Le maître du Kung-fu Liu Chia-liang disparaît (1936-2013)

Posté par vincy, le 25 juin 2013

lau kar leung liu chia liangLiu Chia-liang était l'un des grands Maître du Kung-fu : acteur, réalisateur, cascadeur, chorégraphe, directeur de combats, il était passé expert en arts martiaux chinois.

Dès les années 50, il débute dans le cinéma hong-kongais, en pleine effervescence. A l'époque le Kung-fu est secondaire dans le 7e art. Ce cantonnais aura dirigé les cascades de plus de 70 films, jusqu'en 2005. Il aura aussi joué dans autant de films, notamment toute la série des Wong Fei Hung. C'est en 1966, avec The Jade Bow, qu'il marque l'histoire du genre avec un mélange de kung-fu, de sabres et d'effets spéciaux. La célèbre Shaw Brothers l'engage immédiatement. Il chorégraphiera les combats des films de Chang Cheh. Commence alors l'âge d'or d'un cinéma qui ne s'exporte pas encore mais cartonne dans la zone Asie.

Avec l'arrivée de Bruce Lee, le cinéma hong kongais change de nature et Liu Chia-luang évolue pour se renouveler. Le Shaolin fait alors son entrée. Mais les flops s'enchaînent. Il songe alors à s'expatrier aux USA. La Shaw Brothers le retient et lui propose de réaliser ses propres films. Il en réalisera 26, entre 1973 et 2003, parmi lesquels Le boxeur spirituel, Le combat des maîtres, La 36e chambre de Shaolin, Le singe fou du kung-fu, Les 18 armes légendaires du Kung Fu, Les 8 diagrammes de Wu-lang, et bien entendu Les démons du karaté... Il mélange ainsi les techniques de son art avec un humour qui sera repris, plus tard, par un certain Jackie Chan. Son cinéma est loin de celui de Chang Cheh. Liu Chia-liang préfère la repentance des méchants ou le pardon des gentils. Son oeuvre est tout autant documentaire, épique et morale. Et le public est de nouveau au rendez-vous jusqu'à la fin des années 70. La Shaw Brothers décline, Jackie Chan explose. Une fois de plus la mutation du cinéma local entraîne l'artiste dans son effondrement. Au milieu des années 80, l'arrêt de la production cinématographique de la Shaw Borthers met un terme à 35 ans de domination de ses techniques.

Paradoxalement, c'est un Chinois qui vient le sauver : Jet Li. Liu Chia-liang change de registre : décors naturel, wushu, gymnastique... l'aspect cinétique devient plus important que le réalisme des combats. Hélas, l'entente avec l'équipe chinoise est mauvaise. Et son déclin s'accélère. Il travaillera malgré tout encore : avec Chow Yun-fat, Jackie Chan... Dépassé, le vieux Maître, maintes fois récompensé, se résigne à laisser de nouveaux cinéastes s'emparer du Kung fu. Ultime chant du cygne, il dirige les cascades de Seven Swords en 2005, film de Tsui Hark qui ouvre le festival de Venise, dans lequel il joue aussi. Il reçoit le Golden Horse Award des meilleures chorégraphies d'action.

Décès de l’auteur de Je suis une légende et scénariste de Duel, Richard Matheson (1926-2013)

Posté par vincy, le 25 juin 2013

richard mathesonL'écrivain américain spécialisé dans les livres de science-fiction et d'épouvante, Richard Matheson, s'est éteint dimanche dernier à l'âge de 87 ans. Né en 1926 à Allendale dans le New Jersey, il avait grandi à Brooklyn (New York), avait commencé à être publié en 1953 avec Jour de fureur.

Ses romans les plus célèbres  ont été adaptés par Hollywood au fil des décennies : Je suis une légende (transposé en 1964, 1971 et en 2007, avec Will Smith), L'homme qui rétrécit, La maison des damnés, Le jeune homme la Mort et le Temps (retitré Quelque part dans le temps), Au-delà de nos rêves, Le jeu du bouton (devenu The Box), Steel (Real Steel)... Lui-même avait souvent été embauché comme scénariste  pour ses propres romans (L'homme qui rétrécit, 1957, qui inspira même Almodovar dans Parle avec Elle), mais pas seulement. On lui doit des films comme La Chute de la maison Usher, Le Maître du monde, Le Corbeau (de Roger Corman), et surtout Duel, le premier film de Steven Spielberg, d'après l'une de ses nouvelles. Il avait également écrit Les Chroniques martiennes, Ghost Story et surtout La quatrième dimension pour la télévision.

