Jutra 2012 : Monsieur Lazhar favori, Vanessa Paradis nominée

Posté par vincy, le 1 février 2012

Le 11 mars 2012, le cinéma québécois remettra ses prix, les Jutra (les Canadiens ayant les prix Génie). Les nominations sont désormais connues. Monsieur Lazhar, nommé à l'Oscar du meilleur film en langue étrangère, est naturellement en tête de liste avec 9 nominations. Coteau rouge surprend avec 8 nominations et Café de Flore en cumule 7, dont une pour Vanessa Paradis. Pour la première fois cette année, le public est invité venir assister à la 14e soirée des Jutra au Théâtre St-Denis à Montréal.

Monsieur Lazhar : meilleur film, meilleure réalisation (Philippe Falardeau), meilleur scénario (Philippe Falardeau), meilleur acteur (Fellag), meilleure actrice de soutien (Sophie Nélisse), meilleur acteur de soutien (Émilien Néron), meilleur son, meilleure musique originale (Martin Léon) et film s’étant le plus illustré à l’extérieur du Québec.

Coteau Rouge : meilleur film, meilleur scénario (André Forcier, Linda Pinet et Georgette Duchaîne), meilleure actrice (Céline Bonnier), meilleur acteur de soutien (Mario Saint-Amand), meilleure direction artistique, meilleure direction photo, meilleurs costumes et meilleure coiffure.

Café de Flore : meilleure réalisation (Jean-Marc Vallée), meilleure actrice (Vanessa Paradis), meilleure direction artistique, meilleure direction photo, meilleure coiffure, meilleur maquillage et film s’étant le plus illustré à l’extérieur Québec.

Pour l’amour de Dieu : meilleure réalisation (Micheline Lanctôt), meilleure actrice (Madeleine Péloquin), meilleure direction artistique, meilleure direction photo, meilleurs costumes et meilleure musique originale (Catherine Major).

Starbuck : meilleur film, meilleure réalisation (Ken Scott), meilleur scénario (Ken Scott et Martin Petit), meilleur acteur (Patrick Huard), meilleure direction artistique et meilleur son.

Une vie qui commence : meilleure actrice (Julie Le Breton), meilleur acteur (Charles-Antoine Perreault), meilleur acteur de soutien (François Papineau), meilleurs costumes, meilleur maquillage et meilleure coiffure .

Le vendeur : meilleur film, meilleur scénario (Sébastien Pilote), meilleur acteur (Gilbert Sicotte), meilleure musique originale (Pierre Lapointe et Philippe Brault) et film s’étant le plus illustré à l’extérieur du Québec.

Snow and Ashes : meilleure direction artistique, meilleure direction photo, meilleur montage , meilleurs costumes (Mireille Roy) et meilleure musique originale (Louis Côté, collaboration spéciale de Claude Lamothe).

Le sens de l’humour : meilleure direction photo, meilleur montage, meilleure actrice de soutien (Sonia Vachon) et meilleure musique originale (FM Le Sieur).

Frisson des collines : meilleure actrice de soutien (Anick Lemay), meilleur acteur de soutien (Antoine Bertrand), meilleurs costumes et meilleure coiffure.

Gerry : meilleur acteur (Mario Saint-Amand), meilleur maquillage et meilleure coiffure.

La run : meilleur scénario (Léonardo Fuica, Demian Fuica, Martin Poirier), meilleur acteur de soutien (Nicolas Canuel) et meilleur montage.

Nuit #1 : meilleur film, meilleure réalisation (Anne Émond) et meilleure actrice (Catherine De Léan).

La peur de l’eau e:  meilleure actrice de soutien (Sandrine Bisson) et meilleur son.

BumRush : meilleur montage.

Décharge :meilleur maquillage.

En terrains connus : meilleur son

Funkytown : meilleur maquillage

Le bonheur des autres : meilleure actrice de soutien (Louise Portal)

Marécages : meilleur son.

Sur le rythme : meilleur montage

Curling : film s’étant le plus illustré à l’extérieur du Québec

Incendies : film s’étant le plus illustré à l’extérieur du Québec

Bilan 2011 : un marché vidéo qui a le blues mais qui croit au miracle du Blu-ray

Posté par vincy, le 1 février 2012

Le marché de la vidéo en France, a reculé de -2,7% en 2011, soit 1,49 milliard d'euros contre 1,53 milliard en 2010. La Vidéo à la demande freine la lourde chute des supports physiques (DVD et Blu-Ray), en baisse de 9% (pour s'établir à 1,25 milliard d'euros). La baisse du prix moyen du DVD explique en partie cette diminution du chiffre d'affaires.

Selon les éditeurs vidéo membres du SEVN (Syndicat de l'Edition Vidéo Numérique) et l'institut GFK, le Blu-Ray s'en tire largement mieux avec 10 millions d'unités vendues et une progression de 20%. Il représente désormais 16% du chiffre d'affaires du marché des supports physiques (contre 12% en 2010). Cela ne suffit pas, pour l'instant, à compenser la dégringolade du DVD.

De quoi espérer un avenir plus radieux. D'autant que la Vidéo à la demande, elle même, est en forte croissance. Avec une hausse de 50% par rapport à 2010, dépassant les attentes les plus optimistes, la VàD a encaissé 230 millions d'euros de revenus.

Ces deux outils devraient devenir les axes de développement des éditeurs en 2012.

Pour cela, il faut que l'offre se diversifie davantage. Si les éditeurs blâment le piratage, le véritable problème est ailleurs : prix  toujours trop élevés des supports physiques et sites de VOD mal conçus pour les oeuvres plus anciennes, entre autres. Il faudra surtout que les consommateurs s'équipent en lecteurs blu-ray, TV haut définition... Or , selon une autre étude de GFK, les biens techniques devraient continuer de baisser en France. En 2011, le marché de l'électronique de loisirs s'est réduit. 2012 devrait accentuer la tendance, sauf pour les ordinateurs portables, les tablettes et les smartphones.

Avec une fréquentation des salles de cinéma en hausse, les éditeurs espèrent aussi en profiter lors de la sortie des films à succès en DVD et Blu-Ray, notamment Intouchables, Tintin et Twilight 4, 1ere partie.

En 2011, 95 films (sur 207) ont vu le jour grâce à des nouveaux producteurs

Posté par vincy, le 1 février 2012

Selon la revue professionnelle Ecran Total, 95 films (majoritairement français), sur 207 produits en 2011, ont pu voir le jour grâce à des nouveaux producteurs. Plus précisément 67 sont le résultat d'une première production et 28 d'une deuxième production.

Autant dire que la profession se renouvelle très vite. Selon l'étude du magazine, une centaine de nouveaux producteurs entrent sur le marché chaque année, quand la moitié disparaît. Entre 2006 et 2010, 451 producteurs sont apparus quand 200 ont cessé leur activité. Ce solde positif a stimulé la diversité de la profession, et aussi un rajeunissement.

Le métier reste concentré sur Paris. Le budget moyen de leur film est de 5,9 millions d'euros. Le court métrage, pour les deux tiers, a servi de première expérience, loin devant les clips ou les documentaires.

Ces nouveaux producteurs ont aussi un parcours professionnel hétérogène : 36% ont été à l'Université, 21% se sont formés sur le tas, 17% sortent d'écoles privées de cinéma, 6% d'écoles professionnelles comme la Fémis.