Enthousiaste, la Quinzaine des réalisateurs récupère le film d’Arnaud Desplechin

Posté par redaction, le 17 avril 2015, dans Cannes, Festivals, Films.

C'était l'un des grands absents de la révélation de la Sélection officielle du 68e Festival de Cannes hier matin. Tout le monde attendait Arnaud Desplechin en compétition. Mais il n'était nulle part. Thierry Frémaux a entretenu le suspens: "Pour l'instant, il n'y est pas", a expliqué le délégué général avant de rappeler: "il n'y est pas mais mériterait de l'être, mais y a été souvent." Manière de dire qu'il attendait de voir si la Quinzaine le voulait ou pas avant de se décider de le prendre (à Un certain regard par exemple).

La réponse n'a pas tardé: Trois souvenirs de jeunesse (anciennement titré Nos Arcadies) sera à la Quinzaine des Réalisateurs. "C'est avec enthousiasme que nous annonçons la présentation de Trois souvenirs de jeunesse, le dernier film d'Arnaud Desplechin, peut être son meilleur et son plus émouvant, à la Quinzaine des Réalisateurs, à Cannes, le vendredi 15 mai prochain. On y retrouvera Mathieu Amalric et les jeunes Quentin Dolmaire, Lou-Roy Lecollinet, dans une brillante et déchirante recherche du temps et des amours perdus …" s'est enflammé Édouard Waintrop, Délégué général de la Quinzaine des Réalisateurs.

Trois souvenirs de jeunesse, sorte de prequel à Comment je me suis disputé (ma vie sexuelle), film aux accents biographiques de Desplechin réalisé en 1996, se réapproprie les personnages de Paul Dédalus et d'Esther.

Paul Dédalus va quitter le Tadjikistan. Il se souvient de son enfance à Roubaix, des crises de folie de sa mèren, du lien qui l’unissait à son frère Ivan, enfant pieux et violent…Il se souvient de ses seize ans, de son père, veuf inconsolable, de ce voyage en URSS où une mission clandestine l’avait conduit à offrir sa propre identité à un jeune homme russe… Il se souvient de ses dix-neuf ans, de sa soeur Delphine, de son cousin Bob, des soirées d’alors avec Pénélope, Mehdi et Kovalki, l’ami qui devait le trahir… Mais aussi de ses études à Paris, de sa rencontre avec le docteur Béhanzin, de sa vocation naissante pour l’anthropologie… Et surtout, Paul se souvient d’Esther. Elle fut le coeur de sa vie. Doucement, « un coeur fanatique ».

Le film sort le 20 mai dans les salles françaises.

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