Jeu concours Les chemins de la liberté : 10 DVD à gagner

Posté par MpM, le 26 mai 2011

Librement adapté du livre À marche forcée écrit par Slavomir Rawicz, un ancien soldat polonais envoyé aux goulags sous le régime stalinien, Les chemins de la liberté raconte comment, en 1940, une petite troupe de prisonniers s’évade d’un camp de travail sibérien et se lance dans un périple de plus de 10 000 kilomètres pour rallier l'Inde, alors sous contrôle anglais. Une épopée humaine telle que les affectionne Peter Weir !

Le réalisateur considère d'ailleurs Les chemins de la liberté comme une expérience unique dans sa carrière. "Le tournage de ce film fut une aventure en soi. J’ai l’impression que tout ce que j’ai pu faire avant n’a fait que me préparer à cette histoire et à cette fresque humaine inspirée d’une histoire vraie", déclare-t-il.

Dans cette véritable aventure qui l'a conduit de la Bulgarie au Maroc, il s'est entouré de trois acteurs qu'on ne présente plus : Ed Harris, qu'il avait dirigé dans The truman show, Colin Farrell (Alexandre, Le nouveau monde) et Jim Sturgess (Las Vegas 21, Accross the universe).

A l'occasion de la sortie du film en DVD et BluRay, Ecran Noir met en jeu dix exemplaires du DVD.

Pour participer au tirage au sort, il suffit de répondre à la question suivante :

En 1989, Peter Weir réalise un film générationnel qui deviendra immédiatement culte à travers le monde, où un professeur de lettres atypique prône l'anti-conformisme et le goût de la liberté. De quel film s'agit-il ?

Votre réponse et vos coordonnées postales sont à envoyer par courriel avant le 2 juin 2011. Aucune réponse postée dans les commentaires du site ne sera prise en compte.

We are four lions en DVD : ultimes révélations sur la mort de Ben Laden

Posté par mathilde, le 26 mai 2011

four lionsWe are four lions de Christopher Morris vient de sortir en DVD, et la nouvelle fait d'ores et déjà l'effet d'une bombe. Bon, le jeu de mot est facile pour évoquer les péripéties de ces cinq Britanniques d'origine pakistanaise qui décident de s'engager dans Al Quaïda, façon Les sous-doués fomentent un attentat. La bonne nouvelle, c'est que le film ne l'est pas, facile. Mieux, il prend une nouvelle résonance depuis que la réalité a rattrapé la fiction avec la mort de Ben Laden.

Brillant, caustique, hallucinant de justesse et d'intelligence... les qualificatifs ne manquent pas pour célébrer cette oeuvre multi-récompensée (BAFTA 2011 du 1er film, Best narrative feature award au Los Angeles film festival...) sortie en décembre dernier. Pour un coup d'essai, c'est un coup de maître : le réalisateur peut se targuer d'avoir déjoué toutes les embûches d'un sujet sacrément casse-gueule, et même tabou.

On parvient à être à la fois totalement attendris et exaspérés face à cette galerie d'ahuris assassins, maladroits apprentis terroristes :  il y a Omar, « l'intellectuel », Hassan « le rappeur », Barry « le fraîchement converti et plus musulman que Ben Laden », Faisal « Le mouton noir », Waj « l'Averell » de la bande...  Les dents grincent, l'humour vire au noir, on rit à gorge déployée. D'un stage raté dans un camp d'entraînement au Pakistan où ils tuent accidentellement Oussama Ben Laden avant l'heure (!), au marathon de Londres où ces simples d'esprit courent déguisés, et plastiqués, les cinq compères cavalent à côté de leurs pompes pour notre plus grand plaisir.

Le DVD est enrichi de scènes coupées aux montages, assez drôles  ; mais aussi de deux sessions Coulisses du tournage et Entretien au festival de Bradford qui se recoupent assez inutilement. Plus sobrement, l'éditeur a choisi d'y joindre deux mini-documentaires sur les relations entre Anglais et Pakistanais : les impressionnants quoique trop courts Des garçons paumés sur les Paki de la banlieue de Nelson, et le passionnant Entretien avec Mohamed Ali Ahmad, cet homme emprisonné treize mois pour suspicion de préparation d'action terroriste, puis acquitté faute de preuves. Ces deux documentaires illustrent sérieusement le problème, apportant une touche de réalisme, soulignant les paradoxes et les conflits d'une population immigrée ou convertie, balancée entre occident et islam traditionnel.

