Cannes 2013 : Retour sur le palmarès de la Cinéfondation

Posté par kristofy, le 25 mai 2013, dans Festivals, Films, Le blog, Personnalités, célébrités, stars.

sarah hirtt, jane campion et jean-jacques rausinDans la sélection officielle, neuf films concouraient pour la palme d’or du meilleur court métrage et dix-huit dans le cadre de la Cinéfonadtion. Le jury de cette compétition était présidé par la réalisatrice Jane Campion qui a reçu à la fois la palme d'or du court-métrage (Peel en 1986) et celle du long métrage (La leçon de Piano en 1993).

La Cinéfondation met en lumière de nouveaux talents issus de différentes écoles de cinéma et cette année encore la mission est remplie à plus d’un titre. La Cinéfondation semble apparaître comme une compétition bis de courts mais il n’en est rien : elle est présidée par Gilles Jacob, le jury est le même que celui chargé de remettre la Palme d'or, et il y a le double de films sélectionnés.

Ce sont 1515 films qui ont été vus en amont pour une sélection de 18 cinéastes dont la plupart des films dépassent la vingtaine de minutes, et 4 séances de projections. Le jury de Jane Campion était composé de Nandita Das, Maji-Da Abdi, Nicoletta Braschi et Semih Kaplanoglu.

Certains noms qui n’ont pas été récompensés pourraient résonner à l’avenir comme ceux de Camila Luna Toledo (Asuncion où une jeune fille dans une
résidence catholique au Chili va provoquer de son désir le gardien qui n’y succombera pas…), Navid Danesh (Duet où une femme rencontre l’ex-compagne de son mari, coproduit en Iran avec le workshop de Asghar Farhadi) ou encore Joey Izzo (Stepsister où, à SanFrancisco, une jeune fille  se montre particulièrement désagréable avec la nouvelle fiancée de son frère). D'ailleurs, le premier long-métrage de Joey Izzo est déjà en préparation.

Le jury devait remettre 3 prix et a choisi un 3e prix ex-aequo, ce qui permet de récompenser aussi un court d’animation.
Le palmarès est le suivant :

-1er prix : Needle réalisé par Anahita Ghazvinizadeh (originaire d’Iran, elle est depuis deux ans aux Etats-Unis à l’école Art Institute de Chicago) : une jeune fille est emmenée par sa mère obnubilée par une possible infection dans un hôpital pour se faire percer les oreilles, mais une querelle l’emmène ailleurs…

-2e prix : En attendant le dégel réalisé par Sarah Hirtt (originaire de Belgique, de l’école INSAS) : trois frères et sœur conduise un camion de déménagement, mais celui-ci tombe en panne sur une route déserte avec de la neige, les téléphones ne captent rien et il n’y a personne à la ronde…

- 3e prix ex-aequo : Pandy (animation) réalisé par Matus Vizar (originaire de République Tchèque, de l’école FAMU) : des expériences sur des pandas…

- 3e prix ex-aequo  : In Acvariu (Dans l’acquarium) réalisé par Tudor Cristian Jurgiu (originaire de Roumanie) : un couple se dispute et se réconcilie et se redispute et se rapproche….

Pour En attendant le dégel, la réalisatrice Sarah Hirtt (en photo avec Jane Campion et son acteur Jean-Jacques Rausin) avait le désir d’explorer la complexité des relations fraternelles : "quand on a des frères et sœurs on vit avec des gens que l’on ne choisit pas et avec qui on partage des secrets et aussi des querelles". L’un des trois acteurs est Jean-Jacques Rausin dont un précédent court métrage avait déjà été récompensé lors du dernier BIFFF.

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