Les Archives d’Eric Rohmer remises à l’Imec

Posté par vincy, le 13 janvier 2011

"Conformément à la volonté du cinéaste, les archives d'Éric Rohmer ont rejoint les collections de l'Imec", a annoncé aujourd'hui l'institut Mémoires de l'édition contemporain. Tout juste un an après sa mort.

Créé en 1988, l'institut rassemble les fonds d'archives et d'études consacrés aux principales maisons d'édition, aux revues et aux différents acteurs de la vie du livre et de la création.

L'établissement situé à Caen en Normandie a reçu aujourd'hui "plus de 140 boîtes de documentaires et près de 20 000 pièces d'archives qui viennent éclairer la généalogie du cinéma rohmérien, et révèlent notamment l'importance de son activité littéraire dès les années 1940".

Il ne reste plus qu'à traiter les archives et classer le fonds.  «Ce fonds d’une exceptionnelle richesse permet de retracer l’ensemble de la carrière cinématographique et critique » indique le communiqué. Il comprend notamment une importante quantité d'écrits (récits, nouvelles, romans, théâtre, correspondance d’Eric Rohmer avec, notamment, François Truffaut, Jean Cocteau, Jean-Luc Godard ou André Bazin) mais surtout des témoignages «de ses talents de metteur en scène, de photographe, de dessinateur, de concepteur de costumes et de décors, de compositeur de chansons et de musiques.»

L’Imec fait aussi savoir qu’Antoine de Baecque, qui vient de sortir le documentaire sur Truffaut et Godard Deux de la vague,  et Noël Herpe travaillent à une biographie d’Eric Rohmer pour l'éditeur Grasset.

Bilan 2010 – Croissance à deux chiffres pour les B.O. Chinois et Russes

Posté par vincy, le 13 janvier 2011

Voilà deux puissances émergentes dans la planète cinéma. La Chine a franchit le cap des 10 milliards de Yuan (1 milliard d'euros) de recettes en 2010, grâce à des films nationaux très performants, soit 60% de croissance par 2009. Les autorités chinoises espèrent doubler les recettes en 2012.

Parmi les clés du succès, les triomphes des 24 films étrangers autorisés qui représentent 1/3 du B.O. total, avec en tête Avatar (50% de part de marché parmi les films étrangers, 15% tous films confondus), Inception et Harry Potter 7, qui ont tous dépassé les 50 millions de $..

Les films chinois s'en sortent aussi très bien, avec en tête Let the Bullets Fly, If You are the One 2, Sacrifice (le nouveau Chen Kaige) et surtout Aftershock (100 millions de $, plus gros succès de l'année pour un film chinois, mais deux fois moins qu'Avatar). La Chine a décidé de poursuivre son soutien à l'industrie cinématographique en investissant lourdement sur des productions à gros budgets et surtout, exportables.

Du côté du voisin russe, la progression du B.O. n'est "que" de 43%. Mais avec un Box office total de 804 millions d'euros, il s'agit d'un record historique. La Russie passe ainsi devant l'Australie et se classe sixième mondialement. Là encore Avatar, mais aussi les films en 3D, ont déclenché la dynamique. En revanche, le désinvestissement public dans le cinéma a porté atteinte aux productions nationales dont la part de marché chute de 24% en 2009 à 15% en 2009.

Avatar a quand même rapporté 117 millions de $ (soit environ 10% du B.O. total), devant Shrek 4 (52 millions de $) et Alice au pays des merveilles (43 millions de $).

Bertrand Tavernier au Salon Studyrama des Formations Artistiques & Culturelles

Posté par Claire Fayau, le 13 janvier 2011

A l'occasion du Salon Studyrama des Formations Artistiques & Culturelles, Bertrand Tavernier - réalisateur, scénariste, producteur et président de l'Institut Lumière - participera à une rencontre avec les jeunes le vendredi 14 janvier 2011 à 15 heures.

Le réalisateur évoquera son dernier film La Princesse de Montpensier et échangera avec le public sur les métiers du cinéma et son parcours professionnel.

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Informations sur le Salon : Entrée gratuite - Lieu : Espace Champerret - Paris 17e - Invitations et renseignements sur www.studyrama.com

Benoît Delépine et Gustave Kervern, prix Henri-Jeanson 2010

Posté par vincy, le 13 janvier 2011

Mammuth est clairement l'un des films français les plus singuliers, drôles, touchants et réussis de l'année qui vient de passer. Il est donc logique que les cinéastes et scénaristes Benoît Delépine et Gustave Kervern soient couronnés par la SACD du prix Henri-Jeanson 2010, qui récompense des auteurs pour leur insolence et leur humour.

"Benoît Delépine et Gustave Kervern ont été choisis pour leur singularité et la générosité qu'ils portent à travers leurs films. La SACD salue, par ce prix, le regard aigu sur la société ainsi que la vision personnelle, originale et salutaire sur le monde de ces deux cinéastes" explique la société des auteurs.

Le prix leur sera remis le 17 janvier.

On doit à Henri Jeanson des scénarios légendaires comme Hôtel du nord, Pot Bouille, La Tulipe noire mais aussi les dialogues de Pépé le Moko et Fanfan la tulipe.

Le prix a récompensé Radu Mihaileanu (2009), Cédric Klapisch (2008), Marjane Satrapi (2007), Rachid Bouchareb (2006), Francis Veber (2005), Jean-Loup Dabadie (2004),  Denys Arcand (2003), Michel Blanc (2002), Bertrand Blier (2001), Dominik Moll et Gilles Marchand (2000), Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri (1999), Pascal Bonitzer (1998), et Robert Guédiguian et Jean-Louis Milési (1997).

La plus ancienne société de production française change de mains

Posté par vincy, le 13 janvier 2011

La Compagnie lyonnaise de cinéma, considérée comme l'une des plus anciennes sociétés de production cinématographique française, a changé de propriétaire. Fondée en 1936, la famille Charrier avait décidé de la céder à la mort de Daniel Charrier, son directeur, il y a quelques mois. Reprise par la nouvelle société Tangaro (Sabrina Azoulay, ancienne directrice de Paris Première, et Jean-François Boyer, producteur essentiellement de téléfilms comme Un village français), la CLC produit principalement des films pour la télévision (1 million d'euros de chiffre d'affaires) mais aussi des courts-métrages, des documentaires et des captations de spectacle vivants. Le catalogue comprend 10 longs (notamment un Jean-Pierre Améris et deux Georges Lautner), 29 courts et 425 docus.