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We are four lions de Christopher Morris
En DVD depuis le 17 mai
Universal StudioCanal Video

14 ans après, une suite à Dobermann…

Posté par vincy, le 25 mai 2011

Vincent Cassel est négociations pour reprendre son rôle de Yann Le Pentrec dans la suite de Dobermann, le film de Jan Kounen qui scandalisa la critique parisienne en 1997.

L'annonce a été faite le dernier jour du festival de Cannes par Marco Polo Productions et Acteurs Auteurs Associés. Dobermann 2 : Bras de fer est actuellement en cours d'écriture par le même scénariste, Joël Houssin, l'auteur de la série de romans policiers du même nom.

Outre Cassel, Tchéky Karyo est aussi en discussion pour retrouver la sale tête de l'Inspecteur Cristini, dit la Hyène.

Le tournage aurait lieu au printemps 2012 en français et en anglais, avec un casting international. le budget estimé de 25 millions d'euros en fait l'un des films les plus coûteux de ces derniers mois.

Dans le premier Dobermann, qui ne coutait même pas 5 millions d'euros, on croisait Monica Bellucci, Gaspar Noé, Romain Duris, Florence Thomassin.  Le film avait attiré près de 800 000 spectateurs en France à l'époque.

Neil LaBute adapte Agatha Christie

Posté par vincy, le 24 mai 2011

Casting très classe pour une nouvelle adaptation d'Agatha Christie, Crooked House (La Maison biscornue). Neil LaBute a engagé Julie Andrews (Mary Poppins, Victor Victoria, Il était une fois...), Gemma Arterton (Tamara Drewe, Prince of Persia, Le choc des Titans), Matthew Goode (A Single Man, Watchmen, Match Point) et Gabriel Byrne (The Usual Suspects, la série En analyse).

La maison biscornue, publié en 1949, est l'un des livres favoris de l'écrivaine et, paradoxalement, l'un des rares à n'avoir jamais été adapté. Le scénario a été rédigé par Julian Fellowes (Gosford Park, The Young Victoria, The Tourist) et Tim Rose Price (Le baiser du Serpent).

On est d'ailleurs très proche de Gosford Park du côté de l'intrigue. Un millionnaire âgé est retrouvé mort, empoisonné par un médicament. Chaque excentrique de sa famille a une raison de l'avoir tué.  L'enquête est dirigée par un commissaire de Scotland Yard et son neveu, qui est en passe de se marier avec la petite fille de la victime.

Le tournage de ce film à 16 millions d'euros commencera cet été.

Actuellement, Neil LaBute met en scène au théâtre à Londres In a Forest Dark and Deep, avec Olivia Williams et Matthew Fox. Il a réalisé de nombreuses comédies de moeurs comme In the Company Men, Entre amis et voisins, Nurse Betty.

Cannes 2011 (bilan) : le réel dépasse la fiction

Posté par vincy, le 23 mai 2011

Le Festival de Cannes n'a pas été avare en divisions, en grandes émotions et en petits scandales : Malick et Ceylan ont scindé les critiques en deux camps, les photographes ont posé leurs appareils devant Belmondo, Lars Von Trier a été exclu du Festival après des propos idiots et provocateurs. La qualité globale des films, un marché en forme, le retour du champagne dans les soirées, l'envie, tout simplement, de discuter de cinéma contrastaient avec l'année passée, où les festivaliers, entre neurasthénie et anesthésie, subissaient les contre-coups de la crise.

Mais la reprise n'aura pas suffit. Parfois, dans cette bulle cannoise, coupée du monde et remplie de monde, l'actualité envahit les écrans de télévision du Palais et les conversations des accrédités, devenant ainsi LE film qu'il ne faut pas manquer.

Un centre du monde délocalisé à New York

C'est rare que Cannes ne parvienne pas à faire l'événement durant 10 jours (en même dix jours pour un festival culturel c'est une durée interminable pour un média généraliste). Comme les J.O. ou la Coupe du monde, le Festival attire des milliers du journalistes venus des quatre coins de la Planète : la Croisette devient un centre du monde.

