Agoraphilie pour Amenabar

Posté par vincy, le 5 juillet 2008

Depuis le magnifique Mar Adentro en 2004, nous n’avions plus de nouvelles de Alejandro Amenabar. Le réalisateur espagnol a en effet pris son temps pour amorcer son film le plus ambitieux, relatant une histoire d’évangélisation chrétienne au temps de l’Egypte romaine. Agora rassemble Max Minghella, Michael Lonsdale et Homayoun Ershadi autour de Rachel Weisz dans le rôle d’une astrologue-philosophe. Amenabar a écrit le personnage pour l’actrice. Cette grosse production (50 à 60 millions d’euros) a pris place à Malte et devrait sortir au deuxième semestre 2009.

Le bruit des gens à Paris Cinéma

Posté par Morgane, le 5 juillet 2008

judithelzein.jpgParmi les nombreuses avant-premières que propose Paris Cinéma, on pouvait découvrir hier, une semaine avant sa sortie en salles, Le bruit des gens autour, premier film de Diastème présenté par l'actrice Judith El Zein (photo). A l’affiche du film on retrouve et découvre Emma De Caunes, Bruno Todeschini, Léa Drucker, Olivier Marchal, Lin-Dan Pham, Olivier Py, Jeanne Rosa, Judith El Zein et Frédéric Andrau. Le scénario est co-signé par Diastème lui-même, Frédéric-Balekdjian et Christophe Honoré.

En plein cœur d’Avignon, les petits studios riquiquis et les salles vides côtoient les villas grandioses et les premières pleines, tout comme le off se frotte au in et divers destins d’artistes s’emmêlent. Un metteur en scène n’ose pas voir sa pièce, un couple amoureux sur les planches se déchire à la ville, une danseuse capricieuse perd peu à peu pied, une chanteuse en mal d’amour, une spectatrice amoureuse de l’art…Le bruit des gens autour dépeint une palette de personnages aux tons fort nombreux.

Le bruit des gens autour, il faut le dire, est une très belle surprise. Le film se promène entre l’art de la comédie et du drame, plongeant le spectateur, ainsi que ses nombreux personnages, dans le microcosme hors du temps que représente Avignon en période de festival. Film chorale, Le bruit des gens autour respire la légèreté, sent bon la poésie et déborde de lyrisme, le tout en subtilité.

Premier film, première réussite.