, au cinéma soit dans son propre rôle, soit en second-rôle anecdotique dans des films qui n'ont pas été vraiment remarqués. A 60 ans, elle ne compte que quelques hits depuis les années 2000, si on excepte ses participations aux films d'naimation: Teenage Mutant Ninja Turtles, Star Trek Nemesis et Rat Race. Mais bon, globalement, la comédienne a disparu de nos écrans radars depuis 20 ans, après 10 ans en haut de l'affiche.

Whoopi Goldberg reste une star à la télévision américaine, notamment en animant The View et en étant invitée dans de nombreuses séries. Mais son nouveau rôle n'a rien à voir avec un écran. Elle se lance avec Maya Elisabeth dans le commerce de produits à base de marijuana, destinés aux femmes.

"Whoopi & Maya" ce sera des crèmes, des teintures, du chocolat au cannabis. Le tout pour soulager les douleurs menstruelles. L'idée est venue à l'actrice à partir de sa propre expérience.

Désormais le cannabis est légalisé dans 23 états et la capitale des Etats Unis. Quatre l'autorise même pour des usages personnels non médicaux. Cela rapporte beaucoup, fiscalement, à ces états, et globalement l'industrie du joint pèse 5,4 milliards de dollars (contre 4,6 milliards en 2014).

Tout le monde s'y met, de Snoop Dogg au fils de Bob Marley (sans rire). Après avoir expliqué comment rouler un bon pétard en direct dans "Watch What Happens Live", Whoopi Golderg lancera sa marque cosméto-thérapeutique en avril en Californie, même si aucune scientifique ne prouve qu'un joint calme la douleur des règles. Mais nul ne doute que sa popularité va faire sa prospérité.

BIFFF 2016 : le cinéma coréen éclatant de vitalité

Posté par kristofy, le 8 avril 2016

Le BIFFF a su comme à son habitude trouver des films de zombies divers et avariés (dans une station de ski en Autriche, en film d'animation à Séoul...), mais, cette année encore, les meilleurs thrillers sont marqués par le savoir-faire et l'excellence de la Corée du Sud.

Les débutants livrent d'ailleurs des films très aboutis et maitrisés. The Deal, premier film de Son Yong-ho qui dans un premier tiers de bobine semble s'inspirer de The Chaser (un tueur en série qui doit révéler l'emplacement des corps de ses victimes aux policiers...) mais dont le sujet se déroule trois ans plus tard : un proche d'une victime entreprend une vengeance contre le tueur qui est en prison (un moyen de le faire sortir et de le kidnapper pour le tuer...), avec une conclusion qui fait débat sur l'application de la peine de mort.

The phone de Kim Bong-joo, également un premier film, joue avec les codes du polar avec une variante de science-fiction : une bizarrerie temporelle où un veuf reçoit un appel téléphonique de sa femme un an après jour pour jour qu'elle soit retrouvée assassinée, il va alors enquêter pour faire en sorte qu'en parlant avec elle au téléphone elle évite d'être tuée un an auparavant...

Voici trois autres films coréens très différents les uns des autres mais avec une même exigence autant visuelle que narrative. Encore une fois on pourrait d'ailleurs se dire que puisqu'il n'y a pas d'équivalent en France et qu'il serait bon de distribuer ces films en salles de cinéma...

Veteran, réalisé par Ryoo Seung-wan : C'est lui le spécialiste du film d'action sud-coréen depuis longtemps avec par exemple No blood no tears, Arahan, Crying first, The Unjust (tous directement en dvd, sauf The city of violence qui a eu une sortie en salles). Un flic aussi habile pour se battre qu'intègre en toutes circonstances va enquêter contre un puissant dirigeant d'entreprise chez qui un syndicaliste aurait été retrouvé 'suicidé'...

Le film est généreux avec deux longues séquences d'ouverture pour en même temps présenter les membres de l'équipe de police et le début de l'intrigue, surtout l'occasion de deux séquences d'action (bagarre contre plusieurs dans un garage, arrestation à plusieurs d'une bande dans un port) à la fois drôles et spectaculaires avant de rentrer dans le vif de l'histoire. Tout à fait le genre de film qui rend jaloux et envieux ceux qui ont œuvré à Taken 3 ou Die Hard 4...