Mais cette année, dès la 4e nuit de la manifestation, l'actualité s'est déplacée à New York. L'arrestation de Dominique Strauss-Kahn, DG du FMI et favori pour la prochaine élection présidentielle française, pour une affaire de moeurs, a dévasté tous les autres sujets, de Fukishima à la Lybie, de la Syrie au futur bébé de Carla Bruni. D'habitude, même l'investiture d'un Président de la République ou une catastrophe naturelle (séisme en Algérie) sont regardées de très loin....

Les policiers, les spectateurs, les journalistes, ... tout le monde ne parlait que de cette foudre qui s'est abattue sur le paysage politique français. La star c'était lui. Le scénario le plus incroyable c'était encore lui. Le metteur en scène du film le plus captivant c'était toujours lui. La réalité dépassait la fiction, de très loin. Même si, avec Pater, La conquête et surtout L'exercice de l'Etat, Cannes ne manquait pas de fictions sur le sujet de la politique française.

Une ouverture de 1981 parasitée par une tentative d'assassinat.

Là, tout allait au delà. La bulle était percée, un autre air viciait le Festival, parasitant la couverture médiatique. Les rendez-vous s'annulaient, les antennes de Paris et d'ailleurs reprenaient la main, les films n'étaient plus jugés que pour eux-mêmes et par la profession, en vase-clos. De Dimanche à mercredi (jour des propos polémiques de Lars Von Trier), les festivaliers avaient le corps et les yeux à Cannes, la tête et la bouche à New York.

Ce n'est pas la première fois que Cannes voit sa communication brouiller. le phénomène Loft Story, les chars sur la place Tian'anmen, la tentative d'assassinat de Jean-Paul II le jour de l'ouverture, et bien entendu mai 1968, où les révoltes parisiennes ont conduit les cinéastes, par solidarité, à faire interrompre le Festival.

Mais, avec les téléphones portables, Twitter et les nouvelles politiques éditoriales misant sur l'instantanéité, couvrir un festival durant 10 jours devient un exploit. Le placer en tête des informations sera de plus en plus une exception. Cannes l'a bien compris en étalant ses films événements tout au long du Festival. Il faudra voir jusqu'où les rédactions résisteront à l'appel du sensationnalisme, privilégiant, même sur la Croisette, les petites phrases et pseudo-scandales aux avis critiques de films qui n'ont souvent que leurs deux ou trois projections pour créer un intérêt mondial.

Cannes 2011 : un Palmarès contestable qui ternit une très belle édition

Posté par vincy, le 22 mai 2011

Retrouvez tous les prix du 64e Festival de Cannes.

C'était un magnifique Festival. Des films généreux, variés, souvent bons, et même très bons, rarement complètement ratés. Il y avait un réel plaisir à aller au cinéma trois, autre, cinq fois par jours cette année. On y reviendra dans un bilan par sélection. A la hausse : Un certain regard, à la baisse : la Quinzaine des réalisateurs.

Hélas, le palmarès est très loin de nos attentes. Les plus beaux films, les plus grandes interprétations ont été oubliées. Alain Cavalier, Aki Kaurismäki, Sean Penn, Tilda Swinton et Pedro Almodovar sont les grands absents de cette liste de primés. C'est d'autant plus étonnant pour Le Havre, de Kaurismäki, qu'il était l'un des trois grands favoris des festivaliers, ayant même reçu le prix de la critique internationale.

Ce jury a préféré un certain cinéma : plutôt confus dans sa narration, rarement maîtrisé de bout en bout, écrasé par une esthétique impressionnante. La Palme d'or en est le symbole parfait. The Tree of Life fut une déception tant le message manichéen est broyé par une complaisance du cinéastes à se noyer dans de belles images au message qui nous laisse perplexe. Ainsi, le Lars Von Trier est cent fois plus beau et émouvant. D'ailleurs Melancholia, tout comme The Artist, méritaient un prix, ce n'était pas forcément pour leur interprétation. Le énième prix pour les Dardenne et leur Gamin au vélo, avec une oeuvre plus lumineuse mais si prévisible, répétant déjà tout ce qu'ils ont déjà dit, valorise un film certes bien fait mais qui n'a rien d'exceptionnel. Quant à l'autre Grand prix, Il était une fois en Anatolie, qui est aussi vénéré que détesté, c'est une caricature de film d'auteur, hermétique et ennuyeuse.

Nous nous consolerons avec trois prix : le scénario pour l'habile dialogue philosophique (et ludique) de Footnote, le prix du jury pour l'imparfait mais attachant Polisse et surtout le prix de la mise en scène à Nicolas Winding Refn pour Drive : logique, évident, incontestable.

