Laetitia Casta aux côtés de Richard Gere, Susan Sarandon et Tim Roth

Posté par vincy, le 13 avril 2011

Laetitia Casta a été engagée pour être la maîtresse de Richard Gere dans le thriller financier Arbitrage, de Nicholas Jarecki (auteur du documentaire The Outsider).

Le film sera aussi interprété par Susan Sarandon, Tim Roth, Brit Marling, le rappeur Drake et Nate Parker.

Le tournage débute demain à New York. Il s'agit de l'histoire du financier Robert Miller (Richard Gere), spécialisé dans les fonds d'investissements, qui est obligé de s'appuyer sur un ennemi après une erreur bancaire importante.

Laetitia Casta incarnera une négociatrice en oeuvres d'art.

Peter Jackson défie le 24 images par seconde

Posté par vincy, le 13 avril 2011

James Cameron et Wim Wenders ont avoué avoir été frustrés de ne pas pouvoir tourner leurs films en 3D, respectivement Avatar et Pina, en 72 images par seconde. La technologie les contraignait au classiques 24 images par seconde, ce qui freinait la fluidité des mouvements, pour leur plus grand désespoir artistique.

Peter Jackson, qui a enfin commencé le tournage de Bilbo le Hobbit, après des mois de retards (financement du film périlleux, séisme en Nouvelle-Zélande, hospitalisation du cinéaste) a décidé de filmer en 48 images par seconde. "C'est ce qui ressemble le plus au réel et est le plus facile à regarder, spécifiquement en 3D". C'est une révolution aussi majeure que l'arrivée du son, de la couleur et de l'image en relief.

Cela posera quelques problèmes techniques : comment adapter cette vitesse à des projecteurs non numériques, qui équipent encore une grande partie des salles mondiales. Une simple conversion rendrait l'image plutôt bizarre sur des projecteurs normaux. Il faudra donc fusionner deux images en une en post-production.

Warner Bros peut aussi décider de ne miser que sur les cinéma numériques, de plus en plus nombreux, et couvrant l'ensemble des territoires occidentaux.

Après Bilbo le Hobbit, Jackson tournera la suite de Tintin, Le secret de la Licorne, de Steven Spielberg : Tintin, Le temple du soleil, à condition que le film de Spielberg cartonne. A l'origine , il s'agissait d'une trilogie. Mais jamais la réalisation du deuxième film n'avait été explicitement conditionnée au succès du premier. La crise économique incite les studios à la prudence.

Road to nowhere : le retour de Monte Hellman

Posté par MpM, le 13 avril 2011

Vingt ans que Monte Hellman n’avait plus réalisé de long métrage. Vingt longues années à essayer de monter des projets et à se consacrer à des courts métrages et à quelques apparitions dans les films des autres (I Love L.A. de  Mika Kaurismäki, There is no Direction de Sarah Bertrand…)  « J’ai travaillé pendant ces 20 ans même si rien n’a abouti », assure-t-il. On le croit, et on pense à Buffalo'66 qu’il aurait pu réaliser si les producteurs n’avaient pas été effrayés par sa réputation…

Car Monte Hellman n’a pas usurpé sa légende de « poète maudit » du cinéma. Depuis ses débuts en 1959 (Beast From Haunted Cave), le succès a rarement été au rendez-vous. Même ses œuvres les plus cultes (Macadam à deux voies, Cockfighter…) ne trouvèrent pas vraiment leur public. La critique, elle, fut souvent enthousiaste, saluant l’épure ou l’onirisme de ses longs métrages les plus emblématiques.

Son nouveau film, Road to nowhere, en salles à partir d’aujourd’hui, était donc forcément attendu au tournant. Un film noir et énigmatique se situant sur le tournage d’un cinéaste qui a failli s’appeler… Monte Hellman. De quoi ravir les fans, dont Quentin Tarantino, président de la Mostra de Venise où le film a été présenté, et qui lui décerna un Lion d’or spécial pour l’ensemble de son œuvre.

Le spectateur, lui, risque d’être une nouvelle fois déconcerté par ce puzzle existentiel où les pièces s’emboîtent sans forcément former de motif, et où tout reste toujours dans le non-dit. A chacun de décoder les symboles, de relever les coïncidences, de se laisser envoûter (ou non) par cette mise en abyme vertigineuse, dépassant largement le cadre du film dans le film.

Quoi qu’il en soit, quand un cinéaste se fait aussi rare que Monte Hellman, la moindre occasion de faire un petit bout de chemin avec lui est bonne à prendre, même si cela ne mène nulle part.