Il était assurément l'un des scénaristes les plus doués - Roger Corman avouait que ses scripts nécessitaient rarement des réécritures. L'Académie des films de Science-Fiction, Fantasy et Horreur lui avait décerné un prix pour l'ensemble de sa carrière cette année.

Locarno 2013 : une ouverture islandaise et une clôture française

Posté par vincy, le 24 juin 2013

2 guns Sur le chemin de l'école Locarno 2013Le Festival de Locarno a dévoilé ce matin son film d'ouverture et son film de clôture pour sa 66e édition.

Le 7 août le cinéaste islandais Baltasar Kormákur lancera les festivités avec 2 Guns, comédie d'action avec Mark Wahlberg et Denzel Washington. Le film est l'adaptation du roman graphique de Steven Grant et Mat Santocoulo (qui sera publié en France chez Delcourt fin août). 2 Guns sera dans les salles américaines le 2 août et dans les salles françaises le 18 septembre. Baltasar Kormákur avait reçu le prix du jury jeune à Locarno en 2000 avec 101 Reykjavik.

Le 17 août, le Festival s'achèvera avec la projection du documentaire français Sur le chemin de l'école de Pascal Plisson. Le réalisateur de Massai - les guerriers de la pluie et scénariste de Safari continue son exploration de l'Afrique et du monde avec cette histoire de quatre enfants, des savanes du Kenya aux sentiers de montagnes de l'Atlas au Maroc, de l’Inde du Sud aux plateaux de Patagonie. Le documentaire les suit sur leur trajet du domicile familial à leur école. Le film sort le 25 septembre dans les salles françaises.

Un marché du film classique au Festival Lumière 2013

Posté par vincy, le 24 juin 2013

Le 5e festival Lumière à Lyon (14-20 octobre), dont la programmation a été annoncée jeudi, inaugurera son 1er marché du film classique mondial (16-18 octobre). Il "regroupera des professionnels du monde entier dans le but de dynamiser et de faciliter les échanges autour du cinéma de répertoire." L'an dernier 650 professionnels étaient venus au Festival.

Ce marché dédié au cinéma de patrimoine s'accompagnera de colloques.

"Le cinéma classique constitue désormais une réalité économique et professionnelle dont les perspectives ont encore été accrues par le numérique", explique Thierry Frémaux. "Le festival Lumière n’a jamais été pensé comme un festival de cinémathèque, nous avons travaillé de concert avec les professionnels du répertoire depuis la première édition, il était donc logique de leur offrir un cadre adéquat aux échanges, aux discussions et aux rencontres. Il est important aussi qu’une telle initiative voie le jour en France où le cinéma classique trouve ses plus ardents défenseurs et diffuseurs" précise-t-il.

Madrid de Cine 2013 : 40 films pour défier la crise du cinéma espagnol

Posté par vincy, le 23 juin 2013

logo madrid de cine 2013La 8e édition de Madrid de Cine, l'équivalent des rendez-vous d'Unifrance pour le cinéma espagnol, avait lieu la semaine dernière, du 17 au 19 juin, dans la capitale des Ibères. L'occasion pour la presse internationale et plus de 400 professionnels de découvrir 40 films locaux prêts à être exportés.

Carmina o revienta de Paco Leon (3 fois nommé aux Goyas), Encierro 3D : Bull Running in Pamplona, documentaire de Olivier van der Zee, Alpha de Joan Cutrina, Esto no es una cita de Guillermo Fernández Groizard, The extraordinary tale of the times table de Jose F. Ortuño, Ali de Paco R. Baños, avec Veronica Forque, Somos Gente Honrada de Alejandro Marzoa et Una pistola en cada mano ont été parmi les films les plus vus durant ces journées d'après l'organisation.

