César : le raz de marée Séraphine

Posté par MpM, le 28 février 2009, dans Le blog.

Triplé gagnant pour Séraphine de Martin Provost : meilleure actrice, meilleur scénario, meilleur film. Et encore : meilleurs photo, musique, décors et costumes. Si tout le monde attendait le prix de Yolande Moreau, le reste était largement imprévisible. Comment un petit film sorti au coeur de l'automne, sur une peintre méconnue, a-t-il pu battre une Palme d'or (Entre les murs, quasiment bredouille), un film d'auteur flamboyant (Un conte de Noël, totalement oublié) et un polar en deux parties porté par un casting énorme (Mesrine, qui tire son épingle du jeu avec deux prix majeurs, réalisateur et acteur) ? En salles, le bouche à oreilles a pris le relais des médias et campagne de publicité traditionnels :  toujours à l'affiche après 22 semaines d'exploitation, le film a pris le temps de séduire son public et, par contagion, les professionnels. Lequels étaient sans doute trop partagés entre les trois favoris déjà cités pour que l'un d'entre eux se détache réellement.

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commentaires3 commentaires
  1. Posté par benoit, le 28 février 2009 à 0:53

    En primant un presque téléfilm, on se croirait au 7 d’or !
    Pire, que faisait l’horripilant Il y a longtemps que je t’aime dans la sélection ? Excepté pour Scott Thomas…

    Heureusement, la presse américaine est dithyrambique pour LE CHEF D’OEUVRE français de l’année : Un conte de Noël
    Le « merveilleux » film de Arnaud Desplechin écrit dès Cannes le Los Angeles Times : « inattendu mais ancré dans la tradition de l’humanisme français, c’est un film que vous ne voudrait pas voir finir, non pas que les personnages soient heureux mais parce qu’ils sont humains et vivants. »
    Le « cadeaux dont tout le monde a besoin en cette saison » titre le Village Voice.
    Le New York Times renchérit : « Mr Desplechin a le génie pour raconter des contes soigneusement structurés mais qui paraissent haletants et aléatoires, comme si ses film résultaient d’une possibilité parmi une douzaines d’autres scénarii possibles. Pour un Conte de Noël, le résultat en est presque indécemment jubilatoire tout en étant par moment insaisissable avec ses subtiles allusions intellectuelles qui font de la raison d’être de ce film sur une famille provinciale : le coeur et le cosmos. ».

    Ouf, y a une justice !

  2. Posté par PETSSSsss-, le 28 février 2009 à 8:27

    Il y a longtemps que je t’aime EST un téléfilm. Et je m’étonne que Zylberstein remporte une compression, parce qu’elle y joue littéralement comme un pied (autant filer le prix du scénario à Danny Boon à ce compte là)

    Ensuite, pas vu Yolande Moreau dans Séraphine, mais bon, on ne va pas me dire que c’est actuellement L’Actrice en France qui est devenue incontournable. Tout ce que j’ai vu joué par elle reste dans la même tonalité. Ca donne envie de vérifier sur ce coup là…

  3. Posté par MpM, le 28 février 2009 à 11:46

    Yolande Moreau est exceptionnelle dans Louise Michel, ils se sont donc juste trompés de film^^

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