Arras 2010 : le jury professionnel et les premiers films en compétition

Posté par MpM, le 12 novembre 2010

Avec l'arrivée du jury professionnel, le Festival entre déjà dans sa dernière phase, celle de la compétition européenne. Manuel Poirier, Tudor Giurgiu, Serge Riaboukine et Hrvoje Hribar (notre photo, en compagnie de Nadia Paschetto, la directrice du Festival, et d'Eric Miot, le délégué général) devront départager neuf longs métrages européens inédits venus de Finlande, de Suède, de Roumanie, d'Espagne, de République tchèque, de Russie, d'Albanie et de Pologne. Le but de la compétition est de permettre aux films récompensés de trouver un distributeur français.

Alors que l'on en est encore à découvrir cette sélection, plusieurs films font déjà parler d'eux. Le russe Comment j'ai passé l'été dernier d'Alekseï Popogrebski, qui avait été récompensé à Berlin, séduit par sa mise en scène et son ambiance de thriller dans un décor désolé. Le finlandais Rare exports (signé Jalmari Helander) détonne grâce à sa parfaite appropriation des codes du film de genre américain et casse sans vergogne le mythe du Père Noël. Enfin, probablement le plus impressionnant de tous, le polonais Zero de Pawel Borowski, qui aligne des plans séquences plus élégants les uns que les autres, et dont l'intrigue indescriptible fait l'effet d'une ronde virtuose suivant  plus d'une trentaine de personnages en parallèle.

Prix ou pas prix, voilà déjà trois propositions de cinéma innovantes et vivifiantes qui prouvent qu'il reste des choses à inventer en matière de réalisation et de thématiques, et qui méritent d'être montrées de toute urgence sur nos écrans.

L’instant Court : One Night Stand, réalisé par Jake Tew et Dave Humphreys.

Posté par kristofy, le 12 novembre 2010

Comme à Ecran Noir on aime vous faire partager nos découvertes, alors après Fire Escape réalisé par Jamie Thraves, voici l’instant Court n° 6.

La caméra se miniaturise de plus en plus jusqu’à être dans les gadgets de nos poches : appareil photo compact, téléphone portable, lecteur mp3. Si ces petits appareils ont aussi la fonction de filmer leur usage n’est à priori pas de créer des films de cinéma, mais il y a tout de même des festivals de courts-métrages réalisés avec des téléphones…

Un nouvel appareil est maintenant équipé d’une fonction vidéo haute-définition qui peut dans certains cas remplacer une caméra numérique : l’appareil-photo reflex (avec ses différents objectifs) est désormais une caméra possible pour le cinéma. Cédric Klapisch utilise en ce moment ce genre d’outil pour plusieurs scènes de son prochain film Ma part du gâteau.

Le produit phare en ce moment est l’appareil photo-caméra Canon EOS 5D Mark II. La Quinzaine des Réalisateurs à Cannes avait sélectionné le film La Casa Muda, dont on nous disait qu’il s’agissait du premier film d’horreur tourné en un seul plan séquence de 78 minutes avec cet appareil. Pendant ce temps à la Semaine de la Critique on découvrait le film Rubber de Quentin Dupieux avec son pneu serial-killer… Rubber serait le premier long-métrage intégralement tourné avec ce genre d’appareil photo par un réalisateur français.

L’appareil-photo réflex avec sa fonction vidéo est bien évidement adapté et adopté pour faire des courts-métrages.

Voila donc le court-métrage One Night Stand réalisé avec ce genre d’outil par Jake Tew et Dave Humphreys. Ils ont utilisé eux aussi l’appareil Canon 5D mark II (avec des objectifs 24mm 2.8 et 50mm1.4) tout en bénéficiant de la lumière naturelle de la chambre (avec seulement un léger éclairage en plus à côté du lit).

Crédit photo : image modifiée, d’après un extrait du film One Night Stand .

Cars, en attendant la suite, des courts métrages qui « cars-toonent » !

Posté par Claire Fayau, le 12 novembre 2010

bande annonce cars 2Disney et Pixar travaillent sur une suite du film d’animation Cars - Quatre roues, qui sera sur nos écrans pour l'été 2011. Ce sera un remake déguisé de La grande course autour du monde, de Blake Edwards, avec des références à Fast & Furious et James Bond (l'Aston Martin en guest-star), puisque les voitures entrent en compétition à travers les plus belles villes de la planète, de Tokyo à Londres en passant par Paris. Cars est une exception dans l'histoire de Pixar : c'est le seul dessin animé qui a réalisé un box office international moins important que son box office nord-américain, ce qui ne l'a pas empêché de cumuler 460 millions de $ de recettes.
Le logo de Cars 2 a été dévoilé et la bande-annonce divulguée (sur IMDB.com). L'attente est presque insoutenable pour les fans.

Mais en attendant juillet 2011, vous pouvez  voir Martin la dépanneuse rouillée (Mater en VO) et Flash McQueen le bolide rouge dans une compilation de courts-métrages .
Réunis en DVD sous le titre Cars Toon : Martin se la raconte, certains ont déjà pu être projetés dans les salles de cinéma, mais deux d'entre eux sont totalement inédits. Prêt à sortir le 24 novembre prochain, il faut aussi noter que le Blu-ray accompagne systématiquement le Blu ray du premier long métrage.

Au programme, un hommage aux films de genre (film noir, science fiction,"Fast and Furious"/manga.)

  • MARTIN A LA RESCOUSSE : Martin est un camion de pompier, mais aussi docteur qui va sauver Flash ...
  • MARTIN LE GRAND : Martin est un casse-cou qui n'a peur de rien ...
  • LE MARTINDOR : Martin est un célèbre matador espagnol.
  • TOKYO MARTIN : Un  Martin  "modifié" et "super- tuné" participe à une course de" drift-style" contre   un chef yakusa et des ninjas.
  • MARTIN VOLANT NON IDENTIFIE : Martin rencontre un  "OVNI"  du nom de Mator/ Marteau en VF.
  • HEAVY METAL MARTIN : Martin est une star du rock dans un groupe de heavy metal.
  • MARTIN POIDS LOURD : Martin est un lutteur professionnel et participe à un tournoi de catch automobile...
  • MARTIN LUNAIRE (inédit) : Martin est un « autonaute » qui part en mission sauvetage sur la Lune.
  • MARTIN DETECTIVE PRIVE (inédit) : La belle décapotable Mia demande à Martin retrouver sa sœur Tia...

Si les jeunes et moins jeunes se régaleront des aventures de Martin et de Flash McQueen, il ne faut pas qu'ils manquent les passionnantes  52 minutes de bonus. Un vrai plus pour mieux appréhender l'univers de Cars et des artistes Pixar.