Le palmarès ne doit donc pas gâcher cette belle fête que fut Cannes cette année, malgré l'actualité extérieure, les polémiques intérieures. Le plus important est d'avoir aimé les films, et désormais de vous faire partager nos coups de coeur quand ils sortiront en salles. La meilleure façon de conjurer ce palmarès, c'est que le public aille voir ceux qui ont été appréciés dans les les salles mais boudés par le jury.

L’instant Court : un nouveau clip de Michel Gondry, How are you doing ?

Posté par kristofy, le 22 mai 2011

Comme à Ecran Noir on aime vous faire partager nos découvertes, alors après le making-of du court-métrage Mourir auprès de toi de Spike Jonze et Simon Cahn, voici l’instant Court n° 33.

Cette année le Festival de Cannes a choisi comme président du jury de la Cinéfondation et des courts-métrages le réalisateur Michel Gondry. Dans sa tâche de départager les différents courts en compétition, il est entouré des réalisateurs Corneliu Porumboiu, Joao Pedro Rodrigues, Jessica Hausner et de la lumineuse Julie Gayet. Michel Gondry travaille sur différents projets dont une adaptation du roman de science-fiction Ubik de Philip K. Dick, mais aussi des films en collaboration avec Bjork ou avec son fils Paul Gondry.

Entre la promotion de son film The Green Hornet 3D et la supervision de l’Usine des films amateurs, Michel Gondry a réalisé un nouveau clip qui encore une fois est un petit bijou d’originalité. On y voit un split-screen divisé en trois parties, un triptyque dans lequel se déroule une action selon trois points de vue au même moment. Cette narration à suivre sur plusieurs écrans en même temps était d’ailleurs le concept même du film Time Code de Mike Figgis où différents personnages dans différents lieux allaient se croiser durant un tremblement de terre. Ce clip de Gondry montre une femme enceinte qui se rend à l’hôpital pour accoucher pendant que ses deux sœurs essayent de la rejoindre tant bien que mal : l'une se retrouve dans une voiture de bandits après que sa maison ait pris feu, l’autre fait du stop en moto après que son avion se soit crashé dans une tour. Survient alors un tremblement de terre…

Voila donc le clip réalisé par Michel Gondry How are you doing ?, pour The Living Sisters. On y remarque une alternance entre scènes à l’échelle réelle avec des comédiens et scènes à l’échelle réduite avec des maquettes et des jouets.

Crédit photo : image modifiée, d’après un extrait du film How are you doing ?

Cannes 2011 : les cinéastes iraniens absents bien présents

Posté par vincy, le 21 mai 2011

Deux films iraniens arrivés à Cannes en dernière minute (clandestinement par valise pour l'un, par clef USB pour l'autre) ont été présentés en sélection officiel. Deux films de deux metteurs en scène condamnés, empêchés de sortir de leur pays. Mohammad Rasoulof, sélectionné dans Un Certain Regard avec Au Revoir et Jafar Panahi, co-réalisateur de Ceci n'est pas un film, hors-compétition, sont pourtant absents de la Croisette.

Dans Ceci n'est pas un film, Jafar Panahi ne blâme pas ses collègues iraniens qui ne peuvent pas le soutenir, dépendant du régime pour faire leurs films. Historien du cinéma perse, Mamad Haghighat explique qu'il y a trois catégories de cinéastes en Iran : "ceux qui sont proches du régime, qui en sont les enfants chéris et bénéficient d'énormes moyens, une catégorie qui fait des films sociaux qui ne gênent personne et les cinéastes plutôt intellectuels qui sont dans la critique".

Pas étonnant que certains filment sans autorisation ou dans des appartements, des lieux fermés, à l'abri des regards. Une caméra incite vite à la suspicion. Jafar Panahi a ainsi été filmé chez lui, assigné à résidence, menacé d'une peine de prison de six ans et de 20 ans d'interdiction de tourner. Lorsqu'il sort de son immeuble, caméra à la main, face à la grille le séparant de l'extérieur, le jeune homme qu'il suit lui ordonne de rentrer pour ne pas avoir de problème.

