Slumdog, de l’usage d’être un bon millionnaire ou pas.

rubiana ali oscarsSlumdog Millionaire a rassemblé un pactole de 330 millions de $ dans les salles de cinéma du monde entier. Outre les Etats-Unis, le film a trouvé son public le plus important au Royaume-Uni, en France, en Australie et en Espagne.

Cela a entraîné des profits monstrueux pour les producteurs. Ils ont donc décidé de reverser 570 000 euros en faveur d'enfants démunis des bidonvilles de Mumbay. Cela permettra la mise en place d'un programme quinquennal humanitaire, basé sur la santé et l'éducation.

En Inde, le père de Rubiana Ali, qui jouait la jeune Latika, a profité du phénomène autrement. Il a cherché à vendre sa fille pour 310 000 euros. De quoi devenir millionnaire sans faire de jeux télévisés. Il se justifie en cherchant à garantir l'avenir de sa fille. Le père s'est fait piégé par un reporter de News of the World qui s'est fait passer pour une famille adoptante. Ironie du sort, le tabloïd News of the World est une propriété de News Corp (de Rupert Murdoch), qui possède aussi la 20th Century Fox, distributeur de Slumdog Millionaire. Le père a tenté de démentir malgré les preuves de la négociation filmée en vidéo.

Il était dans "le nez" des médias depuis qu'il s'était plaint de n'avoir pas pu bénéficier financièrement du succès de sa fille, alors que la production a versé des fonds à un trust pour assurer l'éducation de la petite fille et son logement.

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