Welcome to the Sticks et Disco fiasco

Posté par vincy, le 7 avril 2008

C'est sous ce titre que Bienvenue chez les Ch'tis sortira dans les marchés anglo-saxons. Le film a mis un mois et demi pour battre le record historique de l'après-guerre de La grande Vadrouille, avec 17 405 832 entrées dimanche 6 avril au soir. Le plus important succès français du cinéma a dopé la fréquentation en salles et devient au fil des semaines un phénomène de société. Il ne lui reste plus qu'à batte Titanic... En attendant les records en DVD : la sortie de la "galette" est prévue pour le 20 octobre 2008.

Comme on s'y attendait, Disco ne renouvellera pas le succès de Camping. Un "fiasco" si l'on en croit les premiers chiffres sur Paris-Pérophérie, même si en province cela fonctionne mieux. Le film d'Onteniente réalise deux fois moins de spectateurs avec un tiers de salles en plus. Deuxou trois millions d'entrées au final serait malgré tout un encouragement pour l'équipe à continuer dans cette voie, hélas pour nous.

Boon 1 / Dubosc 0.

Avril mélodique

Posté par petsss, le 7 avril 2008

Si les compositeurs de musique de film se posent toujours en grands discrets de l’univers du cinéma, ils seront particulièrement mis sous les projecteurs en ce mois d’avril. Parallèlement à la manifestation du Béo Festival dont Ecran Noir est partenaire, il faudra aussi compter avec l’initiative conjointe de la Sacem et du cinéma Le Balzac qui fêtent de leur côté 100 ans de musique de film du 13 au 15 avril. Au programme, leçons de cinéma, ciné concert (dont un avec le compositeur Jean-Michel Bernard, au cas où vous l’auriez loupé au Divan du Monde), carte blanche et avant-première. Entrées libres au Balzac en journée mais invitations demandées pour les soirées.

BIFFF 2008 the french touch is not dead

Posté par denis, le 7 avril 2008

Moment fort et attendu du BIFFF en cette belle journée pluvieuse et grise que fut ce samedi, Frontière(s) enthousiasma un public friand de pellicules extrêmes. Et c’est peu dire qu’avec Frontière(s) ils furent servis jusqu’à la dernière seconde. Porté par une mise en scène parfois tape-à-l’œil et actuelle (accéléré de l’image, saturation des couleurs), l’histoire jusqu’au-boutiste de cette famille consanguine de dégénérés nazis remue les tripes et ne fait pas de quartiers. C’est bien simple, depuis Massacre à la tronçonneuse, on n’avait pas vu un tel étalage de boucherie humaine et de complaisance dans la violence. Et cette complaisance serait gênante si elle ne servait le propos du film qui ne se veut que le portait de la dégénérescence humaine. Si le film de Xavier Gens n’est pas exempt de défauts, tics de mise en scène et découpage un peu brouillon des scènes d’action, il restera toutefois dans les annales du cinéma d’horreur pour sa scène du repas particulièrement malsaine et sa crudité bestiale.

La famille de Leatherface a enfin une petite sœur, et elle est française !

Charlton Heston dépose les armes (1924-2008)

Posté par geoffroy, le 7 avril 2008

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La famille de Charlton Heston a annoncé le décès de l'acteur ce samedi à son domicile de Beverly Hills. Il avait 84 ans.

Cecile B. De Mille; Orson Welles; Williams Wyler; Anthony Mann; King Vodor; Franklin J. Schaffner; Richard Fleisher...soit autant de grands cinéastes qui auront fait la gloire de l'une des dernières légendes du cinéma hollywoodien.

Né en octobre 1923 à Evanston dans l'Illinois, Charlton Heston avait annoncé en août 2002 qu'il était atteind de la maladie dAlzheimer et s'était retiré du cinéma en 2003. Fils de meunier, il tourne son premier film à 17 ans, mais la deuxième guerre mondiale l'oblige à mettre entre parenthèse sa carrière naissante. En 1945, il intègre les cours d'art dramatique à la North Western University et monte sur les planches de Broadway en 1947. Le succès est au rendez-vous, les contacts avec le cinéma ne tardent pas.

Son physique d'athlète (1m93) intéresse Hollywood et particulièrement Cécile B. De Mille qui lui offre son premier grand rôle au cinéma. Sous le plus grand chapiteau du monde sort en 1951 et remporte l'oscar du meilleur film. Sa carrière est lancée. Elle durera 50 ans.

Son visage anguleux, ses yeux bleus, sa voix grave et ses qualités athlétiques font de Charlton Heston un acteur au charisme indéniable s'imposant définitivement dans les grandes fresques historiques d'un âge d'or Hollywoodien révolu. Les dix commandements en 1956, Ben Hur en 1959 (qui lui vaut l'oscar du meilleur acteur), le Cid et les Cinquante cinq jours de Pékin en 1963 lui apporte la consécration. Apothéose d'une carrière entre cinéma et théâtre, Charlton Heston impose aux producteurs le réalisateur Orson Welles dans la Soif du mal (1957) pour un de ses rôles les plus marquants.

Au cours des années 60 et 70, il change de registre, joue dans quelques westerns et se lance dans le fantastique. Deux films sortent du lot et marquent les deux décennies. La planète des singes de Franklin J. Schaffner (1968) et le Soleil vert de Richard Fleisher (1972). Tout en remontant sur les planches, il s'offre la suite d'un gros succès au box office avec Airport 1975 et s'éclipse quelque peu du cinéma. Son retour dans les années 90 est anecdotique, mais il tourne dans True lies (1994), Hamlet de Branagh (1996) et La Planète des singes de Burton en 2001.

Connu également pour ses prises de position conservatrices, Charlton Heston s'était distingué en 1998 lorsqu'il prit la tête jusqu'en 2003 de la National Rifle association, puissant lobby d'armes à feu légitimant le droit individuel de détenir une arme aux Etats Unis.

Controversée et entachant l'image de la star, une de ses dernières apparition au cinéma fut marquée par un entretien avec Michael Moore dans le documentaire Bowling for Columbine.