China Moses, Liane Foly et Anthony Kavanagh vocaliseront dans le nouveau Disney

Posté par vincy, le 13 décembre 2009

princessfrog_blog.jpgChina Moses, Liane Foly, Anthony Kavanagh prêtent leur voix au nouveaufilm d'animation de Disney, La Princesse et la Grenouille. Le film vient de sortir aux Etats-Unis, où, avec 27 millions de $ de recettes, il domine le box office du week-end.

Il sortira en france le 27 janvier 2010, pour les vacances d'hiver, période faste pour la fréquentation des salles. On imagine que Disney n'a pas voulu affronter la concurrence d'Arthur et la Vengance de Maltazard, ni même, dans une moindre mesure de Max et les Maximonstres. L'an dernier, Volt, star malgré lui, avait séduit près de 3 millions de petits et grands.

Ici, le marketing insistera sur la dimension "traditionnelle" du dessin animé : on revient aux "classiques" de Disney, avec chanson, princesses et un scénario qui s'amusera avec les contes de princesse. Et surtout une animation dessinée à la main, en 2D : une première depuis La ferme se rebelle en 2004.

Pour la France, c'est donc China Moses, animatrice sur MTV et chanteuse depuis 12 ans, qui sera la voix de la princesse. Mama Odie sera incarnée par la chanteuse, imitatrice et comédienne Liane Foly. Enfin Ray aura la voix de l'acteur et humoriste Anthony Kavanagh, vu récemment dans Agathe Cléry.

Dans la version originale, respectivement, ce sont Anika Noni Rose (Dreamgirls), Jenifer Lewis (déjà entendue dans Cars et Gang de requins) et Jim Cummings (un grand habitué des voix de films d'animation et de jeux vidéos) qui font ces personnages. On y retrouve aussi Oprah Winfrey, John Goodman, Terrence Howard et Bruno Campos.

Le film est réalisé par Ron Clements et Jon Muskers, tous deux co-réalisateurs de La petite sirène, Aladdin, Hercule et La planète au trésor. Ils ont imaginé une histoire dans l'air du temps. Un conte qui se veut moderne. "Une magnifique jeune fille qui s'appelle Tiana (une princesse qui n'a jamais voulu l'être et rêve d'ouvrir son restaurant), un prince grenouille qui rêve de redevenir humain, et un baiser magique qui les entraine tous les deux dans des aventures hilarantes a travers les marais de Louisiane où ils vont faire la connaissance de personnages hauts en couleurs comme Mama Odie et la luciole Ray." C'est ce qu'indique le studio pour vendre cette histoire de princesse black au milieu des bayous.

Les écoles de cinéma d’Asie s’invitent à Poitiers

Posté par Benjamin, le 13 décembre 2009

Les Rencontres Henri Langlois se veut être un festival ouvert sur les autres cinémas. Des cinémas plus méconnus, moins accessibles mais qui méritent pourtant d'être sous les projecteurs. Et si l'an dernier, c'est l'Afrique qui était à l'honneur, pour cette 32ème édition, c'est l'Asie du sud-est qui est présente à Poitiers.

De nombreuses manifestations de divers "genres" ont été organisées depuis lundi ; à savoir la projection de longs métrages asiatiques tels que Les gens de la rizière de Rithy Panh (lire notre rencontre) et Teak leaves at the Temples de Garin Nugroho suivi par des rencontres avec les réalisateurs. Des temps ont été réservés pour la diffusion de courts métrages issus de différentes écoles d'Asie du sud-est. Des écoles d'ailleurs venues parler de leurs structures, de leurs difficultés à trouver des financements, à trouver un matériel moderne et à trouver une place sur la scène internationale. D'où la grande importance des festivals pour eux, qui sont parfois la seule occasion de se faire connaître hors des frontières de leur pays.

Huit écoles étaient donc présentes à une conférence sur l'enseignement du cinéma en Asie. Huit écoles de six pays différents: Singapour, la Thaïlande, le Cambodge, les Philippines, le Vietnam et enfin l'Indonésie. Des pays dont vous ne connaissez peut-être rien cinématographiquement tant leur production et leur diffusion sont pauvres. Et toutes ses écoles ont en commun une ouverture très récente (les années 90 pour la majorité) ce qui témoigne de leur retard par rapport à d'autres pays de l'Asie. Un retard qui s'explique par les régimes plus ou moins totalitaires qu'ont connu certains de ses pays. Le Cambodge par exemple sous le régime des Khmers rouges a vu sa production cinématographique réduite à néant. C'est un art qui doit donc faire ses preuves dans ces pays, qui doit conquérir un public et trouver ses réalisateurs. Des institutions qui ont pour volonté de former leurs propres techniciens pour ne pas dépendre d'une aide extérieure.

Des cinémas en éveil qui doivent faire face encore aujourd'hui à des problèmes de censure de la part de leur gouvernement. Des cinémas qui sont donc beaucoup pour le moment des cinémas axés sur le divertissement. Il faudra alors un peu de temps pour voir émerger de ces pays des oeuvres sociales, des oeuvres engagées et totalement libres. Pour le moment, ces écoles peuvent apprécier l'accueil chaleureux et curieux que leur a réservé le public du festival.

Les European Film Awards confirment Le Ruban Blanc

Posté par vincy, le 13 décembre 2009

12 décembre, au coeur de l'Allemagne industrielle, les Oscars européens, appelés European Film Awards, ont été décernés dans la plus grande discrétion. Michael haneke en sort grand gagnant. Il avait déjà emporté le trophée en 2005, avec Caché. Son Ruban blanc remporte les trois récompenses les plus convoitées : film, réalisateur, scénario. Il ne laisse au Prophète d'Audiard que l'intérprétation masculine et un prix d'excellence pour le son. Avec les honneurs pour Loach et Huppert, on aurait pu se croire dans une filiale du Festival de Cannes.

Le public, sans surprise, a voté poru Slumdog Millionaire. Aussi coloré et vif, contemporain et musical que Le Ruban blanc est en noir et blanc, contemplatif, historien et philosophique.

Le Ruban blanc : meilleur film ; meilleur réalisateur (Michael Haneke) ; meilleur scénario

Un prophète : meilleur acteur (Tahar Rahim) ; prix d'excellence pour le son

The Reader : meilleure actrice (Kate Winslet)

Slumdog Millionaire :  Prix du public ; Meilleure photographie (ex-aequo)

Antichrist : Meilleure photographie (ex-aequo)

Etreintes brisées : Meilleure compositeur musical (Alberto Iglesias)

Katalin Varga : Prix de la découverte

Mia et le Migou : Meilleur film d'animation 

Poste Restante : meilleur court-métrage

The Sounds of Insects - Record of a Mummy : prix ARTE du meilleur documentaire

Tatarak : prix FIPRESCI de la critique

Prix pour l'ensemble d'une carrière : Ken Loach

Prix pour la contribution européenne au cinéma mondial : Isabelle Huppert