Ainsi la comédie de Cesc Gay, Una pistola en cada mano, sortie fin 2012, portée par un casting alléchant - Ricardo Darín, Luis Tosar, Javier Cámara, Eduardo Noriega, Cayetana Guillén et Candela Pena, qui a remporté un Goya du meilleur second-rôle féminin pour ce film - a trouvé un distributeur en France. On a aussi appris que le duo de Cellule 211, Daniel Monzon et Luis Tosar, tourne un autre polar, El niño ; ou que L'orphelinat, le film phénomène de Juan Antoni Bayona, va faire l'objet d'un remake aux USA.

Pendant 3 jours, acheteurs de 29 pays, producteurs, journalistes (35 médias) se sont croisés dans un lieu unique pour rencontrer réalisateurs et comédiens des films participants.

Box office en chute libre

Ce succès croissant de Madrid de Cine a consolé une industrie cinématographique déprimée. Le box office est en chute libre depuis le début de l'année, après une année 2012 déjà désastreuse. Depuis 2009, le cinéma en Espagne est passé de 110 millions de spectateurs à 94 millions l'an dernier! En cause : la hausse de la TVA sur les billets de cinéma qui rend le ticket hors de prix (voir notre actualité du 4 octobre 2012). Le plus gros succès de l'année, The Croods, a rapporté 18 millions de $ quand l'an dernier déjà deux films avaient dépassé les 20 millions de $. Côté espagnol, le film le plus populaire cette année, à l'exception de Mama, reste le Pedro Almodovar, Les amants passagers, avec 6,5 millions de $ de recettes et une modeste 10e place dans le classement annuel.

Le nombre de tournage s'effondre avec seulement 43 productions lancées entre janvier et début juin, soit 25% de moins qu'en 2012 et 56% de moins qu'en 2011. Les mois à venir risquent de ne pas être plus réconfortants. Les budgets moyens par films sont eux aussi en forte baisse : 3 millions d'euros en 2010, à peine 1,8 million d'euros en ce début d'année.

Un cinéma tiré par ses recettes internationales

Cependant, la part de marché des films espagnols augmente (de 11,5% pour les six premiers mois de 2012 à 17,9% pour le premier semestre 2013). Cela confirme la tendance enregistrée l'année dernière, où le cinéma espagnol avait battu son record de 27 ans avec une part de marché de 19,3%. The Impossible a même été le plus gros succès de l'année avec 5,86 millions d'entrées.

Et l'exportation des films espagnols n'a jamais été aussi dynamique - ce qui renforce la nécessité d'un rendez-vous comme Madrid de Cine. En 2012, les recettes internationales ont rapporté 150 millions d'euros à l'industrie du cinéma espagnol, soit largement plus que les recettes du cinéma espagnol dans le pays (110 millions d'euros); au total, 141 films ont été vendus en 2012 pour des marchés étrangers (soit une trentaine de plus qu'en 2011) alors que le nombre de films produits diminue.

Les producteurs et intermittents ont désormais leur réseau social professionnel

Posté par vincy, le 23 juin 2013

En attendant que le gouvernement se penche sérieusement sur le régime chômage des intermittents du spectacle, lourdement déficitaire (en grande partie à cause des employeurs selon un rapport parlementaire), une plateforme de gestion de l'emploi des intermittents, Movinmotion, a été officiellement lancée cette semaine.

Depuis plus d'un an, Movinmotion était en phase de test. Ce réseau social dédié aux sociétés de production permet de gérer des projets en inscrivant ses futurs employés, qui doivent accepter leur participation comme on accepte un ami sur Facebook.

Selon Le Film Français, "toutes les formalités administratives liées au recrutement (contrat de travail, bulletin de salaire, déclaration à l'Urssaf, AEM au Pôle emploi) sont ensuite réalisées en un simple clic."

A terme, cela peut devenir un réseau social B-2-B où les producteurs et intermittents pourront partager leurs informations. Tout cela constituera un annuaire professionnel, facilitant les démarches pour trouver des employeurs d'un côté, des techniciens et artistes de l'autre..

L'objectif de Movinmotion est d'atteindre 2500 intermittents d'ici la fin 2014.

Pourquoi Robert Downey Jr rempile pour deux Avengers ?

