Patrice Leconte s’arrêtera-t-il vraiment?

Posté par vincy, le 22 avril 2009

A 61 ans, le charmant garçon publie son premier roman. Le cinéaste Patrice Leconte semble rebondir sur ses pattes, malgré les très hauts (Les Bronzés 3) et les très bas (La Guerre des Miss, récemment et furtivement en salles). Il se défend comme il peut face à la meute de médias sanguinaires. Pour le livre, Les femmes aux cheveux courts, il a du affronter les moqueries de Eric Zemmour et Eric Naulleau dans l'émission "On n'est pas couché" sur France 2. Pour son flop au box office, il se justifie : c'était une commande.

Reste que, depuis des années, il affirme qu'il va prendre sa retraite. Leconte annonce ainsi ses deux prochains (et derniers?) films : un scénario écrit pour le cinéma de l'écrivain Douglas Kennedy et un dessin animé, avec l'équipe de Chasseurs de dragons, adapté du riman de Jean Teulé, Le magasin des suicides.

Une manière de revenir à ses premiers amours, la bande dessinée?

Cannes : l’affiche…

Posté par vincy, le 22 avril 2009

En tout cas, voici l'image qui désormais couvre tous les supports du festival de Cannes. Une blonde Hitchcockienne qui ouvre une porte sur un paysage africain... Et vous, qu'en pensez-vous?

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"Inspirée d’un photogramme de l’Avventura (1960), chef d’œuvre intemporel d’un maître du cinéma, Michelangelo Antonioni, cette mystérieuse silhouette féminine, comme arrêtée dans son mouvement, semble ouvrir une fenêtre sur la magie du cinéma et invite au rêve… L’affiche a été créée par Annick Durban. Elle a développé une scénographie complète, des publications jusqu’aux décorations du Palais, qui vous sera dévoilée dans les semaines à venir." selon un communiqué du festival.

Après Tati, Coco avant Chanel et Anges et Démons censurés par Métrobus…

Posté par vincy, le 22 avril 2009

coco_censuree.jpg"Révisionnisme insupportable", "droit d'auteur baffoué", "infraction au code de la propriété intellectuelle"... La polémique a enflé autour du gommage de la pipe de Jacques Tati sur les affiches collées dans le métro parisien (voir actualité du 17 avril 2009). La Cinémathèque Française a dû publier un communiqué réclamant un amendement à la Loi Evin, en faisant cun compromis entre l'oeuvre artistique et la stricte application de la Loi, la rendant ainsi ridicule. Le moulin à vent, comme preuve de l'absurdité, a été choisi par les ayant-droits pour répondre à l'interdiction de la régie publicitaire : Métrobus, filiale de Publicis. Cette dernière a a récidivé deux fois.

D'abord avec Coco avant Chanel. Il n'a échappé à personne que les affiches dans le métro n'étaient pas les mêmes que dans la rue. Sous terre, Tautou passe des bras de Poelvoorde (placar de gauche) à ceux de Nivola (placard de droite)./ Métrobus a refusé celle où Tautou/Chanel regarde droit devant, la clope, dans une main.  Mais surtout, Warner a diminué la part de l'affichage dans les transports urbains dans son budget de communication. anges_censuree.jpg

Ensuite, Métrobus recale la deuxième campagne d'affichage d'Anges & Démons. Là Métrobus ne contrarie aucune loi. L'accroche interpellait le passant avec un "Que nous cache le Vatican?  Pas des capotes en tout cas, sûrement quelques témoignages honteux de l'inquisition et des manuscrits secrets qui ébranleraient l'église, malgré la prescription. Terrible slogan, n'est-ce pas? Selon Télérama, Métrobus considère que cela contrevient à sa convention avec la RATP et la SNCF car le Vatican est un Etat et il est interdit de diffuser un message à caractère politique ou religieux. Sony a donc changé l'accroche... Le Vatican evient la cible et nons plus la menace. "Depuis 500 ans, une vengeance se prépare contre le Vatican."

Métrobus, champion du politiquement correct? En tout cas, cela donne un coup de pub supplémentaire aux films et anéantira définitivement toute ambition créativce dans l'affichage promotionnel. L'obscurantisme gagne du terrain...

Festival du film fantastique de Bruxelles 2009 : palmarès

Posté par denis, le 22 avril 2009

Le Festival du film fantastique de Bruxelles a rendu son verdict. Le jury - Patrick Tatopoulos, Katsuhito Ishii, Lucky McKee et Pieter Van Hees  - a attribué Le corbeau d'or à Morse (Let The Right One In) de Tomas Alfredson. Le film scandinave a déjà tout raflé : prix du jury (Austin Fantastic fest, Fantasia Montréal), meilleur film étranger (Critiques de Boston, Festival du film de Calgary, Critiques de Chicago, Critiques de Floride, Critiques de Toronto) .. et même le Grand prix et le prix de la critique à Gérardmer, le Grand Prix à Neuchâtel et à Sitgès... Aucun festival spécialisé n'a résisté.

Un prix spécial du jury a été remis à Sauna de Antti-Jussi Annila. Un Corbeau d'argent pour le meilleur réalisateur a été décerné à Dennis Iliadis (The Last House on the Left, qui vient de sortir en France). Mention spéciale pour Jean Mach et Nicolas Alberny, grâce à leur audace visuelle et aux idées véhiculées dans 8th Wonderland.

Un jury thriller - Nadine Monfils, Angel Sala, Tumoas Riskala et Lars Diurlin - a récompensé The Chaser (Meilleur thriller) et Brian Cox (Mention spéciale pour son rôle dans Red). 

Un jury européen - Martien Uyttendaele, Véronique Pacco, Hicame Alaouis, Philippe Beck, Jean Boreux, Yann Guyonic, Dominique Standaert et Vincent Tavier - a donné un autre prix, le Méliès d'argent, à Sauna.

Enfin, le prix du public du 27e BIFFF a été gagné par Sexy Killer, de Miguel Marti.

Un palmarès assez prévisible mais, pour de nombreuses oeuvres, mérité.