Le fantôme de l’Opéra va hanter le théâtre Mogador cet automne

Posté par cynthia, le 21 janvier 2016

Comédie musicale à succès, Le fantôme de l'Opéra sera au théâtre du Mogador à partir d'octobre 2016, succédant ainsi aux versions françaises de classiques comme Le Roi Lion (d'après le film), Cabaret (comme le film), Mamma Mia (qui donna un film), Sister Act (qui s'inspira du film), Le Bal des Vampires (transposition du film éponyme par son metteur en scène Roman Polanski) ou actuellement Cats (aucun lien avec le cinéma pour le coup).

Vu par plus de 140 millions de spectateurs, ce qui en fait le 2e spectacle musical le plus vu dans le monde, Le Fantôme de l'opéra, adaptation du roman de Gaston Leroux (Le mystère de la chambre jaune et Le parfum de la dame en noir, qui furent adaptés) arrive pour la première fois sur le sol Français avec une toute une nouvelle production.

Roman publié en 1910 d'après des rumeurs sur l'Opéra Garnier, il est devenu un des livres les plus vendus mais surtout l'un des plus déclinés dans le monde: bandes dessinées, comédies musicales ou encore adaptations cinématographiques, dont celle de Brian de Palma, Phantom of the Paradise, en 1974 et la version cinématographique de la comédie musicale réalisée par Joel Schumacher en 2004. Cinq autres films ont été réalisés à partir de cette histoire faustienne, dont celui de Terence Fisher pour la Hammer en 1962 et celui de Dario Argento en 1998.

Le Fantôme de l'Opéra n'est plus une histoire à présenter. La comédie musicale d'Andrew Lloyd Webber souffle son 30ème anniversaire cette année. Pour l'occasion, le théâtre Mogador ouvrira en octobre 2016 ses portes au fantôme le plus mystérieux du show-biz. Mais la billetterie sera ouverte dès le 14 février.

Edito: un début d’année particulier

Posté par redaction, le 21 janvier 2016

Voyons le verre à moitié plein: la fréquentation des salles ne se porte pas si mal. Malgré le froid soudain, malgré les tendances de fond qui favorisent quelques grosses sorties au détriment de nouveautés de qualité, le public répond présent.

Le cinéma reste un de ces grands divertissements populaires. Une sortie "réelle" qui continue de plaire. Pourtant, il y en a d'autres loisirs, d'autres manières de se divertir.

Et puis on voit aussi un peu le verre à moitié vide. A observer les vagues d'émotions, virtuelles et virales, qui suivent chacun des décès depuis le début de l'année, on voit bien qu'un vide se créé: celui d'un cinéma qui disparaît, qui se désincarne à force de ne plus être représenté. Galabru, Bowie, Scola... et tant d'autres que nous avons tant aimés, en littérature comme en musique.

Mais s'ils suscitent tant de "RIP", s'ils sont en TT sur Twitter, s'ils font ressurgir des extraits de films ou des citations, de belles photos ou de jolis souvenirs, c'est bien que le cinéma est un art qui se partage, qui se transmet, qui ne meurt jamais. Et d'ailleurs l'offre de films du patrimoine n'a jamais été aussi accessible.

Alors, remplissons le verre, acceptons l'ivresse et revoyons Le juge et l'assassin, Furyo, ou tous les Scola. Pas de regrets, juste de la nostalgie.