Retour vers le futur : Nom de Zeus, c’est le 21 octobre 2015 !

Posté par kristofy, le 20 octobre 2015

Le 21 octobre 2015 c’est la date où le Doc Brown et Marty McFly (également sa petite amie Jennifer) arrivent avec la DeLorean dans un futur étonnant après avoir voyagé dans le temps en 1955 depuis leur présent de 1985 : ils devront retourne une nouvelle fois en 1955 et même en 1885…

La trilogie Retour vers le futur célèbre donc son 30ème anniversaire avec plusieurs évènements : un nouveau coffret combo Blu-ray + DVD (avec des nouveaux bonus et goodies), une projection spéciale au Grand Rex à Paris (avec exposition et concert), c’est le moment de re-re-re-revoir ces trois films cultes et leurs amusants paradoxes temporels.

Présent, ces noms méconnus présents aux génériques de la trilogie :
«-Marty McFly : Hé, attendez un peu, Doc. Est-ce que j'ai bien entendu ? Vous dites que vous avez fabriqué une machine à voyager dans le temps… à partir d'une DeLorean ?
-Doc Emmett Brown : Faut voir grand dans la vie ! Quitte à voyager dans le temps au volant d'une voiture, autant en choisir une qui ait de la gueule ! »

Bob Gale : son nom reste méconnu parce que sur l’affiche on voit "Steven Spielberg présente un film de Robert Zemeckis " (soit le producteur et le réalisateur), mais Bob Gale est le troisième homme sans lequel il n’y aurait pas eu cette trilogie : il est scénariste. Sa première réussite est d’ailleurs d’avoir co-scénarisé avec Zemeckis son premier film film Crazy Day où des fans parviennent à s’incruster dans l’hôtel (et même dans la chambre) des Beatles et son second La grosse magouille, ensemble ils vont scénariser 1941 réalisé par Spielberg. Zemeckis et Bob Gale ont reçu une nomination à l’Oscar du meilleur scénario pour Retour vers le futur (environ 10 ans après, Robert Zemeckis a réalisé un autre film avec un homme qui traverse différentes époques : Forrest Gump).

Chuck Berry : cette figure du rock n roll est célèbre pour sa chanson ‘Johnny B. Goode’, on découvrira comment est né ce tube. Son cousin Marvin Berry lui aurait téléphoné un jour de 1955 depuis une scène de concert pour lui faire écouter cette chanson avec un nouveau son de guitare jouée par un certain Marty McFly… C’est en fait un des rares moments où un évènement qui se produit dans l’univers de la fiction du film aura une répercussion dans la vraie réalité connue des spectateurs.

Goldie Wilson : c’est le nom du seul personnage Noir (hormis une scène avec des musiciens) dans la trilogie, et il a une importance symbolique. On le découvre en 1955 comme employé qui fait le ménage dans un café, et il dit cette réplique « Je serais élu maire, je serais élu l’homme le plus puissant de la ville » qui résonne comme utopique, comme si un Noir ne pouvait pas être élu à une telle fonction... En 1985, on voit des affiches de campagnes pour sa ré-élection au poste de maire ! La trilogie aura plus de 20 d’avance sur la réalité quand Barack Obama sera élu président des Etats-Unis en 2008 et 2012.

Passé, ces noms très connus passés dans la trilogie :
«-Marty McFly : Eh Doc reculez ! La route est trop courte pour atteindre 88 miles à l’heure.
-
Doc Emmett Brown : La route ? Là où l'on va on n'a pas besoin de route. »

Huey Lewis : ce musicien est le chanteur et le leader de Huey Lewis and the News, le groupe auteur du tube ‘The power of love’ qui est très présent dans les musiques de Retour vers le futur. Quand en 1985 Marty McFly passe une audition en jouant du rock, celui-ci est recalé pour musique trop bruyante par un juré qui n’est autre que Huey Lewis  dans une apparition en clin d’œil.

