L’Age d’Or d’Igor

Posté par Morgane, le 15 décembre 2008

igor« -Lui, c’est Rapidos, une de mes inventions les plus réussies. Je l’ai rendu immortel, ce qui est plutôt dur pour lui vu qui l’a aucune envie de vivre. »

L’Histoire : Le Roi Malbert règne sur le pays de Malaria où les Inventions Maléfiques sont à l’honneur. Les savants fous du pays sont tous assistés de leur Igor, mais notre Igor n’est pas comme les autres. Il rêve de devenir savant fou lui-même et d’inventer un monstre féroce et gigantesque…

Ce que l’on en pense : Igor est une sorte de Frankenstein pour enfants. A l’image du Dr Frankenstein, et des savants fous qui l’entourent, Igor se prend pour Dieu et désire réaliser la plus machiavélique des inventions : donner la vie à un véritable monstre ! Mais tout ne se déroule pas comme prévu et le monstre se révèle très rapidement être une femme au physique, certes spécial, mais une femme douce qui elle n’a qu’un seul rêve, brûler les planches et devenir une véritable star.

L’histoire de ce nouveau film d’animation, sorti ni des studios Pixar ni de ceux de Dreamworks qui font habituellement notre bonheur mais tout droit de l’imagination d’Anthony Leondis et de son équipe, renferme des idées plutôt originales. Les dessins et l’animation sont loin d’un Wall-e ou d’un Ratatouille (en cause, un budget beaucoup moindre) mais les idées sont belles et bien présentes. Et même si le film est inégal dans sa longueur et erre parfois au milieu de baisses de rythme, Igor reste une belle réussite, notamment grâce à ses personnages, tous plus dingues les uns que les autres, et à ses dialogues très aiguisés qui font mouche le plus souvent. En effet, plus que sur son scénario, le film repose essentiellement sur le couple que forment Igor et Violette ainsi que sur les deux acolytes du bossu, Brain et Rapidos, un cerveau fort peu malin et un lapin immortel aux fortes tendances suicidaires. De plus, les décors terrifiants d’un monde aux prises du mal conjugués à l’humour noir et au côté trash de certaines répliques (« allons tabasser des vieux pour fêter ça ») octroie à Igor son côté sombre lui donnant ainsi le caractère de certains films dont Tim Burton serait le chef de file. Un bonbon acide à déguster durant les fêtes…

Studio Ciné Live en kiosque dès janvier 2009

Posté par vincy, le 15 décembre 2008

On vous l'annonçait en septembre, les mensuels Studio et Ciné Live allaient fusionner. Ce sera fait le 28 janvier 2009. Appartenant tous deux au groupe belge Roularta (qui comprend aussi L'Express et L'Expansion), les deux magazines vont donc s'unir sous la marque Studio Ciné Live, ce qui révèle une grande originalité ou prise de risque pour le choix de la marque. Le résultat est (provisoirement?) batard.

Editorialement, on attend de voir comment Fabrice Leclerc, le directeur du titre, va réunir les contraires.  Studio mise davantage sur la photo et des stars catégorie A ou des films comme Australia (ce mois-ci en couverture) ; Ciné Live est davantage porté sur les blockbusters pour ados (Largo Winch pour le mensuel et Wolverine pour le hors-série de fin d'année).

Dans un an il sera temps de faire un bilan : abonnements, ventes, espaces pubs... Le tirage devrait être aux alentours de 180 000 exemplaires. D'ici là, on leur adresse nos voeux de bonne année.