La fée Clochette, un DVD « girlie » très tradi !

Posté par Claire Fayau, le 8 novembre 2008

feeclochette.jpg Synopsis: Clochette vit dans la Vallée des Fées, entourée de ses amies Rosélia, Ondine, Noa et Iridessa. Elle coule des jours paisibles à rythmer l’arrivée des saisons. Mais alors que le Printemps doit bientôt se montrer, Clochette se voit refuser le droit d’accompagner ses meilleures amies à travers le monde pour lancer la saison. En effet, au royaume de la Reine Clarion, aucune fée travailleuse ne peut parcourir le monde extérieur. Vexée, Clochette décide de tout mettre en œuvre pour les accompagner, quitte à provoquer le pire…

Le 5 novembre, Disney, en l'absence de poids lourds au cinéma, sort un "spin off" (une histoire extraite à partir d'une autre) de Peter Pan. La fée Clochette est une jolie fable aux allures écologique (que se passe -t-il si on perturbe le rythme des saisons ? ... et si le printemps ne venait pas ?) accompagnée d'un message qui se veut philosophique : ''deviens qui tu es , assume tes différences'' ... On y voit naitre Clochette,; puis elle grandit, hésite sur son orientation professionnelle doute, fait des caprices, se trompe de voie, mûrit... Avec en happy end, Clochette heureuse d'être une fée bricoleuse. Les adultes trouveront ça amusant et les enfants rient volontiers.

Visuellement, le dessin animé est au niveau des récents Disney 3D. Le studio peut en effet remercier John Lasseter (Pixar) d'avoir relever le niveau. Le créateur de Toy Story a donc imposé son point de vue, cette présence de la nature, les émotions des personnages. Avec l'innovation technologique de la "fairy cam", tout a été reproduit à la bonne échelle.

Il y évidemment a des chansons, sinon cela ne serait pas un Disney. Il y a aussi, hélas, la voix de Lorie pour le personnage de Clochette. Les fans de la fée et de la chanteuse seront enchantés. Les autres pourront toujours se dire qu'elle finira comme toutes les blondes qui ont chanté les génériques des Disney (Dorothée, Douchka, Anne, ...). Dans sa version originale, Brittany Murphy devait faire la voix de Clochette. C'est finalement Mae Whitman qui s'y colle.

Réalisé par Bradley Raymond (les suites de Pocahontas, du Roi Lion, de Notre-Dame de Paris, des 101 Dalmatiens...), le film est disponible en coffret prestige, blu-ray etDVD avec bonus : un guide sur les lois de la Vallée des fées, six scènes coupées, un making of, un clip vidéeo, et même un jeu en DVD rom. Sur Nintendo DS, la déclinaison ludique est prévue pour le 20 novembre...

A quand un film sur Le Capitaine Crochet...? Tic Tac Tic tac...

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FFGLP ’08 : le mystère Keith Haring

Posté par vincy, le 8 novembre 2008

blog_keitharing.jpgAprès une exposition / rétrospective fascinante au Musée d'art contemporain de Lyon au printemps dernier, Keith Haring est l'une des vedettes (posthumes) du Festival de films gays & lesbiens de Paris cette année. Le plasticien mort du SIDA à l'âge de 31 ans en 1990  est le sujet du documentaire de Christina Clausen, The Universe of Keith Haring (Keith Haring, le petit prince de la rue) , diffusé aujourd'hui au Festival. La réalisatrice, dont c'est le premier film, sera présente.

On y croise ses amis - Madonna, Yoko Ono, Andy Warhol, David LaChapelle... - mais surtout on retrace les origines de l'art urbain et du graffiti, de ses débuts dans le métro new yorkais à son institutionnalisation warholienne (produits dérivés et boutiques, fresques murales sur des édifices publics, ...).

A Lyon, nous pouvions découvrir l'étendue de son registre pictural, dessinant ses bonshommes sur n'importe quel support. On pouvait surtout être surpris par la cohérence de son oeuvre, obsédé par le sexe, l'apocalyspe sécologique, les effets néfastes des mass medias.

Mais, à l'heure des bipics, on s'interroge évidemment sur l'absence de projets autour de cet artiste innovateur et marginal, symbole d'une époque. Avant ce documentaire, la télévision avait commandé en 1990, de son vivant, un portrait de lui (Drawing the Line). Mais nulle fiction à l'horizon, alors que ses toiles sont de plus en plus sollicitées par les collectionneurs. En France, on peut admirer son travail à l'hôpital Necker à Paris (1987) et à la maternité Princesse Grâce de Monte Carlo (1989).

Véritable pop star et icône de la rue, celui qui a vu émerger le rap et à imposer le "tag" comme art, méritait assurément un documentaire, qui a fait le tour des festivals : Tribeca, le FIFA à Montréal, l'Outfest, le festival de Denver ou encore celui de Rome.

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Villerupt : journal d’une jurée (1) – L’attente

Posté par MpM, le 8 novembre 2008

J-3mois : J’apprends que je vais faire partie du jury presse du Festival du film italien de Villerupt. Je fais de petits bonds partout en essayant de me souvenir des 4 mots d’italien que je connais.

J-7 : Début de mon régime spécial jury : 4 films par jour, avec moins d’une heure de battement entre chaque séance. Il faut accoutumer les yeux et le cerveau à recevoir un flot presque continu d’images.

J-1 : Séance de massage, pour anticiper les inévitables maux de dos liés à la station assise prolongée. Dîner constitué de sucres lents pour tenir la longueur. Longue nuit de sommeil réparatrice.

Jour J, 7h : Le réveil me tire d’un étrange rêve rempli de critiques de cinéma se baignant dans la fontaine de Trévise. Ca commence bien ! Hop, quelques assouplissements, un petit déjeuner copieux, et je me sens prête à me jeter à l’eau à mon tour.

8h15 : Arrivée sur le lieu du rendez-vous dont la porte reste désespérément close. Pendant que les organisateurs cherchent la clef, je fais connaissance avec les autres membres du jury, mettant des noms sur des visages, et parfois l’inverse. On se découvre des affinités, et même des connaissances communes. Sont présents François-Guillaume Lorrain (Le point), Paola Cairo (Passa Parola), Elise Descamps (La croix), Anne-laure Letellier (Le jeudi), Patrizia Molteni (Focus), Philippe Bertrand (France Inter), Michel Bitzer (Le républicain lorrain), Patrick Tardit (L’Est républicain) et Jean Walker (Côté cinéma). Seul manque Joris Fioriti (AFP), qui nous rejoindra plus tard.

8h30 : Quelqu’un vient nous ouvrir par une porte dérobée. Les présentations continuent autour d’un café. Première grande nouvelle de la journée, un 5e film a été rajouté in extremis dans la compétition, à la demande d’un des membres du jury. La nouvelle est prise diversement. Certains s’effrayent, d’autres s’interrogent. Moi, je suis ravie : chic, une 5e chance d’être emportée et conquise !