Posté par vincy, le 22 juin 2013

robert downey jr avengersC'était la signature que Disney attendait : celle de Robert Downey Jr - Iron Man pour reprendre son personnage de milliardaire héroïque dans la suite des Avengers, carton mondial de l'année dernière. Disney a même fait coup double en prévoyant la présence de Downey Jr dans Avengers 2 mais aussi Avengers 3, confirmant qu'une trilogie était dorénavant dans les tuyaux. En revanche le contrat, que nous vous annoncions sur notre compte twitter jeudi soir, ne mentionne pas un 4e épisode.

Avengers 2 est déjà programmé pour le 1er mai 2015. Le troisième opus pourrait sortir en 2018. On imagine qu'à 53 ans la star voudra remettre son costume de fer dans le placard. D'autant que Downey Jr a souvent confié au fil des récentes interviews promotionnelles pour Iron Man 3 qu'il voulait déjà abandonner son personnage. Le gros chèque promis par Disney a eu raison de détermination.

Rappelons que "RDJ" a amassé environ 50 millions de $ pour sa participation au premier Avengers (cachet + pourcentage sur les recettes) et que, selon certaines sources citées par Variety, il empochera davantage avec Iron Man 3 (on évoque 60-80 millions de $). Par comparaison, la Veuve noir Scarlett Johansson, 2e salaire de l'équipe de super héros, n'a touché "que" 20 millions de $ pour Avengers.

Autant dire que Disney met le paquet sur le casting (il reste à savoir qui incarnera Scarlet Witch) quitte à prendre des risques en termes de profits : car plus les acteurs négocient des pourcentages conséquents sur les recettes, moins le studio récolte de bénéfices...

Mais le studio avait-il le choix? Le réalisateur Joss Whedon refusait de faire une suite sans RDJ : "Il est Iron Man comme Sean Connery est James Bond" expliquait-il récemment.

Le Petit Nicolas prend ses vacances à Noirmoutier

Posté par vincy, le 22 juin 2013

Le petit Nicolas ne prend pas de vacances : pour pouvoir sortir le 9 juillet 2014, tout le monde travaille cet été. Le tournage de la suite, Les vacances du petit Nicolas, a débuté cette semaine à Noirmoutuer.

Laurent Tirard est toujours aux manettes. Valérie Lemercier, Kad Merad, François-Xavier Demaison et Daniel Prévost ont une fois de plus répondu à l'appel. Bernadette Lafont (dans le rôle de la mémé), Francis Perrin et Bouli Lanners se sont ajoutés à la bande. Et Maxime Godart (désormais trop vieux à 15 ans) s'est fait remplacé par Mathéo Boisselier dans le rôle principal du garnement. Il a triomphé des dizaines de gamins qui se sont présentés durant les séances de casting (800 au total).

Le livre de Goscinny et Sempé a été adapté par le cinéaste, Grégoire Vigneron (collaborateur fidèle de tous les films de Tirard) et, plus étrangement, Jaco Van Dormael (Toto le héros). L'histoire s'installe à l'Hôtel Beau-Rivage où naîtra une romance entre Nicolas et la belle Isabelle.

L'enjeu est de taille : le premier film avait séduit 5,7 millions de Français. Et les ventes des livres avaient amplement relancées...

Champs-Elysées film festival 2013 : How to make Audience Selling Stars

Posté par cynthia, le 21 juin 2013

chris colfer struck © champs elysees film festivalC'est sous un soleil de plomb que s'est ouverte la seconde édition du Champs-Elysées Film Festival le 12 juin dernier. Présidé par Olivier Martinez et Julie Gayet, le cru de cette année promettait des grands classiques restaurés et des avants-premières américaines et françaises. Même les plus jeunes pouvaient se délecter devant des dessins-animés légendaires ou découvrir les nouveautés comme Moi, moche et méchant 2. Outre les projections, plusieurs moments forts ont ponctué le festival, retour sur une semaine riche en émotion.

Des stars absentes, des salles pleines

On se serait cru à Cannes avec ces projections toute la journée, ces soirées et ces débats. Hélas n'est pas Cannes qui veut. En effet, beaucoup de célébrités annoncées n'ont pas fait le déplacement.

Pour l'ouverture de cette nouvelle édition, l'acteur, producteur, écrivain et scénariste Chris Colfer (photo © CEFF), devenu l'icône de toute une génération depuis son rôle de Kurt dans la série Glee, est venu présenté son premier film Struck. Adapté de son premier roman, le film était attendu par les fans au point qu'il n'y avait déjà plus de place même que ne commence le festival.