Michael Jackson : En 1985 il est déjà une megastar depuis son album Thriller, mais aucune mention de lui dans le premier film. Un tel symbole pop ne pouvait plus être ignoré pour les suites, et en fait il apparaît en 2015 comme un avatar sur un écran, et en 1955 quand Marty McFly se fait tiré dessus dans un bar pour éviter les balles il fait découvrir un pas de danse jamais vu à cette époque : le fameux ‘Moonwalk’ de Michael Jackson.

Ronald Reagan : il est président des Etats-Unis élu en 1980 et re-élu en 1984 pour quitter son mandat début 1989. Ses années au pouvoir à la tête du pays sont celles durant lesquelles le film et les deux suites ont été écrites et tournées, il est évoqué plusieurs fois dans la trilogie. On le voit (comme Jackson) sur un écran en 2015, et en 1955 le Doc Brown n’en croit pas ses oreilles d’apprendre que dans son futur c’est cet acteur Reagan (dont une affiche de film apparaît même dans un plan) qui sera le président…

Futur, ces produits futuristes dans la trilogie que l’on peut acheter aujourd’hui :
«-Marty McFly : Du calme, c'est moi, c'est moi, c'est Marty.
-Doc Emmett Brown : Non, c'est impossible, je viens de te renvoyer vers le futur !
-Marty McFly : Oui je sais vous m'avez aidé à retourner vers le futur, mais me revoilà ; je suis de retour du futur ! »

La trilogie Retour vers le futur célèbre donc son 30ème anniversaire, évidement les objets du premier film en 1985 comme le walkman Aiwa ou la montre calculatrice Casio (encore vendue environ 25 euros) sont devenus rétros. Bien que l’univers futuriste de 2015 ne représente qu’un tiers du film Retour vers le futur 2 c’est durant ce segment que l’on découvre 3 gadgets que tout geek souhaite avoir aujourd’hui…

La bouteille Pepsi : une édition très très très limitée de la bouteille ‘Pepsi Perfect’ du film est disponible (6500 bouteilles, 20 dollars), prétexte à un nouveau spot publicitaire en lien avec le film.

Les chaussures Nike : les baskets Powerlace se font toujours attendre, bien que un modèle avec le même design (mais sans la fonctionnalité auto-laçante) ait déjà été conçu et même présenté au Doc Brown, ici.

L’ hoverboard : des prototypes existent comme celui de Lexus ou celui de Huvr (aussi présenté au Doc Brown), on le veut pour Noël !

Du cinéma au (nouveau) Musée de l’Homme

Posté par vincy, le 20 octobre 2015

Le Musée de l'Homme a rouvert samedi 17 octobre, Place du Trocadéro à Paris. De nos origines à notre futur, l'évolution s'expose au fil des crânes et squelettes, des objets préhistoriques ou plus modernes (y compris des figurines de héros Marvel pour illustrer l'homme futur), de vidéos interactives et de cartels pédagogiques qui démontrent que l'Homme est unique et divers. Ici, point de dinos reconstitués par l'ADN ou d'anachroniques voyages dans le temps: tout est basé sur des connaissances scientifiques actuelles, prêtes à être revues et corrigées au fil des découvertes.

C'est splendide et on est très loin de l'ancien Musée que l'on peut voir dans la séquence d'ouverture de L'Homme de Rio : un vieux musée un peu sombre, poussiéreux, où un conservateur orchestre le vol d'une statuette maltèque c'est-à-dire amérindienne (et au passage un de ses sbires tue un gardien).

De cinéma il en sera aussi question du 6 novembre au 6 décembre avec le 34e Festival International Jean Rouch. L'entrée est libre et gratuite. Un Festival de cinéma ethnographique qui se déroulera dans l'Auditorium Jean Rouch, flambant neuf. Ce lieu emblématique du premier Musée de l'Homme (1938) a été entièrement rénové dans son emplacement d'origine. Il dispose de 152 places.

