Zac Efron sera-t-il chanceux avec The Lucky One

Posté par vincy, le 27 août 2010

Après le semi-flop de Charlie St Cloud cet été, Zac Efron, qui s'était désisté du projet de remake de Footloose (voir actualité du 10 novembre 2009), s'est engagé sur un darme romantique : The Lucky One.

Cette adaptation d'un best-seller de Nicholas Sparks (N'oublie jamais, Le temps d'un automne, Une bouteille à la mer) sera réalisé par Scott Hicks, qui n'a rien fait d'étonnant de puis Shine en 1996.

Pour incarner la femme mystérieuse, les producteurs ont choisi Taylor Schilling, remarquée dans la série TV Mercy Hospital.

Les romans de Sparks, très fleur bleue, mélange les tragédies humaines, les amours compliqués, et le mélo larmoyant. De l'Harlequin haut-de-gamme, ou du sous Guillaume Musso (si c'est possible). The Lucky One n'est pas encore traduit en France. Le livre raconte l'histoire d'un Marine qui trouve dans le sable d'Irak une photographie d'une jeune femme souriante. Cette photo devient son porte-bonheur, et il n'a plus qu'une obsessions : la retrouver à son retour en Caroline du Nord.

La sortie n'est pas prévue avant 2012. D'ici là Zac Efron a 8 projets en négociation ou en développement.

Guimet explore les mondes de Satyajit Ray

Posté par MpM, le 27 août 2010

été indienPour sa 7e édition, l’Eté indien de l’auditorium Guimet explore les mondes de Satyajit Ray, cinéaste aux nombreux talents (conteur, dessinateur, musicien…) qui laisse derrière lui une œuvre foisonnante et variée où se mêlent documentaires, adaptations littéraires, fresques musicales et films néo-réalistes.

Ce sont en tout 21 films, dont 7 inédits, qui composent cette large rétrospective permettant aussi bien de revoir les chefs d’oeuvres mondialement connus du Maître (la trilogie d’Apu) que ses longs métrages plus confidentiels (Enfermé dans ses limites, Bala, L’oeil intérieur…), ses oeuvres les plus lumineuses (Goopy et Bagha) comme les plus sombres (L’intermédiaire).

Martine Armand, qui a été l’assistante de Satyajit Ray, et à qui l’on doit cette programmation, donnera en outre un coup d’éclairage  sur les facettes les moins connues du réalisateur au cours de la conférence inaugurale du 10 septembre.

____________________________
Eté Indien 2010 : les mondes de Satyajit Ray
Auditorium Guimet
du 8 septembre au 29 octobre 2010
Séances à 12h15 les lundis, mercredis ou vendredis selon les semaines
Programme complet et informations sur le site de l’Auditorium Guimet

L’animation US se porte bien, Inception aussi

Posté par geoffroy, le 27 août 2010
Moi Moche et méchant, publicité

Moi, Moche et Méchant

Sans faire de bruit, Despicable Me (renommé chez nous par Moi, Moche et Méchant dont la sortie est prévue au 6 octobre prochain), nouvel opus animé du studio Universal, vient de réaliser un petit exploit aux Etats-Unis. Il est devenu, depuis le 6 août dernier, le tout premier film d’animation en synthèse hors Pixar et Dreamworks à dépasser la barre symbolique des 200 millions de dollars. Ni les Age de Glace de la Fox, ni le Happy Feet de Miller ou le Pôle Express de Zemekis n’avaient réussi pareil score. Pour les pontes d’Universal il s’agit d’un coup de maître. Budgété aux alentours des 69 millions de dollars le film est certain de dépasser Shrek 4 et de se rapprocher des 244 millions de Cars. Ce succès mérite également un grand Cocorico ! On le sait, la renommée des animateurs français n’est plus à prouver, d’où la décision du géant américain de confier la co-réalisation technique du film au studio français Mac Guff !. Belle récompense pour une équipe ayant travaillé sur Azur & Asmar de Michel Ocelot (2006) et Chasseurs de Dragons de Guillaume Ivernel et Arthur Qwak (2008).

Plus globalement, les résultats US des quatre films d’animation sortis cette année (Dragons, Shrek 4, Toy Story 3, Despicable Me) donnent le vertige puisqu’ils dépassent, sans exception, les 200 millions de dollars de recettes domestiques. Dragons, à l’image Despicable Me, fut la surprise du début d’année en s’envolant vers le succès critique et public. Shrek 4, décevant à domicile, se rattrape haut la main à l’international. Toy Story 3, quant à lui, demeure le grand gagnant de ce premier semestre. Il caracole en tête aux Etats-Unis et se retrouvera bientôt au-delà du milliard monde. Les jouets animés ont vraiment réussi leur retour.

Ces très bons résultats confirment le pouvoir d’attraction d’une animation fleurissante où la concurrence fait rage. Désormais, chaque studio propose une offre en images de synthèse convaincante, de la petite production au blockbuster estival ou de fin d’année. C’est simple, depuis 2006 le genre tourne en moyenne autour des dix films par an aux Etats-Unis. Soit presque un par mois. Conséquences : la qualité est inégale et la saturation en hausse. Néanmoins, l’offre se diversifie suffisamment pour nous proposer autre chose que des histoires mettant en scène des animaux qui parlent. Wall E représente le plus bel exemple d’une animation décomplexée en perpétuelle renouveau.

Pour la faire courte nous pourrions résumer les forces en présence de la sorte :

-          Une domination qualitative pour les films Pixar

-          Une identité en contrepoint qui fait mouche pour Dreamworks

-          Un retour récent à l’animation classique pour Disney (La Princesse et la Grenouille, 2009)

-          Des coups d’éclats pour les autres comme Happy Feet ou Tempête de boulettes géantes

-          Une mention spéciale à la Fox et à son studio d’animation Blue Sky responsable de la série l’Age de Glace ou encore de Robots.

Hors animation, Ecran Noir tenait à revenir sur l’extraordinaire succès du dernier Christopher Nolan, Inception. Mais pourquoi donc ? Pour signaler qu’il s’agit d’un film original, tiré d’un scénario original écrit de la main du cinéaste. Dans le top dix des plus gros succès de l’année (il est 5e), Inception est le seul film live qui ne soit ni une suite, ni un remake ou une adaptation littéraire. Preuve qu’il est possible de surprendre tout en réalisant un blockbuster intelligent. Un peu comme l’avait fait, en son temps, Matrix .