L'équipe du film Grand Central était attendue. Et pourtant à 20h35, ce n'est que sa réalisatrice Rebecca Zlotowski qui fut présente. Pendant ce temps, Halle Berry, invitée d’honneur de la soirée caritative des Toiles Enchantées, illuminait la projection de Nos souvenirs brûlés aux côtés de Gisèle Tsobanian. Fondatrice de l’association, elle était accompagnée de ses marraines, Isabelle Giordano, toute nouvelle directrice d'Unifrance et Géraldine Nakache. Cela compense partiellement l'absence de Léa Seydoux et de Tahar Rahim pour Grand Central.

Les fans de Jonathan Rhys-Meyers furent également émoustillés avec sa venue pour l'avant-première de Belle du seigneur de Glenio Bonder.  Il était accompagné de Natalia Vodianova. Grosse déception, par contre, le lendemain (pour la gente masculine) avec l'avant-première du touchant et sulfureux Juliette de Pierre Godeau avec l'absence très remarquée d'Astrid Bergès-Frisbey. Néanmoins, on pouvait se consoler le même jour avec la Master-class passionnante donnée par Cédric Klapish. Ou dialoguer avec Julie Delpy venue promouvoir Before Midnight. Le cinéma français n'a pas hésité à rencontrer le public, à quelques jours ou semaines de la sortie de leurs films, de Nathalie Baye à Jamel Debbouze.

Malgré ce petit flot de stars, la célébrité la plus attendue sur l'avenue fut sans nul doute l'héroïne de Mes meilleures amies, Kristen Wiig pour le film de clôture, Imogène. Le tapis rouge fut inondé dès 9h du matin par les fans, belle façon de clôturer le festival : griller au soleil en attendant son actrice favorite.

Peu importe si, finalement, toutes les vedettes américaines n'étaient pas au rendez-vous : les salles étaient pleines, et la passion du cinéma intacte. C'est ce qu'il faut retenir de cette deuxième édition ambitieuse du Champs-Elysées Film Festival.

Au total ce sont 18 000 spectateurs qui se sont déplacées dans les salles des Champs Elysées.

Le palmarès

Trois Prix du Public ont été remis lors de la cérémonie de clôture qui s’est déroulée mardi soir au Publicis Cinéma. Le premier prix a été décerné au documentaire How to Make Money Selling Drugs de Matthew Cooke, avec Woody Harrelson, Susan Sarandon, 50 Cents et Eminem. Ce document choc est alimenté par une série d'interviews avec des stars, des dealers et même des employés de prison sur le marché de la drogue et ses lourdes conséquences. Le film avait été présenté au festival de Toronto l'an dernier.

Le second prix du public revient au court-métrage américain Penny Dreadful de Shane Atkinson, de la Columbia University School of the Arts. Quant au troisième prix il revient au français Simon Lelouch pour son court-métrage Nous sommes tous des êtres penchés.

Le prix du jury étudiant, dont le but est de faire connaître les grands classiques du cinéma aux jeunes adultes, a été attribué au célèbre Un, deux et trois de Billy Wilder. Ce film de 1961, avec James Cagney, est une comédie délirante sur un cadre de Coca Cola perdu dans Berlin Ouest, avec en toile de fond la guerre froide.

Marceau et Bruel s’accoupleront dans les Missionnaires

Posté par vincy, le 21 juin 2013

Le duo est inédit et on se demande pourquoi tant les deux comédiens, tous deux nés "artistiquement" dans les années 80, sont parmi les plus populaires en France. Sophie Marceau et Patrick Bruel seront finalement réunis dans le prochain film de Tonie Marshall, Les Missionnaires.

Le projet avait été révélé lors de la convention Warner, qui distribuera le film, mais on ignorait alors le casting.

Marceau et Bruel interpréteront deux addictifs au sexe qui vont devoir travailler ensemble dans un cabinet de conseil conjugal. On croisera également André Wilms, Sylvie Vartan, Jean-Pierre Marielle et François Morel. Le tournage commencera fin août et durera deux mois.

Tonie Marshall n'a tourné aucun long métrage depuis Passe-passe en 2008, avec Nathalie Baye et Edouard Baer, gros échec au box office.