L’instant Court : Bumf de Julien Lemore

Posté par kristofy, le 11 mars 2011

BumfComme à Ecran Noir, on aime vous faire partager nos découvertes, alors après L’usine de films amateurs de Michel Gondry, voici l’instant Court n° 23.

Bim : c’est mercredi prochain, le 16 mars, que va sortir en salles Ma part du gâteau, le nouveau film de Cédric Klapisch. On y verra Karin Viard en maman de trois filles et ouvrière au chômage qui va trouver un stage pour devenir femme de ménage chez Gilles Lellouche qui est lui un trader qui a réussi avec la Bourse. On croit déjà deviner que, malgré une mondialisation qui les sépare, la prolétaire va venir en aide à son patron qui lui va peu à peu tomber amoureux…

Bam : ça nous fait se souvenir de Firmine Richard en maman de nombreux enfants et femme de ménage chez Daniel Auteuil le dirigeant d’entreprise dans Romuald et Juliette. On fait quand même confiance à Cédric Klapisch qui semble en fait revenir vers les thèmes de son premier film Riens du tout avec déjà Karin Viard et les difficultés du travail.

Boum : c’est l’entreprise qui est souvent le premier endroit de rencontres et d’affrontements entre classes sociales. L’entreprise c’est aussi le lieu où évidement on propose un travail à qui en recherche.

Bumf : Voila donc le titre d’un court-métrage réalisé par Julien Lemore. On y voit et entend un salarié qui examine le cv d’un candidat pour un contrat de travail... une situation absurde ?

Crédit photo : image modifiée, d’après un extrait du film Bumf.

Deauville Asia 2011 : Hommage à Hong Sang-Soo

Posté par kristofy, le 11 mars 2011

Hong Sang-soo et Amos GitaiLe Festival asiatique de Deauville a rendu hommage au réalisateur coréen Hong Sang-Soo (notre photo, avec Amos Gitai), dont l’intégralité des films sont projetés ici. Celui dont on dit que les films ont des parfums proches de Eric Rohmer a même tourné un des ses films à Paris, et presque chaque année il se remet derrière la caméra pour raconter une nouvelle variation d’histoire d’amour impossible où d’ailleurs l’univers du cinéma est presque toujours présent.

Le jour où le cochon est tombé dans le puits (1996) : une jeune ouvreuse de cinéma est amoureuse d’un écrivain qui a pour maîtresse une femme mariée.

Le pouvoir de la province de Kangwon (1998) : une jeune femme part en vacances au lendemain d’une histoire d’amour avec un professeur d’université marié.

La vierge mise à nu par ses prétendants (2000) : une jeune productrice entretient une relation amoureuse complexe et bercée d’illusions avec un galeriste.

Turning gate (2002) : un comédien dont la carrière ne décolle pas décide d’aller rendre visite à un vieil ami qui lui présente une jeune femme qui tombe immédiatement amoureuse de lui.

La femme est l’avenir de l’homme (2004) : un jeune professeur d'art plastique retrouve un ami cinéaste sans le sou qui revient des Etats-Unis, ils partent sur les traces du souvenir d’une jeune fille dont ils étaient amoureux quelques années auparavant.

Conte de cinéma (2005) : les trajectoires de deux hommes et d’une femme se croisent et s'éloignent en un jeu de miroirs dont le cinéma est le pivot.

Woman on the beach (2006) : un réalisateur prépare son nouveau film, comme il n’arrive pas à en terminer le scénario il demande à un ami de partir en voyage avec lui.

Night and day (2008) : un peintre coréen à succès doit fuir son pays pour échapper à une arrestation et s’envole pour Paris, il erre perdu sans but dans les rues jusqu’au jour où il rencontre une jeune coréenne étudiante en art.

Les femmes de mes amis (2009) : un réalisateur de films art et essai est invité comme membre du jury d’un festival, il s’endort tous les jours devant les films et passe ses nuits à boire.

Hahaha (2010) : un réalisateur revoit un ami et ils découvrent qu’ils se sont rendus récemment dans la même petite ville en bord de mer.

Oki’s movie (2010) : quatre histoires courtes sur l’évolution de deux relations liées à la même femme mais aussi sur la nature du cinéma, les complications de l’amour et la difficulté de communiquer sincèrement.

« Je pense que notre travail à nous cinéastes est de raconter des histoires universelles à travers le prisme de microcosmes ». C’est avec ces mots que le président du jury Amos Gitaï a remis un lotus d'honneur à Hong Sang-Soo.

A noter : juste après Deauville, le réalisateur sera à Paris pour la rétrospective qui se tient à la Cinémathèque Française du 14 au 28 mars. Il y aura également une leçon de cinéma en sa présence.

Crédit photo : Christophe  Maulavé