Mohammad Rasoulof est aussi condamné par la justice iranienne, sous le coup d'une peine de six ans de prison et actuellement assigné à résidence. Lorsque son film a été présenté à la première projection d'Un certain regard, son épouse, au bord des larmes, expliquait qu'il n'avait pas pu venir : "je suis très angoissée actuellement. Il y a une heure, Mohammad m'a appelé car les services de renseignements l'ont appelé pour lui signifier son verdict". Il a dédié son film à "tous les prisonniers en Iran dont on ne connaît pas le nom." Les nouvelles le concernant sont meilleures depuis quelques jours - les autorités iraniennes ont annoncé mardi qu'il était désormais autorisé à quitter l'Iran - mais il n'a finalement pas pu venir à Cannes.

Le tournage n'a pas été interdit par les autorités, mais les dialogues tournés en intérieur n'étaient pas ceux du projet déposé initialement, confie James Velaise, le distributeur du film (Pretty Pictures).

Cannes 2011 – le chiffre du jour : 130 000 spectateurs

Posté par vincy, le 21 mai 2011

130 000 entrées pour la Palme d'or de 2010, Oncle Boonmee, celui qui se souvient de ses vies antérieures. Un seul film a fait pire, Les meilleures intentions, en 1992, avec un peu plus de 90 000 spectateurs. Oncle Boonmee s'approche donc davantage du Goût de la cerise, avec ses 160 000 curieux en 1997.

Mais osons le dire : sans la Palme d'or, le film de Apitchapong Weerasethakul n'aurait sans doute pas briller ainsi. C'est un record pour ce cinéaste si confidentiel aux oeuvres souvent hermétiques. Sans doute son film le plus accessible, Oncle Boonmee a réussit un exploit en plein automne. Et ce film a déjà rapporté dans le monde plus de 1 million de $ de recettes. Aux Etats-Unis, avec 155 000 $ de recettes (il est toujours à l'affiche), il fait même mieux que L'Eternité et un jour, Sous le soleil de Satan et Papa est en voyage d'affaires. Il pourrait même battre Underground au final.

Si c'est en France qu'il a connu la plus grosse audience, il aussi touché les italiens, les espagnols et les britanniques. Dans son propre pays, où il était interdit aux moins de 15 ans, Oncle Boonmee a récolté 32 000 $, le classant au 164e rang de l'année. Mais reconnaissons qu'il est rare de voir un film thaïlandais cartonner en Occident, hormis Ong Bak. Et les films d'auteurs asiatiques font rarement de tels scores.

La prochaine Palme aura pour défi de remplir un peu les salles. Cela fait 7 ans qu'une Palme d'or n'a pas été un succès au box office américain (Fahrenheit 9/11). En France, Entre les murs en 2008 est le seul millionnaire depuis 2005.

Sous l’effet d’un scandale, Arnold Schwarzenegger stoppe sa carrière

Posté par vincy, le 20 mai 2011

Après avoir quitté sn poste de Gouverneur de Californie, et en attendant d'autres ambitions politiques, Hollywood courtisait la star des années 80 et 90 Arnold Schwarzenegger, annoncé dans au moins trois projets.

Variety annonce aujourd'hui que l'acteur a formellement mis en suspens tous ses contrats en négociation et interrompt, de facto, sa carrière pour une durée indéterminée. Schwarzy subit l'effet d'un scandale sur sa vie privée qui entache sa réputation. Les médias ont révélé une relation adultérine avec sa femme de ménage, avec qui il a eu un enfant illégitime et caché. Cela se conjugue avec une demande de divorce de la part de l'épouse de l'ancien gouverneur, Maria Shriver.

On attendait le retour d'Arnold Schwarzenegger dans Cry macho, la franchise The Terminator et un produit multi-support, The Governator.

Cry Macho, film indépendant très loin de ce qui avait fait son succès, devait se tourner cet été. Il devait interpréter un entraîneur de chevaux alcoolique pris au piège d'un complot international.

The Terminator devait renaître avec un nouvel épisode réalisé par Justin Line (Fast & Furious 5).

Enfin, The Governator, qui alliait une série de bande dessinée et un feuilleton télévisé animé, s'inspirait de sa propre vie tout en le transformant en superhéros. Le projet, bien avancé par les équipes de Stan Lee, est suspendu.

8 ans après son dernier grand rôle, à l'âge de 63 ans, il se pourrait que cela signe le crépuscule de sa filmographie. Même si les stars sont souvent pardonnées pour leurs frasques, les professionnels américains considèrent que dans l'immédiat il lui serait impossible de séduire un grand nombre de spectatrices, à l'instar de Mel Gibson.