Les mondes de Ralph : Disney en mode Gameplay*

Posté par cynthia, le 25 septembre 2012

Il y a quelques jours le producteur américain, Clark Spencer était à Paris, afin de nous présenter certaines images du nouveau Disney, Les mondes de Ralph, tout en se prêtant au jeu des questions/réponses au sujet de son nouveau bébé.Le film sortira en salle le 5 décembre prochain et sera présenté en avant-première au Grand Rex dès le 21 novembre.

L'histoire : Dans une salle d'arcade, Ralph "la casse" est le héros détesté d'un jeu des années 80. Sa mission est simple: tout détruire sur son passage. Pourtant son plus grand rêve est de devenir le personnage que l'on aime et ne plus être le méchant de service. De l'autre côté Vanellope Van Schweetz est l'un des personnages d'un jeu de course. Son problème: elle est une erreur de programmation, ce qui l'isole du reste de ses collègues. Ces deux personnages n'étaient pas sensés se rencontrés et encore moins faire équipe ensemble, et pourtant le destin en a décidé autrement...

La naissance de Ralph : Tout commence en 2005 avec le scénariste Sam Levine qui travaille sur le concept d'un  personnage de jeu vidéo qui sauterait de jeu en jeu après avoir s'être lassé de son jeu. Le projet reste, néanmoins, en suspend jusqu'à l'arrivée de du réalisateur Rich Moore (Les Simpsons, Futurama) et le producteur Clark Spencer se joint au projet. “L’idée d’un film sur les jeux vidéos est dans les tuyaux depuis longtemps. Mais tout s’est concrétisé lorsque Rich Moore a rejoint le studio il y a 4 ans. A son arrivée John Lasseter lui a dit : “j’aimerai que tu réfléchisses à un film qui se passerait dans l’univers du jeu”. Rich de son côté voulait travailler sur l’histoire d’un type qui se réveille un jour en se disant que sa vie est ailleurs. On en a parlé un peu et on s’est rendu compte que le monde des JV conviendrait parfaitement pour développer son sujet." Avec leur collaboration, Ralph était né.

Un film pour tous: Le film étant en finition, le réalisateur est tout de même resté évasif concernant le scénario exact. Mais nous savons grâce aux images montrées et à ses réponses que les fans des jeux vidéos devraient se retrouver dans ce film: "Les dessinateurs ont pu choisir quel univers de jeu video ils voulaient exploiter. Certains favorisaient les jeux des années 80, d'autres se sentaient plus à l'aise avec les jeux actuels." Il y en aura donc pour tout le monde. Les fans de zombies, les fans de bonbons et même les fidèles de Pacman et de Mario seront dans leur élément.

Quand on a lancé le film, on voulait vraiment s’adresser à tout le monde. Il fallait être universel. L’histoire est une quête existentielle. C’est celle du type qui se réveille un matin et se dit que sa vie tourne en rond, qu’il y a forcément quelque chose de différent. Les jeux vidéos ne sont finalement qu’un décor. On aurait pu créer cette histoire dans pleins d’autres univers. Vieux, jeunes, on s’est tous posé cette question : est-ce que je ne pourrai pas être quelqu’un d’autre ? Le film joue sur plein de niveaux. Il n’y avait pas de nostalgie évidente... Les JV sont là depuis 30 ou 35 ans. ils font partie de notre quotidien. Evidemment, ça parle aux gens de ma génération, mais pas seulement. Je pense que ça parle aussi aux enfants."

Au milieu de ces décors high-tech et geek à souhait, il y a une histoire d'amitié entre les deux personnages, une histoire que seul Disney pourrait faire et qui permettront à tous de s'y retrouver: "la relation entre Vaneloppe et Ralph, elle, plaira également à ceux qui pourraient être allergiques aux arts vidéoludiques”.

