Toronto couronne The king’s speech de Tom Hooper

Posté par MpM, le 20 septembre 2010

The king's speechC'est donc le film The King’s Speech de Tom Hooper qui a reçu la récompense la plus convoitée du festival de Toronto, le prestigieux prix du public. Dans ce festival considéré comme l'un des plus importants au monde, ce sont en effet les spectateurs qui désignent leur film favori ! Parmi les lauréats des années précédentes, on retrouve d'ailleurs d'immenses succès en salles comme Slumdog millionnaire ou Precious.

Cette année, les festivaliers canadiens ont été séduits par l'histoire du roi George VI, arrivé accidentellement au pouvoir en 1936 suite à l'abdication de son frère, et qui souffrait de bégaiements. C'est Colin Firth qui incarne le souverain face à Geoffrey Rush dans le rôle du thérapeute australien Lionel Logue.

Le deuxième prix est allé à The First Grader de Justin Chadwick, un film kenyan qui raconte comment un homme de 84 ans décide de rattraper l'instruction qui lui a manqué dans sa jeunesse lorsque le gouvernement de son pays annonce la gratuité de la scolarisation.

Ont également été récompensés Stakeland de Jim Mickle et Fubar II de Michael Dowse dans la catégorie "Midnight Madness".  Côté documentaire, le public a distingué Force of Nature : The David Suzuki Movie de Sturla Gunnarsson et Nostalgie de la lumière de Patrici0 Guzman.

Les professionnels du FIPRESCI ont choisi quant à eux L'Amour Fou de Pierre Thoretton et Beautiful Boy de Shawn Ku.

Enfin, Incendies de Denis Villeneuve a été sacré meilleur film canadien ; The High Cost of Living de Deborah Chow meilleur prix film canadien et Les Fleurs de l'âge de Vincent Biron meilleur court métrage canadien.

Les Angry Birds s’envolent vers Hollywood

Posté par vincy, le 20 septembre 2010

Quoi vous ne connaissez pas Angry Birds? Il s'agit de l'un des jeux les plus populaires sur l'iPhone (et désormais l'iPad). Différentes espèces d'oiseaux sont là pour massacrer des "choses" vertes, boules dotées d'yeux, de bouche et parfois de casque et de moustache, avec quelques difficultés : constructions en pierres, en bois, en verre, édifices improbables, buts a priori inatteignables. Sans oublier que chaque oiseau a sa spécificité : certains se multiplient, d'autres font des virages à 180°, d'autres encore explosent une fois qu'ils ont atterris. Voilà pour la description de ces oiseaux crétins.

Et bien, leur popularité aidant, Hollywood s'est intéressé au phénomène. Pensez : 6,5 millions de téléchargements (et 11 millions en version démo). Les créateurs du logiciel, Rovio (Finlande), sont d'ailleurs dépassés. Les versions "actualisées" sont de plus en plus lentes à arriver, et soyons honnêtes, les récents niveaux rajoutés plus faciles à jouer.

Rovio veut décliner ses oiseaux en série TV, jouets, BD et même en film. Les studios américains sont d'autant plus intéressés que le marché du jeu vidéo mobile est en forte croissance. L'idée serait de transformer Angry Birds en personnages de dessin animés. Une bande annonce a même été réalisée pour le jeu (6,8 millions de vues).

Pour Rovio, l'idéal serait une adaptation façon Aardman, en pâte à modeler.Afin de concrétiser ce qui reste un projet, Rovio a signé avec une série de consultants spécialisés en produits dérivés, et notamment Russell Binder qui a conclu des contrats avec Lionsgate, DreamWorks et surtout Summit Entertainment avec l'adaptation de la série littéraire Twilight.

Bientôt les Angry Birds vont envahir toutes les smartphones, du Blackberry à ceux utilisant Androïd. On les verra aussi sur toutes les casseroles. En attendant des écrans plus grands.