Brad Pitt est un bâtard

Posté par vincy, le 8 août 2008

Brad Pitt  est officiellement un bâtard. C'est le titre amusant de Variety. L'acteur confirme qu'il sera de l'aventure du prochain Quentin Tarantino, Inglorious Basterds (voir post du 12 juillet). Quelques petits réglages à voir dans le contrat mais il toucherait quand même 20% des recettes... Si Pitt a déjà eu l'occasion de clamer du Quentin dans True Romance (en bon camé à l'herbe, complètement shooté, une séquence culte), ce sera sa première fois avec le réalisateur.

Ce drame de la seconde guerre mondiale réunirait pour la première fois l'acteur avec le réalisateur. Il incarnerait un montagnard du Tennessee en charge d'un groupe de huit américains de confession juive. Le film comporterait essentiellement des dialogues en français et en allemand, avec des sous-titres anglais.

Nastassja Kinski serait l'une des rares comédiennes du casting. On imagine un effet Pam Grier pour cette ancienne star du cinéma d'auteur européen (Paris, Texas). D'autres acteurs ont été approchés : le britannique Simon Pegg (Land of the Dead, M:I III), David Krumholtz (notamment connu pour la série Numb3rs et ses comédies ras-des-paquerettes comme Harold & Kumar), B.J. Novak (rôle récurrent dans The Office, et jeune docteur dans Knocked Up) et Eli Roth (déjà vu chez Tarantino dans Boulevard de la mort). Il reste quelques têtes à trouver. Et la rumeur DiCaprio court toujours.

Le tournage débuterait en Allemagne dès la mi-octobre en vue d'être sélectionnable pour Cannes en 2009.

Sport (3) : Les J.O. trop gros pour le cinéma?

Posté par vincy, le 8 août 2008

chariotsdefeu.jpgC'est le cinéaste chinois Zhang Yimou qui  est le metteur en scène du spectacle d'ouverture des Jeux Olympiques de Pékin. Autrefois chef de file de la cinquième génération du cinéma chinois, récompensé dans tous les grands festivals pour ses oeuvres dramatiques et intimes, il s'est reconverti dans les fresques patriotiques et spectaculaires. Sa création devrait d'ailleurs retracer l'histoire de la Chine.

Toujours est-il que si les Jeux Olympiques s'inspirent du cinéma, l'inverse n'est pas forcément vrai. La profusion de documentaires sur le sujet masque le peu de films qui prennent les J.O. comme décor. L'olympisme est soit considéré comme un rêve, souvent brisé, une aspiration, soit traité à travers un athlète autrefois médaillé.

Le plus emblématique des films est évidemment Les chariots de feu (photo), de Hugh Hudson. Avec la musique de Vangélis, ces images de Britanniques en longs caleçons blancs courant sur une plage, ces Chariots nous renvoient aux épreuves de 1924 (Paris). 4 Oscars dont celui de meilleur film, pourtant un peu surfait.  Toujours dans la même époque, les jeux de Berlin en 1936 a attiré Charlie Chan (Charlie Chan at the Olympics) et Jean-Paul Belmondo (L'as des as). Et dans Sunshine, Ralph Fiennes devient champion olympique d'escrime avant la guerre. Le cinéma nous fait ainsi découvrir un écossais lanceur de marteau (Geordie et les jeux de Melbourne en 1956), une nageuse néo-zélandaise (Alex, qui se prépare pour les jeux de Rome en 1960), des marathoniens de différentes nationalités (The Games) ou un décathlonien américain pas amateur (A million to one).

Les J.O. d'hiver ont aussi leur part de navets : les jeux de Calgary (1988) qui suscitent une rivalité de patineurs (The Cutting Edge) ou une manipulation opportuniste (Ice Pawn), ceux de Stokholm avec une attaque terroriste (Spangären). Les jeux dramatiques. Spielberg en fait même le point de départ de Munich avec ce véritable attentat qui a enflammé les jeux de 1972. Rien à voir avec la comédie délirante Cool Runnings, où une équipe jamaïcaine se lance dans l'épreuve de Bobsleigh à Calgary.

Quelques biopics sur des médaillés (la nageuse Dawn Fraser, les coureurs Billy Mills ou Steve Prefontaine, le coach de hockey Herb Brooks, le boxeur Mohammed Ali) complètent le tableau. Parfois la flamme passe dans un village (Les fous du stade, avec Les charlots). Pas de quoi  s'enflammer ou même obtenir l'or sur l'écran d'argent.