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*Gameplay :  terme anglais signifiant la jouabilité du jeu vidéo

Nymphomaniac : le « porno » pas forcément jouissif de Lars von Trier

Posté par vincy, le 25 septembre 2012

Lars von Trier a commencé le tournage de son 13e long métrage de cinéma, Nymphomaniac, le 28 août à Cologne en Allemagne. L'histoire d'une femme nymphomane de 50 ans, qui revit son évolution érotique depuis sa naissance à travers 8 chapitres. A cette occasion, le cinéaste danois retrouve pour la troisième fois Charlotte Gainsbourg, qui incarnera le personnage féminin principal. Elle a récemment confié que ce film aurait pu être écrit par une femme, et n'a rien de misogyne.

Elle sera entourée d'un casting hétérogène. Dernier en date à avoir été embauché, Christian Slater, révélé dans Le nom de la rose où il exhibait déjà fièrement son jeune postérieur, a connu une belle carrière dans les années 80/90 (True Romance, Pump up the Volume, Tucker, Robin des bois : Prince des voleurs). On y verra également Jamie Bell (King Kong, Billy Elliot, Jumper, Tintin : Le secret de la licorne), Connie Nielsen (New York : unité spéciale, Gladiator), le mannequin Mia Goth, Jens Albinus (Dancer in the Dark, Les idiots), Severin von Hoensbroech (A Dangerous Method), Nicolas Bro (Cheval de guerre), Jesper Christensen (Melancholia, Quantum of Solace, Casino Royale), Shanti Roney ...

Stellan Skarsgard interprétera le mari de Gainsbourg. L'acteur nordique est un habitué de Von Trier (Breaking the Waves, Dancer in the Dark, Dogville, Melancholia). Il est connu pour ses rôles hollywoodiens (Avengers, Thor, Mamma Mia!, Pirates des Caraïbes, Amistad, A la poursuite d'Octobre rouge, Good Will Hunting)...

Et puis il y a Shia LaBeouf. Jusque là, le jeune homme montrait, au mieux, l'élastique "brandé" de ses sous vêtements. Voulant certainement faire mieux que Zac Efron, il a décidé de se montrer en boxer, fesses à l'air et même en nu frontal dans un clip vidéo des Sigur Ros, Fjögur píanó, réalisé par Alma Har'el. C'était en juin. Juste après, sans doute illuminé par la dame patronnesse de l'exhibitionnisme, il a accepteéde jouer dans Nymphomaniac.

Shia LaBeouf se rebelle contre Hollywood

L'acteur de 26 ans confirme qu'il y aura deux montages (l'un sexuellement explicite, l'autre plus pudique). "Tout ce qui est illégal sera flouté à l'écran. Sinon tout sera visible" explique le comédien à The Hollywood Reporter. "En première page du scénario, il y a un avertissement qui dit, simplement, que nous allons tout faire pour de vrai."

Terminé le temps des Transformers et autres thrillers d'action? Avec Wall Street 2 d'Oliver Stone, Bobby d'Emilio Estevez, et les récents Des hommes sans loi de John Hillcoat (à Cannes) et The Company You Keep de Robert Redford (à Venise), LaBeouf semble prendre un véritable virage. Il se rebelle contre le système des studios. "J'en ai assez. Il n'y a plus de place pour un visionnaire dans ce système. Il n'y a aucune possibilité pour un Terrence Malick d'exister dans ce monde".

Courageux? Calculé? LaBeouf a compris que les plus grandes stars devaient prendre des risques et chercher des projets audacieux artistiquement et des auteurs réputés. "Von Trier me terrifie. Et je ne veux désormais travailler qu'avec cette peur." Il qualifie le réalisateur de "dangereux", "incompris", "génie", "visionnaire". "Il y en a peut-être dix comme lui dans le monde".

Et le sexe dans le film? Stellan Skarsgard a déjà éventé le secret des dieux : il y aura des effets visuels et des doublures. "Le film est sexuellement explicite, mais, croyez-moi, ce sera un très très mauvais film pour se masturber" explique le comédien scandinave.

Un film frigide?