Quentin Tarantino va réaliser un autre western cet été

Posté par vincy, le 13 janvier 2014

quentin tarantinoQuentin Tarantino a officiellement choisi son prochain film, un an après le triomphe populaire de Django Unchained. The Hateful Eight sera un western, qui pour l'instant ne dispose d'aucune vedette. Variety rapporte cependant qu'il aurait prévu un rôle Christoph Waltz (deux fois oscarisé grâce à ses performances dans Inglorious Basterds et Django Unchained). De même Bruce Dern (Nebraska) serait également pressenti.

Il y a deux mois Tarantino avait émis l'idée au Tonight Show de Jay Leno qu'il voulait refaire un Western : "Je me suis tellement amusé à faire Djanfo et j'adore tellement les westerns qu'après réflexion je me suis dit "OK"."

Le titre qu'on pourrait traduire par les Huit détestables est un hommage subliminal au film de John Surges, Les Sept mercenaires, avec Yul Brynner, Steve McQueen, Charles Bronson, Eli Wallach, James Coburn et Robert Vaughn.

Pour l'instant aucun studio n'est rattaché au projet. On se doute que The Weinstein Company, compagnon historique de Tarantino, sera de l'affaire.

Le tournage devrait commencer cet été. Pour une sélection à Cannes en 2015?.

Julie Gayet s’associe avec Charles Gillibert et le milliardaire François Pinault

Posté par vincy, le 13 janvier 2014

julie gayetDepuis jeudi soir, on a tendance à oublier que Julie Gayet est avant tout une actrice connue (Quai d'Orsay et Les âmes de papier sont sortis en salles respectivement en novembre et décembre) et surtout une productrice. Elle avait créé Rouge International en 2007, puis Amarante productions en 2012. Selon Le Parisien daté de ce matin, elle a lancé une troisième société de production, Cinémaphore. Après vérification, on constate bien que la création de cette société a été officialisée en juillet 2013.

Selon Le Parisien, cette société par actions simplifiée compte trois souscripteurs : Julie Gayet, via Rouge international, le jeune producteur Charles Gillibert (un ancien de MK2), via sa société L'arbre secret et, plus modestement, François Pinault (milliardaire et mécène, troisième fortune de France, propriétaire du groupe Kering qui possède notamment Gucci, Balenciaga, Boucheron, Bottega Veneta, et Puma). Gayet en est la présidente tandis que Gillibert est le directeur général. Selon la société de relations publiques de M. Pinault, Image 7 : "Ca arrangeait Gayet et Gillibert d’être trois, et comme Pinault aime bien Julie et son père, il a accepté."

Le Parisien explique que "l’objet de Cinémaphore vise (...) grand : en plus de la création ou de la production de films, ou d’oeuvres littéraires, artistiques, etc. Cinémaphore se lance dans le conseil multiforme (production de films, négoce des droits, etc.) mais aussi dans la création de manifestations culturelles."

Le Film français a interrogé Charles Gillibert : "Aujourd'hui, les fonds privés dans le secteur sont plutôt tournés vers des films plus commerciaux. Notre réflexion nous a conduits à trouver un modèle pour parvenir à les orienter vers des films plus fragiles et plus ambitieux artistiquement. Il est aujourd'hui difficile d'être producteur indépendant sans se poser la question de la recherche de financements alternatifs".

Julie Gayet, 41 ans, gère Rouge International qui a déjà produit 6 films et a plusieurs projets en cours. Elle est la directrice générale de Amarante productions (présidé par Michael Reichling). Charles Gillibert, 36 ans, a produit de nombreux courts métrages chez MK2 ainsi que des films comme Diamant 13, Vénus noire, Lawrence anyways, Sur la route, Après mai, auxquels on ajoutera les prochains films d'Abel et Gordon, Assayas et Hansen-Love à travers sa nouvelle structure CG Cinéma, créée en février 2013.

Golden Globes 2014 : American Bluff domine un palmarès consensuel

Posté par vincy, le 13 janvier 2014

american bluff

14 prix, 11 films récompensés (voir le palmarès). Hormis American Bluff (3 prix) et Dallas Buyers Club (2 prix), la presse étrangère basée à Los Angeles n'a voulu se fâcher avec personne en primant à peu près tout le monde.

Ainsi Alfonso Cuaron (Gravity), Spike Jonze (Her), Cate Blanchett (Blue Jasmine, soit le 3e Golden Globe de sa carrière), Leonardo DiCaprio (Le loup de Wall Street, son deuxième Globe après Aviator) ne sont pas repartis bredouilles. Chacun a été sacré dans sa catégorie, sans de réelles surprises, au risque de saupoudrer un palmarès qui s'avère au final très consensuel.

Certes, 12 Years a Slave de Steve McQueen, a été couronné par le Golden Globe du meilleur film dramatique. Manière de consacrer le producteur Brad Pitt, sans qui le film ne se serait pas fait de l'aveu même du réalisateur, un an après la victoire de George Clooney producteur d'Argo. Mais le film de McQueen n'a reçu aucun autre prix à côté. Au poids, Dallas Buyers Club remporte la mise avec deux prix d'interprétation : Matthew McConaughey, meilleur acteur dramatique, et Jared Leto en second-rôle.

On peut cependant considérer que les votants ont donné une prime à American Bluff (American Hustle) de David O. Russell : meilleure comédie, meilleure actrice dans une comédie (Amy Adams, son premier Globe après quatre nominations infructueuses), meilleur second-rôle féminin (Jennifer Lawrence, qui avait déjà été "goldenglobisée" l'an dernier). Un brelan d'as.

Pour le reste, les quelques snobés - Nebraska, Capitaine Phillips, Inside Llewyn Davis et Philomena (tous avaient au moins 3 nominations) - peuvent se consoler : la course aux Oscars n'est pas terminée. Le vote pour les nominations est terminé depuis le 8 janvier et le palmarès n'aura aucune influence sur la révélation des nominations, qui aura lieu jeudi 16 janvier.

Le palmarès des Golden Globes a aussi récompensé La grande Bellezza de Paolo Sorrentino (film en langue étrangère) et La reine des neiges (film d'animation). Et côté télévisé, Ma vie avec Liberace est reparti avec le prix du meilleur film pour la TV et le prix d'interprétation masculine pour Michael Douglas.

C'est Diane Keaton qui est venue recevoir le prix honorifique décerné à Woody Allen. Ce fut l'un des moments de grâce de cette cérémonie, avec les discours de Blanchett et Cuaron, mais aussi la présence de la véritable Philomena Lee et du très long parcours jusqu'à la scène (un record semble-t-il) de Jacqueline Bisset, meilleur second-rôle féminin pour un film télévisé.