Jeu concours Hell Driver (au cinéma le 23 mars) : 10 places et 5 magnets à gagner

Posté par MpM, le 8 mars 2011

Dans Hell driver 3D de Patrick Lussier (au cinéma le 23 mars), Nicolas Cage est un père prêt à tout pour rattraper les fanatiques qui ont assassiné sa fille et kidnappé le bébé de celle-ci pour le sacrifier à la prochaine pleine lune.

Accompagné de Piper, interprétée par Amber Heard, il se lance dans une dangereuse course poursuite du Colorado à la Louisiane. Mais un homme mystérieux aux pouvoirs surnaturels, le Comptable, est lui-même à sa recherche... Carburant à la rage et au bolide, Milton va poursuivre sa mission coûte que coûte.

Les poursuites en voiture sont ici à l'honneur comme dans les films  des années 70, avec Steve McQueen ou Charles Bronson, et plusieurs véhicules de collection sont de la partie, comme la Dodge Charger 1969, une Chevelle 1971, une Riviera 1964 et une Chevy 1957.

A l'occasion de la sortie du film le 23 mars prochain, Ecran Noir vous propose de gagner 10 invitations pour le film ainsi que 5 magnets aux couleurs du Hell driver.

Pour participer au tirage au sort, il suffit de répondre à la question suivante :

Dans un film sorti en 2000, Nicolas Cage était un amoureux de belles voitures contraint à en voler 50 en une seule nuit. Comment s'appelle ce film ?

Votre réponse et vos coordonnées postales sont à envoyer par courriel avant le 23 mars 2011.

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Hell driver 3D de Patrick Lussier
Avec Nicolas Cage, Amber Heard,
Sortie le 23 mars 2011

Jafar Panahi refuse l’exil : « Ma place est ici »

Posté par MpM, le 8 mars 2011

liberté pour jafar panahiDans un entretien accordé à la revue française La Règle du Jeu, le cinéaste iranien Jafar Panahi a formellement exclu de quitter l'Iran malgré les lourdes peines auxquelles il a été condamné. "Je suis sûr qu'ils [les autorités] fermeraient les yeux sur mon départ mais je ne le ferai pas. Ma place est ici", a-t-il déclaré à Jean-Louis Martinelli, le directeur du Théâtre français des Amandiers. "En tant que cinéaste, je veux et je dois filmer l'Iran et les Iraniens dont je connais la façon de penser."

Il reconnaît pourtant vivre "la pire des situations" puisqu'il est assigné à résidence et peut à tout moment être emprisonné. "Que je le veuille ou non", ajoute-t-il, "je suis devenu malgré moi un symbole. Si je partais, tout le sens de mon travail serait perdu et je laisserais dans le désarroi tous ceux qui, ici, mènent un combat pour que la vie change". De la même manière, le cinéaste refuse par avance tout acte de repentance.

Jafar Panahi est toujours dans l'attente d'une décision de justice suite à sa condamnation à six années de prison et vingt années d'interdiction de travailler. Jusque-là, on supposait qu'il avait été arrêté à cause d'un film qu'il projetait de tourner sur les manifestations contre le régime lors de la présidentielle de 2009, mais le cinéaste lui-même donne une autre explication : "Ma condamnation a été établie à partir de mes propos. Au motif que j'étais en contact avec des personnes opposées au régime et que je pouvais donc être considéré comme un activiste dangereux", explique-t-il.

Depuis plus d'un an, artistes, médias, festivals et simples particuliers se mobilisent à travers le monde pour que la justice iranienne abandonne toutes charges contre lui, aussi lance-t-il un vibrant appel pour que cette mobilisation continue  : "Parlez, écrivez, témoignez de la façon dont vous pouvez et souhaitez le faire, c'est une des conditions de ma survie (...) Ma situation ne peut pas être plus difficile. Le silence, c'est la mort".