Le Festival est un véritable festival, avec ses jurys et ses prix, mais aussi sa master classe - Gueorgui Balabanov, cinéaste franco-bulgare, qui présentera son dernier film Le dossier Petrov sur les crimes commis par d'anciens communistes dans la Bulgarie des années 90 - et sa compétition internationale, projetée du 7 au 13 novembre.

La variété des sujets des films permettra d'avoir une vision large de l'humain. Peuples autochtones, ouvriers d'une manufacture de coton africaine, agriculteurs chinois, adolescents du Lesotho, jeunes Rwandais post-génocide, musiciens crétois, habitants de bidovilles franciliens, jeune vietnamien se sentant femme, rescapés du conflit péruvien, pécheurs indiens, habitants divisés par une frontière, premier afro-américain des Etats-Unis, insulaire de Lampedusa, grand mère colombienne, ... ce sont 24 films documentaires qui sont présentés.

La remise des prix sera parrainée par Jean-Claude Carrière.

Par ailleurs, avec l'Inalco, un cycle spécial sera consacré à Taïwan. Et les 5 et 6 décembre, un cycle de séances spéciales seront consacrées à la naissance et la (re)connaissance du cinéma ethnographique, où l'on pourra voir quelques raretés signées Sergueï Eisenstein, Luis Bunuel, Yannick Bellon et bien entendu Jean Rouch.

Parallèlement au Festival de cinéma ethnographique, le Musée accueillera une séance spéciale, "Images du changement climatique et du changement global" le 28 novembre.

Le Festival international Jean Rouch a existé de 1982 à 2009, date de fermeture de l'ancien musée. Avec cette 34e édition, il célèbre les 60 ans du Comité du film ethnographique Jean Rouch.

Les palmarès des festivals de Cognac, Saint-Tropez et La Roche-sur-Yon

Posté par vincy, le 20 octobre 2015

Trois festivals ont décerné leurs prix le week-end dernier.

Le 20e Festival Polar de Cognac récompense le meilleur du policier dans tous les genres (livre,s BD, théâtre, télé) y compris le cinéma.
L'affaire SK1 de Frédéric Tellier est le prix Polar 2015 du meilleur long métrage francophone et La isla minima d'Alberto Rodriguez a été sacré du prix Polar 2015 du meilleur long métrage international. Deux bons choix. Le prix Polar du court métrage a été remis à La force de l'âge de Quentin Lecocq. Notons que La fille du train de Paula Hawkins, actuellement en préparation pour le cinéma, a reçu le prix Polar 2015 du meilleur roman policier étranger.

La 17e édition du festival des Antipodes, à Saint-Tropez, projettent des films australiens et néo-zélandais. Le jury était présidé par l’acteur australien Bryan Brown, entouré des comédiens Natacha Régnier, Stefi Celma, Philippe Caroit et Franck Finance-Madureira, créateur de la Queer Palm.
Le grand prix a été décerné à The Dark Horse de James Napier Robertsson (prix du public au Festival de Rotterdam). Le prix de la révélation féminine a distingué Whirimako Black (White Lies de Dana Rotberg), le prix de la révélation masculine est revenu ) Ed Oxenbould (Paper Planes de Robert Connolly). Le prix du public a aussi consacré Paper Planes.

Le 6e Festival de La Roche-sur-Yon, qui se centre sur les nouveaux talents et le cinéma indépendant, avait un jury composé de Philippe Azoury, Françoise Lebrun et d'Eva Sangiorgi. Ils ont primé le film italien Bella e perduta de Pietro Marcello (deux prix à Locarno). Une mention spéciale du jury international a été remise à Güeros d'Alonso Ruizpalacios, qui a aussi reçu le prix Trajectoires, ex-aequo avec Simon d’Éric Martin et d'Emmanuel Caussé.
Dans la compétition Nouvelles Vagues, Tangerine de Sean Baker poursuit son beau parcours dans les festivals Français avec le prix de cette sélection. Le prix du public a confirmé la bonne trajectoire de Tempête de Samuel Collardey, déjà récompensé à Namur et Venise.