All about Steve: Rien à en dire

Posté par geoffroy, le 23 mars 2010

all about steveL'histoire: Une brillante cruciverbiste décide, après un première rendez-vous rapide, qu'un cameraman de CNN est son âme soeur. Etant donné que le métier du caméraman le fait se déplacer ça et là, elle traverse le pays de long en large, profitant de l'occasion pour participer à des évènements médiatiques, tout en essayant de le convaincre qu'ils sont faits l'un pour l'autre. Lors de son périple, elle rencontre un groupe de marginaux qui l'apprécient pour ce qu'elle est.

Notre avis: Sandra Bullock est de retour. Entre le très convenu La Proposition et le lacrymale The Blind Side (inédit chez nous, mais disponible en VOD chez FilmoTV), la belle américaine a joué dans une comédie romantique décalée, inoffensive, plutôt inutile et, chose incroyable, ayant le droit à une sortie nationale en France. All about Steve raconte les péripéties de Mary Horowitz (Sandra Bullock donc), cruciverbiste célibataire (celui qui conçoit les mots croisés), pipelette, peau de colle et pensant avoir trouvé l’âme sœur auprès de Steve (Bradley Cooper), caméraman pour la télé qui n’a que faire de la pauvre Mary.

Il parcourt les Etats-Unis, elle le suit, il la fuit, elle insiste, se ridiculise, souffre car elle a un grand cœur, un comportement certes un peu atypique  mais attachant. Rien n'y fait, il ne l'aime pas et elle, trop cloche, va se mettre dans le pétrin un peu à cause de lui. Bref, tout n’est que superficialité, décalage de circonstance et déferlement de bons sentiments. La nausée n’est plus très loin. Mauvais car sans intérêt, All about Steve nous fait penser à L’Amour à tout prix avec Sandra Bullock et Bill Pullman en moins bien. Bref, si pour ses récents films, Bullock assume son jeu et ses 45 ans, là on se dit que ce n'est juste pas crédible pour un sou.

Cannes réouvre son Atelier de la Cinéfondation

Posté par vincy, le 23 mars 2010

Depuis cinq ans, L'Atelier de la Cinéfondation du Festival de Cannes aide les cinéastes à pouvoir financer leur nouveau projet. Un marché dans le marché. Le Festival vient de révéler les quinze projets de l'édition 2010, la sixième. Les deux tiers sont des premiers ou deuxième films. Chacun des auteurs, accompagné de leur(s) producteur(s), pourra rencontrer au Village International du Festival de Cannes les professionnels du cinéma.

Durant les années précédentes des cinéastes comme Joachim Lafosse, Goran Rusinovic, Bernard Bellefroid, Apichatpong Weerasethakul, Michelange Quay, Bertrand Bonello, Tsai Ming-Liang, Joao Pedro Rodrigues, So Yong Kim, Lou Ye ou Lea Fehner ont pu concrétiser leur projet. Depuis, leurs films ont trouvé le chemin des salles, et parfois des palmarès.

Liste des sélectionnés pour la 6e édition 2010

1er long métrage

Shanghai - Belleville, Show-Chun Lee (France)

Liza, the Fox-Fairy, Károly Ujj Mészáros (Hongrie)

La Jaula de Oro, Diego Quemada-Diez (Mexique)

Lucia, Ruben Sierra Salles (Venezuela)

2e long métrage

Zincograph, Javor Gardev (Bulgarie)

Postcards from the zoo, Edwin (Indonésie)

Khorramshah, Massoud Bakhshi (Iran)

Code Blue, Urszula Antoniak (Pays-Bas)

Come to my voice, Hüseyin Karabey (Turquie)

3e long métrage

The Ardor, Pablo Fendrik (Argentine)

Circles, Sdran Golubovic (Serbie)

4e long métrage

Dream and Silence, Jaime Rosales (Espagne)

Les Etoiles de Sidi Moumen, Nabil Ayouch (Maroc)

10e long métrage

Gibier d'élevage, Rithy Panh (Cambodge / France)

15e long métrage

Decadent Sisters, Shinji Aoyama (Japon)