The exclusive : beat the devil's tatoo, réalisé par Roh Deok : Derrière ce titre en anglais improbable il y a une réalisatrice (son deuxième film, à 36 ans), car oui en Corée du Sud il y a des femmes qui dirigent des polars ! Elle confronte deux univers qui font des enquêtes : la police et la télévision. Un reporter se fait virer de sa chaine mais va tout de même voir un témoin qui avait téléphoné pour une info à propos d'un serial-killer. Il revient avec une lettre manuscrite du tueur inconnu qui y confesse ses crimes : le voila de nouveau réembauché avec ce scoop diffusé à l'antenne.

Les policiers qui enquêtaient dans une autre direction veulent en savoir plus sur sa source mais, petit problème, il s'agît d'une méprise qui n'a rien à voir avec l'individu recherché. Trop tard, la machine médiatique et policière est lancée et son erreur devient impossible à révéler tandis que le véritable tueur va continuer ses crimes... Le film est plus centré sur le fonctionnement des médias mais il contient aussi sa part de scène d'action (dont un duel brutal impliquant une troisième personne pendue...). Pour qui a trouvé le temps bien long devant Zodiac ou Spotlight...

Memories of the sword, réalisé par Park Heung-sik : La Corée du Sud, c'est aussi tout un pan de films de sabres en costumes, celui-ci est un peu la réponse coréenne aux voltiges de Tigre et dragon, aux combats du Secret des poignards volants, aux chorégraphies de Yuen Woo-ping dans Kill Bill 1&2, à l'esthétisme de The assassin... Une jeune fille qui n'a pas encore 20 ans mais est déjà experte en arts-martiaux dédie sa vie à venger l'assassinat de ses parents, mais elle ignore des secrets sur ses origines. En même temps se trame un complot politique pour prendre le pouvoir sur le trône...

On y retrouve la star Lee Byung-hun (révélé avec A bittersweet life, Le bon la brute et le cinglé, J'ai rencontré le Diable, puis GI Joe, Terminator genisys...), Jeon Do-yeon (à Cannes dans Secret sunshine, The housemaid...) et la jeune Kim Go-eun (à Cannes l'année dernière avec Coin locker girl) dans des combats virtuoses en suspension ou avec des ralentis. Les décors et costumes sont majestueux, le film est à la fois spectaculaire pour l'action et émouvant dans sa résolution. Tant de somptuosité donne la larme à l’œil...

Charlize Theron met le turbo pour Fast 8

Posté par vincy, le 8 avril 2016

La rumeur est devenue actualité. Charlize Theron, l'une des rares stars hollywoodiennes à avoir briller dans des films d'action (Hancock, Prometheus, Mad Max Fury Road), sera la méchante de fast 8, le 8e épisode de la franchise Fast and Furious.

Avant d'accepter, l'actrice souhaitait que le scénario soit finalisé par Chris Morgan. Le tournage doit commencer cet été pour une sortie prévue dans un an. Vin Diesel, Dwayne Johnson, Tyrese Gibson et Michelle Rodriguez reprendront leurs rôles dans la série. F. Gary Grey (Straight Outta Compton) sera derrière la caméra.

Charlize Theron sera à l'affiche à la fin du mois du Chasseur et la Reine de Glace, toujours avec son personnage de la Reine Ravenna, et devrait monter les marches cannoises avec The Last face, réalisé par Sean Penn. Elle a terminé le tournage de The Coldest City, de David Leitch, avec James McAvoy, et celui de Brain on Fire de Gerard Barrett, avec Chloë Grace Moretz.

Elle devrait ensuite enchaîner avec The Grey Man, que Sony espère décliné en franchise. Le projet a pris du retard puisqu'initialement le scénario était destiné à un homme avant que l'actrice ne se l'approprie et oblige à une réécriture complète du script. Cette adaptation d'une série de livres sera réalisé par les frères Russo.

La franchise Fast and Furious a déjà rapporté 3,9 milliards de dollars dans le monde. Universal a déjà programmé deux autres suites, en 2019 et 2021.