Cannes 2015 : retrouvailles avec Parker Posey

Posté par kristofy, le 16 mai 2015, dans Cannes, Festivals, Films, Personnalités, célébrités, stars.

parker posey

Chère Miss Parker,

Votre charme irrésistible, votre allure de girl next door vont ont value d’être au générique de quantité de films non pas comme carte maîtresse mais comme joker, celle qui, d’un sourire, pourrait faire oublier n’importe quelle vedette. C’est d’ailleurs ce qu’il va encore se passer dans le nouveau Woody Allen L’homme irrationnel avec Emma Stone et Joaquin Phoenix, présenté hors compétition à ce 68e Festival de Cannes.

On a tellement fait appel à vous pour un petit rôle, ici ou là, que vous avez été au générique de nombreux films sélectionnés au Festival: Sleep with me (Un Certain Regard en 1994), Henry Fool (en compétition officielle en 1998), The anniversary party (Un Certain Regard en 2001), Hemingway & Gellhorn (hors compétition en 2012), Grace de Monaco (ouverture l’année dernière)…

Le cinéma indépendant américain a fait de vous son égérie. D’ailleurs on ne compte plus le nombre de fois où vous avez été dirigée par Hal Hart­ley (plusieurs courts-métrages, For your Consi­de­ra­tion). A partir de 1993 tout s’accélère avec Coneheads de Steve Barron et Génération rebelle de Richard Linklater, puisKicking and Screaming de Noah Baumbach, Doom Generation de Gregg Araki, Basquiat de Julian Schnabel… Evidement les gros studios vous demandent aussi d'apporter votre touche singulière : Vous avez un mess@ge de Nora Ephron, Scream 3 de Wes Craven, Allumeuses! de Roger Kumble, et même des films d’action comme Blade Trinity de David S. Goye ou Superman Returns de Bryan Singer ! Vous savez qu’ en France on vous aime beaucoup: le festival américain de Deauville vous a d'ailleurs rendu un hommage en 2008.

Un film en particulier mérite d’être revu pour une nouvelle fois tomber amoureux de vous: Broken English de Zoe Cassavetes, avec Gena Rowlands et Melvil Poupaud. C'était déjà très "allenien". Alors on est ravi de vous découvrir chez Woody, qui a su, dans L’homme irrationel restaurer votre capacité de séduction, trouver le personnage idoine et empathique, une femme un peu névrosée, légèrement nympho, aux théories farfelues et portée par un rêve de jeunesse. Vous revoir monter les marches nous touche forcément, puisque c'est vingt ans d'un certain cinéma américain que vous incarnez sans prendre une ride.

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